Signaux physiques (PCSI)/Propagation d'un signal : Interférences entre deux ondes acoustiques ou mécaniques de même fréquence

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Propagation d'un signal : Interférences entre deux ondes acoustiques ou mécaniques de même fréquence
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Chapitre no 5
Leçon : Signaux physiques (PCSI)
Chap. préc. :Propagation d'un signal : Onde progressive sinusoïdale
Chap. suiv. :Propagation d'un signal : Battements
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Dispositif expérimental mettant en évidence le phénomène d'interférences de deux ondes mécaniques sur une cuve à ondes modifier

 
Dispositif expérimental pour créer et observer des ondes de surface d'un liquide  cuve à ondes 

     Le plateau supérieur au fond transparent, contient le liquide  en général de l'eau  à la surface duquel sont produites des ondes  dites de surface  ;
     l'éclairage, au-dessus de l'appareil, projette l'image de la surface du liquide sur l'écran dépoli vertical de la face avant de la cuve, grâce à un miroir placé à   sous la cuve transparente ; cet éclairage [1] est rendu stroboscopique [2] grâce à un disque rotatif, disposant de deux fentes, placé entre la lampe et la surface du liquide, il permet ainsi, lorsque le disque n'est pas débrayé, d'observer au ralenti le phénomène de propagation des ondes de surface ;

     les vibrations peuvent être produites par une pointe vibrante venant frapper la surface du liquide, la position de la surface frappée étant alors la source d'une « onde progressive sinusoïdale de surface » [3] de fréquence égale à la fréquence du vibreur, cette dernière étant réglée par le boîtier de commande ;

     pour obtenir deux sources vibrant à la même fréquence on peut utiliser deux pointes vibrantes mues par un même vibreur venant frapper la surface du liquide en deux positions différentes ; comme elles sont mues par le même vibreur, elles sont nécessairement synchrones  même fréquence  et en phase si les pointes affleurent la surface libre en même temps ;

     dans ce cas l'éclairage stroboscopique permet d'étudier le phénomène de superposition des deux ondes de surface, phénomène trop rapide pour une observation directe.

Observation stroboscopique, interférences constructives et destructives modifier

 
Schématisation d'interférences de deux ondes mécaniques créées à la surface d'un liquide par deux sources synchrones en phase

     Deux perturbations sinusoïdales sont produites en deux points   et   de la cuve à ondes ;
     en chaque point atteint par ces deux ondes ces dernières se superposent et s'additionnent algébriquement   on dit qu'elles « interfèrent ».

     Ci-contre un schéma où figurent les rides circulaires issues de chaque source vibrante  rides pouvant être rendues d'apparence fixe par strosboscopie  ainsi que
     Ci-contre un schéma où figurent leur superposition constructive  on parle d'interférence constructive  matérialisée par les lignes rouges [5] et
     Ci-contre un schéma où figurent leur superposition destructive  on parle d'interférence destructive  matérialisée par les lignes vertes [6].

     On peut observer des lignes d'amplitude maximale  en rouge , lorsque les ondes arrivent en phase : la « différence de marche entre ces deux ondes en un point » [7] définie par  [8] est un multiple de la longueur d'onde  condition pour que les ondes soient en phase , et l'amplitude résultante est double de celle d'une onde seule [9].

     On observe également des lignes « neutres »  en vert , lorsque les deux ondes arrivent en opposition de phase : la « différence de marche entre ces deux ondes en un point » [7] définie par  [8] est alors égale à une demi-longueur d'onde à un multiple de longueurs d'onde près  condition pour que les ondes soient en opposition de phase , sur ces lignes d'interférence destructive, l'eau est au repos [9].

     On établit que ces lignes, ou « franges » d'interférence sont des hyperboles de foyers   et  [10].


Mise en équation du problème d'interférences à la surface du liquide modifier

     Les ondes émises par les sources synchrones   et   étant respectivement «  et  » [11] se propagent chacune, pour atteindre un point quelconque   de la surface du liquide, suivant une direction différente   et   tout en agissant suivant une même direction   à la surface du liquide [12] ;

     au point   et à l'instant  , avec «  pulsation spatiale commune » [13], «  étant la longueur d'onde commune », l'onde issue de   et celle issue de   s'écrivent respectivement « » dans laquelle «  et   sont respectivement l'amplitude de chaque onde au point  » [14], «  et   étant la distance séparant ce dernier de chaque source » ;

     les ondes agissant suivant une même direction transversale peuvent s'ajouter scalairement et on en déduit l'onde résultante au point   et à l'instant  , «   » ou, avec « » pour simplifier l'écriture, « » ;

     la somme de deux fonctions sinusoïdales de  , de pulsation  , étant une fonction sinusoïdale de  , de même pulsation  , nous notons l'onde résultante «   » ; il reste alors à déterminer l'amplitude résultante  et éventuellement la phase initiale résultante  à l'aide d'une des méthodes exposées dans le paragraphe « traduction de la somme de deux fonctions sinusoïdales du temps de même pulsation » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » c.-à-d. exposées dans les sous-paragraphes « amplitude et phase initiale résultantes en termes de vecteur de Fresnel » [15] ou « amplitude et phase initiale résultantes en terme d'amplitude complexe ».

