En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Propagation d'un signal : Ondes stationnaires mécaniques Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Propagation d'un signal : Ondes stationnaires mécaniques », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Explication de la résonance d'ondes stationnaires sur une corde de Melde en évaluant les réflexions sur la poulie et le vibreur sans ou avec cœfficients d'atténuation
On considère l'expérience classique de la corde de Melde[1] tendue horizontalement selon l'axe entre un vibreur [2] engendrant un mouvement transversal et On considère l'expérience classique de la corde de Melde tendue horizontalement selon l'axe entre une poulie sur laquelle la corde s'appuie pour retenir un objet de masse [3], On considère l'expérience classique de la corde de Melde l'axe de la poulie étant situé à la distance du vibreur et la tension de la corde étant telle que son point de contact avec la poulie reste fixe ;
avec cette réflexion sur le vibreur on obtient un nouvelle onde se propageant vers la poulie, onde qui se réfléchit sur en une onde revenant vers et la superposition des ondes et donne une nouvelle onde résultante stationnaire qu'il conviendra d'évaluer[6] mais avec cette réflexion sur le vibreur la superposition des deux ondes stationnaires ne satisfaisant pas à la C.A.L[4]. imposée par le vibreur en , il est nécessaire d'envisager une nouvelle réflexion sur le vibreur pour que le mouvement de ce dernier reste ;
avec cette nouvelle réflexion sur le vibreur on obtient un nouvelle onde se propageant vers la poulie, onde qui se réfléchit sur en une onde revenant vers et la superposition des ondes et donne une nouvelle onde résultante stationnaire qu'il conviendra d'évaluer[6] mais avec cette nouvelle réflexion sur le vibreur la superposition des trois ondes stationnaires ne satisfaisant pas à la C.A.L[4]. imposée par le vibreur en , il est nécessaire d'envisager une nouvelle réflexion sur le vibreur pour que le mouvement de ce dernier reste ;
etc
Le but de cet exercice est de déterminer l'onde résultante, superposition des 1ers couples de réflexions sur la poulie et le vibreur «» où « est l'onde stationnaire sinusoïdales superposant l'onde se propageant vers après réflexions sur et l'onde se propageant vers après réflexions sur », puis Le but de cet exercice est de rechercher la condition de résonance d'une telle onde.
Nous ferons tout d'abord l'étude en considérant les réflexions parfaites c'est-à-dire sans atténuation de l'amplitude puis nous reprendrons l'étude Nous ferons tout d'abord l'étude en considérant que la réflexion sur se fait avec un cœfficient de réflexion et celle sur avec un cœfficient de réflexion .
Étude du cas de réflexions parfaites sur la poulie et le vibreur
Rappeler la démarche permettant d'établir le « signal au point et à l'instant de l'onde réfléchie une 1ère fois sur le vibreur » à partir du Rappeler la démarche permettant d'établir le « signal au même point et au même instant de l'onde réfléchie sur la poulie ».
Solution
Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» se réécrit, en arrivant sur , «», Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» il y est réfléchi en «» puis Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» il se propage en s'éloignant de selon «» se réécrivant Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» il se propage en s'éloignant de selon «» ;
cette onde de signal, au point et à l'instant , «» se réécrit, arrivant en «», cette onde de signal, au point et à l'instant , «» se réfléchit sur le vibreur en «» puis cette onde de signal, au point et à l'instant , «» se propage en s'éloignant de selon «» se réécrivant cette onde de signal, au point et à l'instant , «» se propage en s'éloignant de selon «», d'où
l'expression du signal, au point et à l'instant , de l'onde réfléchie une 1ère fois sur le vibreur «».
Expression de l'onde stationnaire, superposition de l'onde (r') et de sa réfléchie (r’’) sur la poulie
Remarquant que se déduit de par simple déphasage, déterminer sans calcul le signal de l'onde résultante, superposition de l'onde et de sa réfléchie sur la poulie, à partir de l'expression de .
Solution
Remarquant que se déduit de par un simple déphasage égal à [7], il en découle le signal de l'onde résultante à partir de l'expression de par ajout du déphasage soit
Itérer le procédé utilisé précédemment pour obtenir le signal de l'onde résultante superposant l'onde se propageant vers après réflexions sur et l'onde se propageant vers après réflexions sur à partir de .
Solution
Itérant le procédé exposé précédemment on déduit le signal de l'onde résultante superposant l'onde se propageant vers après réflexions sur et l'onde se propageant vers après réflexions sur à partir de par ajout du déphasage soit
«».
Expression de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie
Exprimer le signal de l'onde résultante au point et à l'instant , superposition des 1ers couples d'ondes stationnaires successives après réflexions sur la poulie et sur le vibreur «» ;
vérifier qu'elle peut s'écrire sous la forme «» ou vérifier qu'elle peut s'écrire sous la forme «» en posant «».
Solution
Le signal de l'onde résultante au point et à l'instant , superposition des 1ers couples d'ondes stationnaires successives après réflexions sur la poulie et sur le vibreur «» se réécrit selon «» soit, après mise en facteur de la partie commune à tous les termes de la somme
«» ce qui est bien de la forme «» avec «» ou encore «» en posant «».
Évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie
Dans le but d'évaluer nous introduisons la grandeur instantanée complexe dont est la partie imaginaire, puis Dans le but d'évaluer nous introduisons l'amplitude complexe telle que ;
vérifier que est la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » de 1er terme et de raison on explicitera le 1er terme et la raison ;
vérifier que est la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » en déduire une expression simplifiée de puis
vérifier que est la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » déterminer son module et vérifier que est la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » déterminer son argument , dans le but de terminer l'évaluation de et celle du signal de l'onde résultante terminer l'évaluation de et celle du signal de l'onde résultante .
Solution
Pour évaluer nous introduisons la grandeur instantanée complexe dont est la partie imaginaire, puis Pour évaluer nous introduisons l'amplitude complexe «» obtenue après simplification de par , soit encore Pour évaluer nous introduisons l'amplitude complexe « Pour évaluer nous introduisons l'amplitude complexe «»[8] soit finalement, en reconnaissant la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique de 1er terme et de raison », Pour évaluer nous introduisons l'amplitude complexe «»[9] soit, en simplifiant le quotient du 2ème facteur par mise en facteur de au numérateur et de au dénominateur pour faire apparaître, respectivement au numérateur et au dénominateur, la formule d'Euler[10] relative au sinus[11] dans le facteur restant Pour évaluer nous introduisons l'amplitude complexe «» soit encore Pour évaluer nous introduisons l'amplitude complexe «» et finalement Pour évaluer nous introduisons l'amplitude complexe «» ;
Pour évaluer de l'expression de l'amplitude complexe «» nous en déduisons Pour évaluer de l'expression de son module «» ainsi que Pour évaluer de l'expression de son argument «» ;
Pour évaluer finalement «» et le signal de l'onde résultante s'écrit selon «».
Étude de l'onde stationnaire résultante obtenue après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie
Vérifier que l'onde résultante de signal obtenu dans la « solution de l'évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie » plus haut dans cet exercice, Vérifier que l'onde résultante est effectivement stationnaire en déterminant la position des nœuds et des ventres puis Vérifier que l'onde résultante est effectivement stationnaire en constatant que les points d'un même fuseau vibrent en phase, Vérifier que l'onde résultante est effectivement stationnaire en constatant que les points situés de part et d'autre d'un même nœud vibrant en opposition de phase ;
« Les positions des nœuds de l'onde résultante de signal [13] sont déterminées par les abscisses telles que » soit « Les positions des nœuds de l'onde résultante «» ou encore «» c'est-à-dire les mêmes positions que celles trouvées avec la seule onde stationnaire ;
« celles des ventres de cette onde résultante de signal [13] ont une abscisse vérifiant » soit « celles des ventres de cette onde résultante «» ou encore «» c'est-à-dire, là encore, les mêmes positions que celles trouvées avec la seule onde stationnaire ; enfin nous remarquons que
« les points d'un même fuseau correspondant à de même signe vibrent avec la même phase » car cette dernière est indépendante de et que « les points situés de part et d'autre d'un même nœud correspondant à de signe contraire vibrent en opposition de phase », le déphasage étant de ;
l'« amplitude aux ventres étant »[14] a un « dénominateur s'annulant pour les pulsations spatiales telles que » correspondant à la « condition de résonance » telle qu'elle a été déterminée au paragraphe « conditions de résonance (c'est-à-dire conditions d'interférences constructives des divers systèmes d'onde stationnaires sinusoïdales) » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » en effet, avec , en remarquant que l'« amplitude aux ventres étant » a un « dénominateur s'annulant pour ces pulsations spatiales annulant aussi le numérateur car avec , nous conduisent à une forme indéterminée dont la levée qu'il n'était pas demandé de faire fournie une « très grande » [15] amplitude aux ventres.