Détermination de l'amplitude de l'onde résultante en un point en fonction du déphasage par diagramme de Fresnel modifier

     Il suffit alors de refaire le traitement exposé au chap.  dans le paragraphe « amplitude et phase initiale en termes de vecteur de Fresnel (diagramme de Fresnel [15]) » de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [16] ; on en déduit :

  • l'amplitude résultante « » [17],
  • la phase initiale résultante [18] par « » [17].

     On en déduit l'onde résultante en   et à l'instant   « ».

Détermination de l'amplitude de l'onde résultante en un point en fonction du déphasage par amplitude complexe modifier

     Il suffit alors de refaire le traitement du chap.  dans le paragraphe « amplitude et phase initiale en terme d'amplitude complexe » de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [19] ; on en déduit :

  • l'amplitude résultante « » [17],
  • la phase initiale résultante [18] par « » ou encore
         la phase initiale résultante par « » [17].

     On en déduit l'onde résultante en   et à l'instant   « ».

Condition d'interférences constructives ou destructives en termes de déphasage modifier

     Soient «  et  » les ondes émises par les sources synchrones   et   supposées vibrant en phase ;

     au point   et à l'instant  , les ondes issues de   et de   s'écrivant respectivement « » dans laquelle «  et   sont l'amplitude de chaque onde en  », «  et   la distance séparant ce dernier de chaque source », «  et   la pulsation spatiale et la longueur d'onde communes »,
     au point   et à l'instant  , les ondes issues de   et de   se superposent en donnant l'onde résultante «     » dans laquelle « » ou, la somme de deux fonctions sinusoïdales du temps de pulsation   étant une fonction sinusoïdale du temps de même pulsation  ,
     au point   et à l'instant  , les ondes issues de   et de   se superposent en donnant l'onde résultante «   » ; la détermination de l'amplitude résultante à l'aide du diagramme de Fresnel [15]  voir le paragraphe « détermination de l'amplitude de l'onde résultante en un point en fonction du déphasage par diagramme de Fresnel » plus haut dans ce chapitre  ou de l'amplitude complexe  voir le paragraphe « détermination de l'amplitude de l'onde résultante en un point en fonction du déphasage par amplitude complexe » plus haut dans ce chapitre  nous a fourni « ».

Cas où les sources synchrones et en phase émettent des signaux de même amplitude modifier

     L'application de la formule « » dans le cas particulier où on néglige l'affaiblissement des amplitudes des ondes individuelles avec la distance parcourue, ce qui correspond à « », donne « » ;

     finalement l'amplitude résultante s'écrit « » [20].

Interférences constructives modifier

     Les ondes en   interfèrent de façon « constructive » si l'amplitude résultante y est maximale et ceci est réalisé pour
     Les ondes en   interfèrent de façon « constructive » si « ,  » [27], correspondant à des ondes « en phase » [28] ;
     Les ondes en   interfèrent de façon « constructive » l'amplitude résultante vaut alors « ».

Interférences destructives modifier

     Les ondes en   interfèrent de façon « destructive » si l'amplitude résultante y est minimale et ceci est réalisé pour
     Les ondes en   interfèrent de façon « destructive » si « ,  » [27], c.-à-d. pour des ondes « en opposition de phase » [28] ;
     Les ondes en   interfèrent de façon « destructive » l'amplitude résultante vaut alors « » correspondant à l'absence de mouvement.

Variation de l'amplitude d'une O.P.H. dans un milieu bidimensionnel (ou tridimensionnel) non absorbant modifier

     Dans une propagation unidimensionnelle linéaire sans absorption, « l'amplitude d'une O.P.H. [29] reste constante », ceci correspondant au fait que la « puissance transportée demeurant constante du fait de l'absence d'absorption reste localisée dans un même espace à savoir le voisinage immédiat du point  » [30] ;

     dans une propagation bidimensionnelle linéaire sans absorption, la puissance transportée reste constante mais la puissance émise par la source à l'instant   se retrouvant localisée sur le « cercle d'onde  cercle de rayon   à l'instant  [31] » c.-à-d. « sur un espace dont l'expansion   avec  », on en déduit que
     dans une propagation bidimensionnelle linéaire sans absorption, « la puissance transportée par unité de longueur du cercle d'onde   comme  [32] » et par suite que
     dans une propagation bidimensionnelle linéaire sans absorption, « l'amplitude de l'O.P.H. [29] comme [33] » ;

     dans une propagation tridimensionnelle linéaire sans absorption, la puissance transportée reste constante mais la puissance émise par la source à l'instant   se retrouvant localisée sur la « sphère d'onde  sphère de rayon   à l'instant  [34] » c.-à-d. « sur un espace dont l'extension   avec  », on en déduit que
     dans une propagation tridimensionnelle linéaire sans absorption, la « puissance transportée par unité de surface de la sphère d'onde   comme  [35] » et par suite que
     dans une propagation tridimensionnelle linéaire sans absorption, « l'amplitude de l'O.P.H. [29] comme [36] ».

Cas où les sources synchrones et en phase émettent des signaux d'amplitudes différentes modifier

     Les ondes émises par les sources synchrones   et  , supposées vibrant en phase, s'écrivent «    et  » avec « » ;
             Les ondes émises par les sources synchrones   et  , supposées vibrant elles induisent au point   et à l'instant  , des ondes s'exprimant selon « » dans laquelle «  et   sont l'amplitude de chaque onde en  » [37], «  et   la distance séparant ce dernier de chaque source », «  et   la pulsation spatiale et la longueur d'onde communes » ;
             Les ondes émises par les sources synchrones   et  , supposées vibrant ces ondes en se superposant donnent l'onde résultante «  c.-à-d.    » dans laquelle « » ; la détermination de l'amplitude résultante à l'aide du diagramme de Fresnel [15]  voir le paragraphe « détermination de l'amplitude de l'onde résultante en un point en fonction du déphasage par diagramme de Fresnel » plus haut dans ce chapitre  ou de l'amplitude complexe  voir le paragraphe « détermination de l'amplitude de l'onde résultante en un point en fonction du déphasage par amplitude complexe » plus haut dans ce chapitre    « » [38].

Interférences constructives modifier

     Les ondes en   interfèrent de façon « constructive » si l'amplitude résultante y est maximale et ceci est réalisé pour
     Les ondes en   interfèrent de façon « constructive » si « ,  » [27] correspondant à des ondes « en phase » [28] ;
     Les ondes en   interfèrent de façon « constructive » l'amplitude résultante vaut alors « » soit, dans le cas où on néglige l'« étalement de l'onde avec la distance parcourue depuis la source », « ».

Interférences destructives modifier

     Les ondes en   interfèrent de façon « destructive » si l'amplitude résultante y est minimale et ceci est réalisé pour
     Les ondes en   interfèrent de façon « destructive » si «   ,  » [27], correspondant à des ondes « en opposition de phase » [28] ;
     Les ondes en   interfèrent de façon « destructive » l'amplitude résultante vaut alors « » soit, dans le cas où on néglige l'« étalement de l'onde avec la distance parcourue depuis la source », « ».

Notion de différence de marche et d'ordre d'interférences modifier

     Le déphasage entre les deux ondes au point   se réécrit à l'aide de la pulsation spatiale commune   et des distances séparant   des sources   et   selon

« » où
«  est la longueur d'onde commune ».

Notion de différence de marche modifier

Notion d'ordre d'interférences modifier

Expression du déphasage en fonction de la différence de marche ou de l'ordre d'interférences modifier

« » [39].

Condition d'interférences constructives ou destructives en termes de différence de marche ou d'ordre d'interférences modifier

Elle se déduit des conditions d'interférences en termes de déphasage.

Condition d'interférences en termes de différence de marche modifier

On utilise « ».

Interférences constructives modifier

     La condition en termes de déphasage  mathématique [27] étant « » se réécrit « » soit

la condition d'interférences constructives en termes de différence de marche
« » [40] ou encore
« la différence de marche doit être un multiple “ entier relatif ” de longueur d'onde ».

Interférences destructives modifier

     La condition en termes de déphasage  mathématique [27] «  ou  » se réécrit «  ou  » soit

la condition d'interférences destructives en termes de différence de marche
« » [41] ou encore
« la différence de marche doit être égale à une demi-longueur d'onde augmentée d'un multiple “ entier relatif ” de longueur d'onde ».

Nature des franges lors d'une propagation bidimensionnelle modifier

     Une frange d'interférences constructives étant l'ensemble des points   tel que « ,   étant un entier relatif fixé »,
     Une frange d'interférences constructives est une « branche d'hyperbole de foyers   et  » [10]  à l'exception de la « frange d'interférences constructives à différence de marche nulle  ou à ordre d'interférences nul » laquelle est la « médiatrice de  »  ;

     une frange d'interférences destructives étant l'ensemble des points   vérifiant « ,   étant un entier relatif fixé »,
     une frange d'interférences destructives est aussi « branche d'hyperbole de foyers   et  » [10].

Nature des surfaces équiphases (ou de même état vibratoire) lors d'une propagation tridimensionnelle modifier

     Préliminaire : Dans le cas d'une propagation tridimensionnelle, un ensemble de points   à différence de marche fixée  ou à ordre d'interférences fixé  étant une surface et non plus une courbe, on ne parle plus de « frange d'interférences » mais de « surface équiphase [42] d'interférences ».

     Exposé : Une surface équiphase [42] d'interférences constructives étant l'ensemble des points   tel que « ,   étant un entier relatif fixé »,
           Exposé : Une surface équiphase d'interférences constructives est une « nappe d'hyperboloïde de révolution à deux nappes de foyers   et  » [43]  à l'exception de la « surface équiphase [42] d'interférences constructives à différence de marche nulle  ou à ordre d'interférences nul » laquelle est le « plan médiateur de  »  ;

     Exposé : une surface équiphase [42] d'interférences destructives étant l'ensemble des points   vérifiant « ,   étant un entier relatif fixé »,
           Exposé : une surface équiphase d'interférences destructives est aussi une « nappe d'hyperboloïde de révolution à deux nappes de foyers   et  » [43].

     Remarque : Toute coupe d'une surface équiphase [42] d'interférences constructives  ou destructives  par un plan quelconque contenant les sources   et  , c.-à-d.  , définissant une frange d'interférences constructives  ou destructives  du plan   est une « branche d'hyperbole du plan   de foyers   et  » [10]  à l'exception de la « frange d'interférences constructives à différence de marche nulle  ou à ordre d'interférences nul » laquelle est la « médiatrice de  » [44].

     Remarque : Toute coupe d'une surface équiphase [42] d'interférences constructives  ou destructives  par un plan quelconque   à la droite contenant les sources   et  , c.-à-d.  , définissant une frange d'interférences constructives  ou destructives  du plan   est une « cercle du plan   centré sur la droite contenant   et  » [45].

Condition d'interférences en terme d'ordre d'interférences modifier

On utilise « ».