l'« amplitude aux ventres étant » a un « dénominateur s'annulant pour Additif : pour lever l'indétermination on se place au voisinage d'une condition de résonance c'est-à-dire au voisinage de telle que en posant « avec » dont on déduit, en multipliant par , «» en effet car est un nombre entier fini, dont on tire [16] d'où, en faisant le rapport de ces deux approximations et par suite une amplitude aux ventres approximativement égale à à la résonance des ondes stationnaires.
Étude du cas où les réflexions sur la poulie et le vibreur se font respectivement avec un cœfficient de réflexion ρ et ρ'
Établir l'expression de l'onde réfléchie sur la poulie de signal au point et à l'instant sachant que l'onde réfléchie en se déduit de l'onde incidente au même point [17] par «» puis
déterminer le signal de l'onde résultante , superposition de l'onde incidente et de l'onde réfléchie sur et le mettre sous la forme déterminer le signal «» en explicitant l'amplitude «» et la phase «» [18] ;
vérifier qu'il existe toujours et aux mêmes positions, des ventres de vibration mais que vérifier qu'il existe toujours et aux mêmes positions, les « nœuds sont remplacés par des positions de vibration d'amplitude minimale » [19] d'une part et que vérifier qu'il existe toujours et aux mêmes positions, les points d'un même « fuseau » ne vibrent plus rigoureusement en phase d'autre part.
Solution
Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» se réécrit, en arrivant sur , «», Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» il y est réfléchi en «» puis Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» il se propage en s'éloignant de selon «» se réécrivant Le signal, au point et à l'instant , de l'onde incidente , à savoir «» il se propage en s'éloignant de selon «» ;
la superposition de l'onde réfléchie sur la poulie et l'onde incidente étant de signal, au point et à l'instant , «» c'est-à-dire la somme de deux fonctions sinusoïdales du temps d'amplitudes différentes, nous pouvons l'évaluer par amplitude complexe[20]ou par « diagramme de Fresnel[21] »[22] ; ci-dessous nous choisissons la méthode de l'amplitude complexe
Les grandeurs instantanées complexes étant d'amplitude complexe et Les grandeurs instantanées complexes étant d'amplitude complexe , la grandeur instantanée complexe associée à la somme est d'amplitude complexe la grandeur instantanée complexe associée à la somme est d'amplitude complexe ;
de l'amplitude complexe de la grandeur instantanée complexe associée au signal de l'onde on en déduit
de l'amplitude complexe l'amplitude de ce dernier en prenant le module de l'amplitude complexe soit «»[23] dans laquelle [23],[24] d'où ou, après développement, et finalement, en utilisant la formule d'Euler[10] relative au cosinus[11]
«» puis
de l'amplitude complexe la phase de ce dernier en prenant l'argument de l'amplitude complexe soit «»[25]pour déterminer l'argument d'une somme de complexes, il est judicieux de mettre cette somme sous forme algébrique[26] d'où la forme algébrique de la somme «» dont on peut déduire l'argument[27] d'où de l'amplitude complexe la phase telle que [28] ou encore de l'amplitude complexe la phase telle que «» ;
le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour « pseudo-amplitude » et le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour « phase telle que », le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour pseudo amplitude de « pulsation spatiale double de la pulsation spatiale de l'onde incidente » donc le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour pseudo amplitude de « période spatiale égale à la moitié de la période spatiale de l'onde incidente » d'où le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour les mêmes valeurs de « pseudo-amplitude » tous les [29], le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « maximale aux ventres pour » ou le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « maximale aux ventres telle que ou encore le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « maximale aux ventres telle que «» le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « maximale aux ventres positions identiques à celles qu'on a avec des réflexions idéales[30] et le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « minimale aux points pour » ou le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « minimale aux points telle que ou encore le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « minimale aux points telle que «», le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « minimale aux points que l'on qualifiera de « pseudo-nœuds »[31] le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour celle-ci étant « minimale aux points positions identiques à celles qu'on a avec des réflexions idéales[32] ;