Interférences constructives modifier

     La condition en termes de déphasage  mathématique [27] étant « » se réécrit « » soit

la condition d'interférences constructives en terme d'ordre d'interférences
« » [40] ou encore
« l'ordre d'interférences doit être un entier relatif ».

Interférences destructives modifier

     La condition en termes de déphasage  mathématique [27] «  ou  » se réécrit «  ou  » soit

la condition d'interférences destructives en terme d'ordre d'interférences
« » [41] ou encore
« l'ordre d'interférences doit être égal à un demi augmenté d'un “ entier relatif ” ».

Résultats fondamentaux modifier

Échelle de longueur du phénomène d'interférences et notion d'interfrange dans le plan d'observation, échelle angulaire modifier

Observation dans un plan transversal situé à une distance finie « d » des sources, cas où le plan d'observation est éloigné des sources modifier

 
Disposition relative des sources synchrones et du plan d'observation dans les interférences sur cuve à ondes

     On suppose que les sources synchrones et en phase   et   sont à une distance « » l'une de l'autre et que le plan transversal d'observation,   au plan vertical contenant les deux sources, en est séparé d'une distance « » ;
     on appelle   le milieu de  ,   étant l'intersection de la « médiatrice horizontale de  » [50] avec la « droite d'observation » [51] ;
     on repère le phénomène d'interférences le long de cette droite d'observation orientée selon  [52], le point   où on observe les interférences étant d'abscisse   ;

     partant de   où on observe une vibration d'amplitude maximale, on remarque   en se déplaçant le long de   dans le sens de ce dernier   que l'amplitude de vibration   jusqu'à un point   sans vibration, puis   jusqu'à   où la vibration est de nouveau d'amplitude maximale etc.  
      «  étant successivement les traces des franges d'interférences constructives d'ordre   sur la droite d'observation » [53] et
      «  les traces des franges d'interférences destructives d'ordre   sur la droite d'observation » [54] ;

     les positions successives où on observe une interférence constructive sont-elles réparties régulièrement ? La réponse est « NON » mais
     les positions successives où on observe une interférence constructive sont-elles réparties régulièrement ? « elles le sont néanmoins pratiquement si la distance et que l'on observe en restant au voisinage de c.-à-d. avec »,
     nous nous plaçons pour la suite dans les conditions d'observation suivantes « ».

Évaluation de la différence de marche pour une observation éloignée des sources modifier

     Tout d'abord on évalue le carré de chaque distance aux sources soit « » puis, formant la différence, on obtient « » [55] ;
     ensuite la différence de marche   s'évalue par  , soit « »  dans la mesure où   et   sont des infiniment petits de même ordre un, le produit des deux est un infiniment petit d'ordre deux [56] et par suite, pour déterminer le terme prépondérant de  , il suffira de chercher le terme prépondérant de   ;
     on poursuit en évaluant le terme prépondérant de   sachant que « », d'où     « » ;
     pour terminer on reporte le terme prépondérant de   dans l'expression de       soit finalement

« »  comme «  est un infiniment petit d'ordre un »   « » .

     Remarque : il était possible de déterminer directement la différence de marche   en formant le D.L. [57] de « » à l'ordre un des « infiniment petits   ou  » [58] soit «  à l'ordre un en   ou  » [59] d'où     soit finalement « ».

Position des points d'interférences constructives (ou d'interférences destructives) modifier

     Préliminaire : Par abus on pourra entendre « positions des franges  » mais dans l'expérience de la cuve à ondes il ne s'agit que de l'intersection des franges et de la droite d'observation.

     Exposé : Le « point   d'interférences constructives d'ordre  [60] a pour abscisse  » telle que la différence de marche correspondante vaut « » soit «   »  on remarque que ces points sont « régulièrement répartis », séparés les uns des autres de la longueur  ;

     Exposé : le « point   d'interférences destructives d'ordre  [60] a pour abscisse  » telle que la différence de marche correspondante vaut «   » soit « »  on remarque que ces points sont séparés des points d'interférences constructives les plus proches de [61] d'une part et d'autre part « régulièrement répartis », séparés les uns des autres de la longueur .

Échelle de longueur du phénomène d'interférences dans le plan d'observation, notion d'interfrange modifier

     Ayant remarqué que les points d'interférences constructives sont « régulièrement répartis » dans le plan d'observation et qu'il en est de même des points d'interférences destructives, la distance séparant deux points d'interférences constructives consécutifs  ou deux points d'interférences destructives consécutifs  définit l'« échelle de longueur caractérisant le phénomène d'interférences dans ce plan d'observation et s'écrit  ».

Échelle angulaire du phénomène d'interférences, lien avec l'échelle de longueur du phénomène d'interférences dans le plan d'observation modifier

 
Disposition relative des sources synchrones et du plan d'observation dans les interférences sur cuve à ondes

     On peut définir l'inclinaison   de la direction   relativement à celle de   et c'est en fonction de ce « paramètre angulaire » [62] que nous devons évaluer la différence de marche ;

     on évalue d'abord   en fonction de  , par « » où «  est la distance séparant   du milieu   de  »   « », que l'on reporte dans l'expression de   déterminée au début du paragraphe « évaluation de la différence de marche pour une observation éloignée des sources » plus haut dans ce chapitre [55] soit « » [63] ;

     on en déduit la différence de marche « » ou encore « »  dans la mesure où   et   sont des infiniment petits de même ordre un, le produit des deux est un infiniment petit d'ordre deux [56]   le terme prépondérant de   suffit à la détermination du terme prépondérant de   ;

     on poursuit en évaluant le terme prépondérant de   sachant que « » [64] soit, en mettant en facteur le terme prépondérant dans les expressions de   et de  , « » d'où     « » ;
     pour terminer on reporte le terme prépondérant de   dans l'expression de       soit finalement

« »  comme «  est un infiniment petit d'ordre un »   « » .

     Remarque : Il était possible de déterminer directement la différence de marche   en formant le D.L. [57] de « » à l'ordre un de l'« infiniment petit  » [65] soit «  à l'ordre un en  » [59] et, en faisant la différence de ces deux D.L. [57] à l'ordre un en  , « » soit finalement, en observant que « »   « »,

« ».

     Détermination de la direction des points d'interférences : Le point   d'interférences constructives d'ordre [60] est donc « dans la direction  » telle que la « différence de marche      » d'où « » ou, avec  ,

« » [66] ;

     Détermination de la direction des points d'interférences : le point   d'interférences destructives d'ordre [60] est « dans la direction  » telle que la « différence de marche    » soit « » ou, avec  ,

« »[66].

     Détermination de la direction des points d'interférences : Ayant remarqué que les points d'interférences constructives ont des directions régulièrement réparties et qu'il en est de même des points d'interférences destructives, l'écart angulaire séparant deux directions d'interférences constructives consécutives  ou deux directions d'interférences destructives consécutives  définit l'« échelle angulaire caractérisant le phénomène d'interférences et s'écrit     étant en  ».

     Lien entre les échelles angulaire et de longueur dans le plan d'observation du phénomène d'interférences : De la relation liant   et   définie dans le plan d'observation situé à la distance   du plan vertical des deux sources   et  , « » ou, avec  , «    étant en  » [67], on en déduit le « lien entre l'échelle angulaire et l'échelle de longueur dans le plan d'observation du phénomène d'interférences à savoir  » que l'on peut réécrire selon

« ».

Phénomène d'interférences de deux ondes acoustiques modifier

Modifications par rapport aux interférences de deux ondes mécaniques sur une cuve à ondes modifier

     Le milieu de propagation étant maintenant tridimensionnel et supposant toujours la propagation linéaire et non dispersive, le phénomène d'interférences est visible dans tout l'espace et les lieux d'observation des interférences constructives ou destructives  ne sont plus des courbes   comme cela était dans un milieu bidimensionnel   mais des surfaces ;

     on peut aisément prolonger   en adaptant si besoin est   tout ce qui a été vu lors de l'étude des interférences de deux ondes mécaniques sur la surface du liquide de la cuve à ondes.

Principaux résultats modifier

     La superposition, en   et à l'instant  , de deux ondes acoustiques issues des deux sources   et   synchrones et en phase, « » et «   » [68] avec « », «  étant la pulsation spatiale » et «  les distances respectives séparant   des sources   et  »,
     La superposition, donne une onde résultante « » avec « » [69], [70]
     La superposition, donne une onde résultante où le déphasage   est lié à la différence de marche   selon « » ou
     La superposition, donne une onde résultante où le déphasage   est lié à l'ordre d'interférences   selon « ».

     Conditions équivalentes d'interférences constructives : « »           « » [46]           « » [47] ;

     Conditions équivalentes d'interférences constructives : la 2ème condition se réécrivant « » soit encore, pour   entier relatif fixé [71], « », on en déduit que la surface d'interférences constructives d'ordre   est une « nappe d'hyperboloïde de révolution à deux nappes de foyers   et  » [43], la surface d'interférences constructives d'ordre   étant le plan médiateur de  .

     Conditions équivalentes d'interférences destructives : « »           « » [48]           « » [49] ;

     Conditions équivalentes d'interférences destructives : la 2ème condition se réécrivant « » soit, pour   entier relatif fixé [72], [73], « », on en déduit que la surface d'interférences destructives d'ordre   est aussi une « nappe d'hyperboloïde de révolution à deux nappes de foyers   et  » [43].

Dispositif expérimental modifier

 
Dispositif expérimental pour faire interférer deux ondes acoustiques ultrasonores synchrones

     On peut utiliser le dispositif expérimental schématisé ci-contre :

     deux émetteurs d'ultrasons alimentés par le même générateur de signaux sinusoïdaux réglé sur la fréquence     et écartés l'un de l'autre d'une distance   envoient des ondes acoustiques ultrasonores dans l'espace situé devant eux,

     ces ondes pouvant être captées par un récepteur d'ultrasons situé à une distance   des émetteurs ;

     un dispositif non représenté permet le déplacement transversal du récepteur  c.-à-d. parallèlement à la droite joignant les deux émetteurs  et
     un dispositif non représenté permet de repérer sa position sur une règle graduée fixe longue de   ;

     le récepteur, captant le signal résultant, le transforme en tension sinusoïdale de même fréquence dont l'amplitude est mesurée par un oscilloscope numérique, cette tension étant   à l'amplitude du signal résultant [74].