le signal de l'onde résultante s'écrivant «» a pour la phase initiale dépendant de , il ne s'agit pas rigoureusement d'ondes stationnaires, les points entre deux « pseudo-nœuds »[31] consécutifs ne vibrant pas a priori rigoureusement en phase[33]
Étude de l'onde réfléchie (r') sur le vibreur ainsi que de l'onde résultante (2), superposition de l'onde (r') et de sa réfléchie sur la poulie (r")
Établir l'expression de l'onde réfléchie sur le vibreur de signal au point et à l'instant sachant que l'onde réfléchie sur le vibreur en se déduit de l'onde réfléchie sur la poulie au même point [34] par «» puis
vérifier que l'onde réfléchie sur le vibreur se déduit de l'onde incidente en multipliant l'amplitude de vibration du vibreur par un facteur à préciser et vérifier que l'onde réfléchie sur le vibreur se déduit de l'onde incidente en ajoutant à la phase initiale une valeur également à préciser ;
déterminer le signal de l'onde résultante , superposition de l'onde réfléchie sur le vibreur de signal et de sa réfléchie sur la poulie de signal [35] c'est-à-dire déterminer le signal et le mettre sous la forme déterminer le signal «» en explicitant l'amplitude «» et la phase «» [36] ;
vérifier que se déduit de par un facteur multiplicateur à préciser il existe donc, aux mêmes positions, des ventres de vibration ainsi que des points de vibration d'amplitude minimale[19]se substituant aux nœuds des ondes stationnaires dans le cas de réflexion parfaite et
vérifier que se déduit de par un terme additif à préciser là encore les points d'un même « fuseau » ne vibrent plus rigoureusement en phase.
Solution
Le signal, au point et à l'instant , de l'onde , à savoir «» se réécrit, en arrivant sur le vibreur , «», Le signal, au point et à l'instant , de l'onde , à savoir «» il y est réfléchi en «» puis Le signal, au point et à l'instant , de l'onde , à savoir «» il se propage en s'éloignant de selon «» se réécrivant Le signal, au point et à l'instant , de l'onde , à savoir «» c'est-à-dire le signal de l'onde en et à l'instant , réfléchie une 1ère fois sur le vibreur ;
Le signal, au point et à l'instant , de l'onde , à savoir l'onde se propageant dans le même sens que l'onde incidente a un signal se déduisant de celui de cette dernière Le signal, au point et à l'instant , de l'onde , à savoir l'onde se propageant dans le même sens que l'onde incidente a un signal en remplaçant « par » et Le signal, au point et à l'instant , de l'onde , à savoir l'onde se propageant dans le même sens que l'onde incidente a un signal en remplaçant « par » et par suite le signal de l'onde résultante «» peut se déduire de celui de l'onde résultante «» par les mêmes transformations, c'est-à-dire le signal de l'onde résultante «» peut se déduire en remplaçant « par » dans pour obtenir et le signal de l'onde résultante «» peut se déduire en remplaçant « par » dans pour obtenir ce qui conduit à :
le signal de l'onde résultante l'expression de « pseudo-amplitude »[37] c'est-à-dire «» les positions des ventres de vibration de l'onde résultante sont les mêmes que celles des ventres de vibration de l'onde résultante ainsi que les points de vibration d'amplitude minimale[19]lesquels se substituent aux nœuds des ondes stationnaires dans le cas de réflexion parfaitetoutefois l'amplitude aux ventres et celle aux « pseudo-nœuds »[31] de l'onde résultante sont respectivement «» et «» et le signal de l'onde résultante celle de « phase initiale avec »[38] c'est-à-dire «» mais la phase initiale dépendant de de la même façon que , il ne s'agit pas rigoureusement d'ondes stationnaires, les points entre deux « pseudo-nœuds »[31] consécutifs ne vibrant pas a priori en phase
Itérer le procédé exposé précédemment pour obtenir le signal de l'onde résultante superposant l'onde se propageant vers après réflexions sur et l'onde se propageant vers après réflexions sur à partir de .