Résultats expérimentaux modifier

 
Franges d'interférences de deux ondes acoustiques ultrasonores synchrones dans un plan d'observation   aux deux émetteurs

     On appelle   le milieu du segment joignant les deux émetteurs et
     On appelle   la position centrale du récepteur, c.-à-d. l'intersection de la médiatrice du segment joignant les deux émetteurs avec le rail permettant de déplacer le récepteur, comme indiqués sur le schéma du paragraphe « dispositif expérimental » plus haut dans ce chapitre ;

     quand le récepteur est en position centrale on observe des interférences constructives  maximum d'amplitude  puis
     en déplaçant le récepteur d'un côté de    puis de l'autre , on observe une alternance « interférences destructives  minimum d'amplitude    interférences constructives » repérées par la mesure de l'amplitude de la tension   enregistrée par l'oscilloscope simultanément au repérage de la position   du récepteur ;

     on résume ces résultats sur un diagramme où   est en abscisse et   en ordonnée  voir ci-contre  :

  • entre   et   on observe huit interfranges d'où   soit « » ;
  • de   et de   on en déduit le rapport « » ; si on admet la validité de la formule théorique « » [75] on peut déduire de la valeur expérimentale de l'interfrange, la longueur d'onde des ondes acoustiques ultrasonores « » ;
  • on peut alors évaluer la célérité des ondes ultrasonores par     « » d'où
    on peut alors évaluer la célérité des ondes ultrasonores « » à comparer à «  à  » soit le même résultat à   près.