Solution
Itérant le procédé exposé précédemment on déduit « le signal de l'onde résultante superposant l'onde se propageant vers après réflexions sur et l'onde se propageant vers après réflexions sur » à partir de «» Itérant le procédé exposé précédemment on déduit «en multipliant l'expression de par pour obtenir et Itérant le procédé exposé précédemment on déduit «en ajoutant à l'expression de le déphasage pour obtenir soit :
Itérant le procédé exposé précédemment on déduit «pour « pseudo-amplitude »[37] les positions des ventres de vibration de l'onde résultante sont les mêmes que celles des ventres de vibration de l'onde résultante ainsi que les points de vibration d'amplitude minimale[19]lesquels se substituent aux nœuds des ondes stationnaires dans le cas de réflexion parfaitel'amplitude aux ventres et celle aux « pseudo-nœuds »[31] de l'onde résultante étant respectivement «» et «» et
Itérant le procédé exposé précédemment on déduit «pour « phase initiale avec Itérant le procédé exposé précédemment on déduit « pour « phase initiale »[38] la phase initiale dépendant de de la même façon que , il ne s'agit pas rigoureusement d'ondes stationnaires, les points entre deux « pseudo-nœuds »[31] consécutifs ne vibrant pas a priori en phase
Expression de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie
Exprimer le signal de l'onde résultante au point et à l'instant , superposition des 1ers couples d'ondes « pseudo-stationnaires »[39] successives après réflexions sur la poulie et sur le vibreur «» ;
vérifier qu'elle peut s'écrire sous la forme «» vérifier qu'elle peut s'écrire sous la forme «dans laquelle et sont respectivement l'amplitude et la phase initiale de l'onde « pseudo-stationnaire »[39][37],[38].
Solution
Le signal de l'onde résultante au point et à l'instant , superposition des 1ers couples d'ondes « pseudo-stationnaires »[39] successives après réflexions sur la poulie et sur le vibreur «» se réécrit selon «» soit, avec «»[40]
«» dans lequel «» et « avec ».
Évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie
Pour évaluer [37],[38] nous introduisons la grandeur instantanée complexe dont est la partie réelle c'est-à-dire telle que , la grandeur instantanée complexe étant de forme suivante Pour évaluer [37],[38] dans laquelle est l'amplitude complexe associée de forme Pour évaluer [37],[38] ;
Pour évaluer étant à la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » de 1er terme et de raison à expliciter, Pour évaluer étant à la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » en déduire une expression simplifiée de puis Pour évaluer étant à la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » déterminer son module et Pour évaluer étant à la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » déterminer son argument , dans le but de Pour évaluer étant à la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique » terminer l'évaluation de «».
Vérifier que la position des points d'amplitude maximale c'est-à-dire la position des ventrespréciser la valeur de l'amplitude aux ventres ainsi que Vérifier que la celle des points d'amplitude minimale c'est-à-dire celle des « pseudo-nœuds »[31]préciser la valeur de l'amplitude minimale Vérifier que la position des points d'amplitude maximale sont les mêmes que celles obtenues dans le cas où les réflexions sont parfaites[41] mais
Vérifier que l'onde résultante avec réflexions non parfaites ne peut être qualifiée de « stationnaire » car l'amplitude aux points d'amplitude minimale n'est pas nulle ce sont des « pseudo-nœuds »[31] et Vérifier que l'onde résultante avec réflexions non parfaites ne peut être qualifiée de « stationnaire » car les points d'un « même fuseau » ne vibrent pas rigoureusement en phase d'où Vérifier que l'onde résultante avec réflexions non parfaites sa qualification de « pseudo-stationnaire »[39].