Notes et références modifier

  1. Produite par une lampe alimentée en « courant continu »   au sens historique c.-à-d. « courant permanent »    courant non alternatif afin d'éviter le phénomène stroboscopique que créerait un courant alternatif de fréquence  .
  2. La stroboscopie étant un moyen d'étudier « au ralenti » voire « à l'immobilité apparente » des mouvements périodiques rapides en utilisant la persistance rétinienne de l'œil de durée approximative de   ; on peut ainsi observer l'immobilité  respectivement le ralenti  d'un mouvement périodique rapide si la période des éclairs produits par l'éclairage stroboscopique est égale à  respectivement très légèrement différente de  la période du mouvement   ou est égale à  respectivement très légèrement différente d' un multiple entier de la période du mouvement ;
       pour que la persistance rétinienne joue un rôle il est nécessaire que chaque image imprimée sur la rétine soit encore présente lors de l'arrivée de l'image suivante c.-à-d. que la période des éclairs produits par éclairage stroboscopique soit inférieure à    ou que sa fréquence soit supérieure à  .
  3. Onde transversale encore qualifiée de circulaire car la célérité de propagation étant isotrope, les lignes d'onde  lignes de même phase  sont des cercles  on parle de lignes d'onde pour une propagation dans un milieu bidimensionnel et de surfaces d'onde pour une propagation dans un milieu tridimensionnel .
  4. Se dit de machine fonctionnant à l'air comprimé.
  5. Sur ces lignes les points de la surface du liquide vibrent avec un maximum d'amplitude ;
       si l'éclairage strosboscopique fige leur mouvement sur une crête d'amplitude maximale, cette dernière joue le rôle de système convergent pour la lumière  c.-à-d. de dioptre convergent  voir le paragraphe « dioptre » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » , lequel se comporte quasiment comme une lentille biconvexe  voir le paragraphe « exemple de systèmes dioptriques centrés : les lentilles sphériques (exemples de lentilles convergentes) » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » , leur position apparaît alors très lumineuse alors qu'un
       si l'éclairage strosboscopique figeant leur mouvement sur un creux d'amplitude maximale, ce dernier joue le rôle de système divergent pour la lumière  c.-à-d. de dioptre divergent  voir le paragraphe « dioptre » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » , lequel se comporte quasiment comme une lentille biconcave  voir le paragraphe « exemple de systèmes dioptriques centrés : les lentilles sphériques (exemples de lentilles divergentes) » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » , leur position apparaît sombre.
  6. Sur ces lignes les points de la surface du liquide ne vibrent pratiquement pas, leur position apparaît d'une luminosité uniforme et réduite.
  7. 7,0 et 7,1 C.-à-d. la différence de distance parcourue au point considéré par chaque onde depuis l'émission par la source correspondante ; ici ce sera la différence de marche de l'onde issue de   sur l'onde issue de  .
  8. 8,0 et 8,1 Avec   et  .
  9. 9,0 et 9,1 À condition que les amplitudes des ondes au point   soient les mêmes ; si les distances   et   restent voisines l'une de l'autre, ce sera quasiment le cas, mais si les distances deviennent assez différentes alors l'onde la plus éloignée de sa source aura une amplitude plus faible que l'onde la plus proche de sa source, ceci étant dû au fait que l'amplitude d'une onde circulaire est inversement proportionnelle à   c.-à-d. à la racine carrée de la distance séparant la source du point atteint  effet d'« étalement » de la puissance transportée par l'onde avec la distance parcourue depuis la source : la puissance émise par une onde se retrouve intégralement sur la ligne d'onde de longueur   et la puissance est proportionnelle au carré de l'amplitude  .
  10. 10,0 10,1 10,2 et 10,3 Une hyperbole de « foyers   et  , points distants de  », est l'« ensemble des points   du plan tel que   », l'excentricité de l'hyperbole étant définie par « » ;
       l'hyperbole possède un axe de symétrie   appelé « axe focal » et un centre de symétrie  , milieu de  , les deux points de l'hyperbole appartenant à l'axe focal définissent les sommets de cette dernière et sont à la distance du centre , enfin l'hyperbole possède deux asymptotes passant par   et situées symétriquement relativement à l'axe focal ;
       ceci constitue la définition « bifocale » d'une hyperbole, cas particulier de coniques vues dans le paragraphe « définition bifocale d'une hyperbole » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  11. Bien sûr on aurait pu prendre une forme en cosinus au lieu d'une forme en sinus ; les sources étant supposées vibrer en phase, le choix d'une phase initiale nulle n'est rien d'autre que le choix d'une origine des temps « celle-ci correspondant aux points   et   au repos ».
  12. Les ondes étant transversales.
  13. Ou norme commune des vecteurs d'onde   seule la norme est commune car la direction d'un vecteur d'onde étant la direction de propagation et celle-ci différant suivant la source, les vecteurs d'onde sont différents   on peut écrire « » et « ».
  14. On rappelle que l'amplitude d'une onde circulaire dépend du point atteint car théoriquement, elle est inversement proportionnelle à   c.-à-d. à la racine carrée de la distance séparant la source du point atteint, ceci résultant d'un effet d'« étalement » de la puissance transportée par l'onde avec la distance parcourue depuis la source : la puissance émise par une onde se retrouvant uniformément dispersée sur la ligne d'onde de longueur   soit une puissance reçue au point     à  , celle-ci étant proportionnelle au carré de l'amplitude, on en déduit bien que   est   à  .
  15. 15,0 15,1 15,2 15,3 15,4 15,5 et 15,6 Augustin Jean Fresnel (1788 - 1827) physicien français à qui on doit principalement l'explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière.
  16. Le diagramme de Fresnel doit être effectivement refait pour en déduire l'amplitude  et la phase initiale  de l'onde résultante, il ne suffit pas d'appliquer simplement les formules établies dans le paragraphe référencé.
  17. 17,0 17,1 17,2 et 17,3 On rappelle que  .
  18. 18,0 et 18,1 Sa détermination n'est toutefois pas utile pour l'explication des interférences, elle est donnée à titre documentaire.
  19. Le calcul par amplitude complexe doit être effectivement refait suivi de prise de module et d'argument pour en déduire l'amplitude  et la phase initiale  de l'onde résultante, il ne suffit pas d'appliquer simplement les formules établies dans le paragraphe référencé.
  20. Cette dernière modification obtenue en utilisant la formule de trigonométrie   appliquée avec   ; bien que cette dernière expression ait l'avantage d'être linéaire, il n'est pas utile de l'utiliser pour la suite de l'étude.
  21. Nous considérons les déterminations  principales  de chaque angle c.-à-d. la détermination  , la différence de ces déterminations appartient alors à   et la valeur absolue de la différence  .
  22. 22,0 et 22,1 On suppose  , mais le problème est évidemment symétrique par permutation des indices.
  23. En effet   mais   est   d'où  .
  24. Avec   et   permettant de mettre   en facteur.
  25. Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse, connu pour ses travaux en analyse mathématique ainsi qu'en mécanique des fluides, optique et astronomie, considéré comme l'un des plus grands et plus prolifiques mathématiciens de tous les temps.
  26. Celle correspondant à   appliquée à  .
  27. 27,0 27,1 27,2 27,3 27,4 27,5 27,6 et 27,7 Ceci étant le déphasage que je qualifie de « mathématique », pour le distinguer du déphasage réel  le seul observable  que je qualifie de « physique ».
  28. 28,0 28,1 28,2 et 28,3 Il s'agit ici du déphasage « physique ».
  29. 29,0 29,1 et 29,2 Onde Progressive Harmonique.
  30. La puissance transportée est proportionnelle au carré de l'amplitude, si elle reste constante, il en est de même de l'amplitude.
  31. On peut encore dire que la puissance transportée reçue par le cercle de rayon   à l'instant  , a été émise par la source à l'instant  .
  32. La circonférence du « cercle d'onde » étant  .
  33. La puissance transportée par unité de longueur de cercle d'onde étant   au carré de l'amplitude, si la puissance   comme  , l'amplitude   comme  .
  34. On peut encore dire que la puissance transportée reçue par la sphère de rayon   à l'instant  , a été émise par la source à l'instant  .
  35. L'aire de la « sphère d'onde » étant    voir le paragraphe « exemples d'aire de surface classique (aire d'une sphère de rayon R) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » .
  36. La puissance transportée par unité de surface de sphère d'onde étant   au carré de l'amplitude, si la puissance   comme  , l'amplitude   comme  .
  37. Si on néglige l'« étalement » de la puissance transportée par les ondes avec la distance parcourue depuis leur source on a   et   dont on déduit   ;
       si on tient compte de cet « étalement » on a aussi   sauf cas très particulier où on observe un effet local de compensation.
  38. Ce résultat s'appliquant encore au cas de sources synchrones et en phase émettant des signaux de même amplitude mais dans un milieu bidimensionnel  ou tridimensionnel  en tenant compte de l'« étalement de l'onde avec la distance parcourue depuis la source ».
  39. Attention le signe « » n'apparaît que si on détermine le décalage de l'onde   sur l'onde   dans les trois définitions « déphasage, différence de marche et ordre d'interférences »   on peut bien sûr changer les trois simultanément et définir le décalage de l'onde   sur l'onde  .
  40. 40,0 et 40,1 On a posé   pour simplifier le résultat.
  41. 41,0 et 41,1 On a posé   pour simplifier le résultat.
  42. 42,0 42,1 42,2 42,3 42,4 et 42,5 Appellation personnelle pour traduire un même état vibratoire dans un phénomène d'interférences.
  43. 43,0 43,1 43,2 et 43,3 Un hyperboloïde de révolution à deux nappes de « foyers   et  , points distants de  » est l'« ensemble des points   de l'espace tridimensionnel tel que     », l'excentricité de l'hyperboloïde de révolution à deux nappes étant définie par « » ;
       l'hyperboloïde à deux nappes possède un axe de révolution   appelé « axe focal » et un centre de symétrie  , milieu de  , les deux points de l'hyperboloïde de révolution à deux nappes appartenant à l'axe focal définissent les sommets de ce dernier et sont à la distance du centre , enfin l'hyperboloïde à deux nappes possède un cône asymptotique passant par   ayant l'axe focal comme axe de révolution ;
       cet hyperboloïde de révolution à deux nappes est engendré en faisant tourner l'hyperbole de « foyers   et   et d'excentricité  » autour de l'axe focal   de cette dernière, celle-ci définissant donc la méridienne de l'hyperboloïde à deux nappes d'axe de révolution    revoir la définition « bifocale » d'une hyperbole, cas particulier de coniques, dans le paragraphe « définition bifocale de l'hyperbole » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » .
  44. En effet, la frange d'interférences constructives  ou destructives  du plan   se confond avec la méridienne contenue dans ce plan engendrant, par révolution autour de  , la surface équiphase d'interférences constructives  ou destructives  c.-à-d. engendrant la « nappe d'hyperboloïde de révolution à deux nappes de foyers   et   correspondante »  ou le plan médiateur de   quand la différence de marche est nulle .
  45. En effet, la frange d'interférences constructives  ou destructives  du plan   se confond avec le parallèle  au sens géographique  contenue dans ce plan correspondant à une coupe de la surface équiphase d'interférences constructives  ou destructives  c.-à-d. une coupe de la « nappe d'hyperboloïde de révolution à deux nappes de foyers   et   selon un plan   à l'axe de révolution  ».
  46. 46,0 et 46,1 Ou « ».
  47. 47,0 et 47,1 Ou « ».
  48. 48,0 et 48,1 Ou « ».
  49. 49,0 et 49,1 Ou « ».
  50. La médiatrice de   contenue dans la surface du liquide est encore la frange principale d'interférences constructives c.-à-d. la frange d'ordre d'interférences nul.
  51. C.-à-d. la trace du plan d'observation sur la surface de la cuve à ondes.
  52. Le sens   de  , rapporté par translation sur la droite  , étant de   vers  .
  53. Et «  les traces des franges d'interférences constructives d'ordre   en se déplaçant dans l'autre sens sur la droite d'observation ».
  54. Et «  les traces des franges d'interférences destructives d'ordre   en se déplaçant dans l'autre sens sur la droite d'observation ».
  55. 55,0 et 55,1 Le caractère « observation éloignée des sources » c.-à-d. «  et  » n'ayant pas encore été utilisé, ceci est donc valable quel que soit  .
  56. 56,0 et 56,1 Voir le paragraphe « infiniment petits d'ordres successifs » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  57. 57,0 57,1 et 57,2 Développement Limité.
  58. Par rapport aux infiniment petits d'ordre un «  et  », «  et  » sont des infiniment petits d'ordre deux mais la formation des D.L. de   et de   on les considère d'ordre un  
  59. 59,0 et 59,1 Voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » appliqué à   à l'ordre un en l'infiniment petit   soit   avec   dans le cas présent.
  60. 60,0 60,1 60,2 et 60,3   est un entier relatif.
  61. Ce qui signifie que   est au milieu de  .
  62. Paramètre angulaire   se substituant au paramètre linéaire   précédent.
  63. Expression valable que   soit grand ou non relativement à   et  .
  64. On a utilisé ici « » soit encore « » voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit scalaire de deux vecteurs (autre forme de la définition intrinsèque) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  65. L'infiniment petit « » étant d'ordre deux devra donc être éliminé  
  66. 66,0 et 66,1 En effet, quand un angle   exprimé en   est petit,  .
  67. En effet, quand un angle   exprimé en   est petit,  .
  68. On aurait pu conserver la forme sinusoïdale des ondes, ce choix étant a priori arbitraire.
  69. Les amplitudes et les phases initiales dépendant du point   mais la dépendance est volontairement omise pour simplifier l'écriture.
  70. On rappelle que si l'on tient compte de l'étalement de l'onde avec la distance   à la source, l'amplitude d'une onde tridimensionnelle varie comme   et non comme   comme c'est le cas pour une onde bidimensionnelle.
  71. Lequel n'est rien d'autre que l'ordre d'interférences.
  72. Lequel n'est rien d'autre que la partie entière de l'ordre d'interférences.
  73. À ne pas confondre avec l'ordre d'interférences tronqué à l'unité ; en effet si les deux sont confondus pour un nombre positif, ce n'est pas le cas pour un nombre négatif par exemple   a pour partie entière   et pour valeur tronquée à l'unité  .
  74. Le récepteur utilisé ici donne une réponse   au signal acoustique, il n'en est pas de même de l'oreille qui donne une réponse   à l'énergie moyenne reçue c.-à-d.   au carré de l'amplitude du signal  à condition bien sûr que le signal soit dans le domaine audible, ce qui n'est évidemment pas le cas ici .
  75. Cette formule est valable si   et  , or si le rapport   autorise de considérer   à   près,
       Cette formule est valable si   et  , or si le rapport     l'application de la condition   est plus que douteuse aux extrémités de la règle graduée.