Solution
Pour évaluer «»[37],[38] nous introduisons la grandeur instantanée complexe dont est la partie réelle c'est-à-dire telle que , à savoir Pour évaluer «»[37],[38] ou encore «» avec l'amplitude complexe associée Pour évaluer «» «»[37],[38] ou encore
Pour évaluer «» «»[37],[38] c'est-à-dire la « somme des 1ers termes d'une suite géométrique de 1er terme et de raison » d'où Pour évaluer «» «»[9],[37],[38] ;
Pour évaluer «» de l'expression de l'amplitude complexe «»[37],[38] nous en déduisons Pour évaluer «» de l'expression de son module «[37] Pour évaluer «» de l'expression de son module «[37],[23] Pour évaluer «» de l'expression de son module «[37],[24] Pour évaluer «» de l'expression de son module «»[37],[11] Pour évaluer «» de l'expression de son module finalement «» ainsi que
Pour évaluer «» de l'expression de son argument «»[38],[25]en effet pour déterminer l'argument d'une somme de complexes, il est judicieux de mettre cette somme sous forme algébrique[26] soit, étant à d'où et par suite s'exprime sous forme d'un arctangente[42],[27] d'où Pour évaluer «» de l'expression de son argument «»[38],[25] soit Pour évaluer «» de l'expression de son argument finalement « dans laquelle Pour évaluer «» de l'expression de son argument finalement « est tel que » d'où
Pour évaluer «» de l'expression de « dans laquelle Pour évaluer «» de l'expression de « et Pour évaluer «» de l'expression de «» avec Pour évaluer «» de l'expression de « tel que ».
Les points d'amplitude maximale sont d'abscisse vérifiant « maximale maximale » c'est-à-dire «» ou «» soit «» ou, avec , «» c'est-à-dire la même abscisse que celle des ventres de vibration dans le cas de réflexions parfaites[41],[43], l'amplitude aux ventre valant «»[44] ainsi que
les points d'amplitude minimale sont d'abscisse vérifiant « minimale minimale » c'est-à-dire «» ou «» soit «» ou, avec , «» c'est-à-dire la même abscisse que celle des nœuds de vibration dans le cas de réflexions parfaites[41],[45], l'amplitude aux « pseudo-nœuds »[31] valant «»[46] ;
la phase dépendant de par « avec », la phase dépendant de les points entre deux « pseudo-nœuds »[31] consécutifs ne vibrent pas a priori en phase, de plus les points d'abscisse étant d'amplitude non nulle par «» les points d'abscisse étant d'amplitude non nulle sont des « pseudo-nœuds »[31] et non des nœuds,
d'où le qualificatif de « pseudo-stationnaire »[39] donné à l'onde résultante étudiée.
Évaluation de l'onde résultante superposant les n 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires successives après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie dans la condition où on observerait la résonance si les réflexions étaient parfaites
Nous nous proposons de simplifier l'expression de [47] dans la « condition de résonance de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes stationnaires successives après (n - 1) réflexions parfaites sur le vibreur et n sur la poulie »[41] en admettant que cette condition traduit, dans le cas de réflexions non parfaites, une « hypothétique résonance »[48] ;
Nous nous proposons de simplifier l'expression de l'amplitude de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires[39] successives après réflexions sur le vibreur et sur la poulie dans la « condition d'hypothétique résonance »[48] et
Nous nous proposons de simplifier celle de la phase de cette onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires[39] successives après réflexions sur le vibreur et sur la poulie dans cette même « condition d'hypothétique résonance »[48] puis
Nous nous proposons de réécrire l'expression de dans cette même « condition d'hypothétique résonance »[48].
Solution
Nous plaçant dans la condition de résonance établie précédemment avec des réflexions successives sur la poulie et le vibreur idéales c'est-à-dire «», nous pouvons réécrire les expressions de
l'amplitude de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires[39] successives après réflexions sur le vibreur et sur la poulie avec «» selon «»[47] soit «» et
la phase de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires[39] successives après réflexions sur le vibreur et sur la poulie avec «» selon « avec tel que » soit « avec tel que ».
Finalement l'expression du signal de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes pseudo-stationnaires[39] successives après réflexions sur le vibreur et sur la poulie sous la « condition d'hypothétique résonance »[48] est «[47] avec ».
Étude de l'onde résultante obtenue après (n - 1) réflexions sur le vibreur et n sur la poulie dans la condition où on observerait la résonance si les réflexions étaient parfaites
préciser l'amplitude aux ventres et celle aux « pseudo-nœuds »[31] dans la « condition d'hypothétique résonance »[48]c'est-à-dire la « condition de résonance de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes stationnaires successives après réflexions parfaites sur le vibreur et sur la poulie »[41] et
préciser leur limite respective quand le nombre de réflexions sur la poulie est très grand[49]théoriquement infini.
Solution
L'onde obtenue en superposant les 1ers couples d'ondes « pseudo-stationnaires »[39] successives après réflexions non parfaites sur le vibreur et sur la poulie étant « pseudo-stationnaire »[39],[47] et
« ses ventres étant d'abscisse c'est-à-dire la même abscisse que celle des ventres de vibration dans le cas de réflexions parfaites[41] d'amplitude de vibration »[47] ainsi que
« ses “ pseudo-nœuds”[31] d'abscisse c'est-à-dire la même abscisse que celle des nœuds de vibration dans le cas de réflexions parfaites[41] d'amplitude de vibration »[47],
le report de la « condition d'hypothétique résonance »[48]c'est-à-dire la « condition de résonance de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes stationnaires successives après réflexions parfaites sur le vibreur et sur la poulie »[41] nous donne les valeurs suivantes pour l'amplitude de vibration des points particuliers : le report de la « condition d'hypothétique résonance » ventres sous « condition d'hypothétique résonance »[48] dans laquelle soit soit, après simplification, le report de la « condition d'hypothétique résonance » ventres sous « condition d'hypothétique résonance » «» et le report de la « condition d'hypothétique résonance » « pseudo-nœuds »[31] sous « condition d'hypothétique résonance »[48] dans laquelle soit soit, après simplification, le report de la « condition d'hypothétique résonance » « pseudo-nœuds » sous « condition d'hypothétique résonance » «» ;
quand le nombre de réflexions sur la poulie devient très grand[49]théoriquement infini, « étant », et par suite quand le nombre de réflexions sur la poulie devient très grand l'amplitude aux ventres devient «» et quand le nombre de réflexions sur la poulie devient très grand celle aux « pseudo-nœuds »[31] «».
Évaluation des cœfficients de réflexion sur la poulie et sur le vibreur
Expérimentalement la mesure de l'« amplitude aux ventres » donnant la valeur de «» et Expérimentalementcelle de l'« amplitude aux “ pseudo-nœuds ”[31] » la valeur de «»,
Expérimentalementen déduire les valeurs des cœfficients de réflexion sur la poulie et sur le vibreur ;
commenter en précisant la puissance renvoyée par la réflexion sur la poulie ou sur le vibreur sachant que la puissance transportée par une onde progressive est au signal de cette onde.
Solution
Reportant la valeur de l'« amplitude aux ventres » dans son expression sous la « condition d'hypothétique résonance »[48]c'est-à-dire la « condition de résonance de l'onde résultante superposant les 1ers couples d'ondes stationnaires successives après réflexions parfaites sur le vibreur et sur la poulie »[41] avec un très grand nombre de réflexions sur la poulie[49]théoriquement infini[50] nous en déduisons une 1ère équation en et : «» «» et
Reportant celle de l'« amplitude aux “ pseudo-nœuds ”[31] » dans son expression sous la « condition d'hypothétique résonance »[48] avec un très grand nombre de réflexions sur la poulie[49]théoriquement infini[50] nous en déduisons une 2ème équation en et : «» «» ;
nous obtenons un système de deux équations non linéaires en et «» et nous éliminons en formant soit «» soit finalement
«» ;
reportant la valeur de dans l'équation ou l'équation nous obtenons «» soit finalement
«» ;
sachant que la puissance transportée par une onde progressive est au signal de cette onde, nous en déduisons que
la réflexion sur la poulie renvoie la fraction de la puissance y arrivant et
la réflexion sur le vibreur renvoie la fraction de la puissance y arrivant.
Remarque : Nous n'obtenons pas dans le cas des réflexions réelles d'ondes « purement stationnaires » [51] et c'est compréhensible car la présence de nœuds dans une onde purement stationnaire empêche la propagation de la puissance qui reste localisée entre les nœuds alors qu'ici les nœuds sont remplacés par des « pseudo-nœuds »[31], d'amplitude certes faible mais non nulle, correspondant à une propagation de puissance, même si cette propagation est limitée, la plus grande proportion restant localisée entre les points de vibration minimale.
Dans l'expérience de la corde de Melde[1], le vibreur, relié à l'extrémité de la corde, effectue des oscillations verticales sinusoïdales d'amplitude , «» ; Dans l'expérience de la corde de Melde, la corde, dans sa position de repos, est horizontale, de longueur , de masse linéique , fixée à l'autre extrémité et de tension , son point générique étant d'abscisse repérée à partir de choisi comme origine de l'axe confondu avec la position de repos de la corde et orienté vers l'extrémité fixe de celle-ci.
Déterminer le déplacement de tout point d'abscisse de la corde à l'instant .
Solution
La « célérité de propagation d'une perturbation le long de la corde étant », la « pulsation spatiale ou norme du vecteur d'onde pour une pulsation temporelle se détermine par » ;
la « solution stationnaire de pulsation s'écrivant » doit satisfaire aux C.A.L[4]. à savoir «» ;
de la dernière C.A.L[4]. on tire «» soit «», nous choisissons arbitrairement «» et
de la 1ère on induit [52] soit «», nous choisissons «»[53] d'où la réécriture de la C.A.L[4]. «»[54] ou, en reportant le choix de «», nous obtenons soit enfin donnant «»[55] ;
finalement l'expression du déplacement vertical du point s'écrit «»[56] ou encore «».
Déterminer les valeurs des fréquences de résonance ;
interpréter et commenter ce phénomène de résonance ;
quels seraient les fréquences propres ainsi que les modes propres associés à une corde identique c'est-à-dire de même longueur, même masse linéique et même tension fixée aux deux extrémités ?
Solution
Les « ventres d'oscillations d'abscisse » correspondent à «», leur « amplitude valant » est maximale pour les pulsations spatiales ou norme de vecteurs d'onde telles que soit minimale c'est-à-dire « pour »[57] ; les « valeurs de pulsations spatiales de résonance » sont donc obtenues pour «», nous en déduisons :
les « pulsations spatiales de résonance », les « longueurs d'onde de résonance »[58] et les « fréquences de résonance » ;
remarque : les longueurs d'onde de résonance étant , la « longueur de la corde à la résonance est un multiple de » ; remarque : or l'extrémité du côté de la poulie étant un nœud, on en déduit qu'à la résonance le vibreur acquiert le statut de « nœud » en accord avec le fait que l'amplitude aux ventres à la résonance étant infinie, l'amplitude finie du vibreur peut être considérée comme quasi nulle ;
cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : la création d'une perturbation locale de petite durée engendre des oscillations stationnaires aux fréquences propres[59] égales aux fréquences de résonance précédemment déterminées[60] d'où les valeurs des « fréquences propres[59]», les modes propres d'oscillations associés étant les suivants :
cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre[59] fondamentale », le mode propre associé correspond à un fuseau, cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre fondamentale », le ventre étant au milieu de la corde,
cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre[59] de rang , », le mode propre associé correspond à deux fuseaux, cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre de rang , », le milieu de la corde étant un nœud,
cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre[59] de rang , », le mode propre associé correspond à trois fuseaux, cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre de rang , », le milieu de la corde étant un ventre,
cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre[59] de rang pair , », le mode propre associé correspond à fuseaux, cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre de rang pair , », le milieu de la corde étant un nœud,
cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre[59] de rang impair , » de mode propre à fuseaux, cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités : « de fréquence propre de rang impair , », le milieu de la corde étant un ventre,
cas d'une corde identique mais fixée aux deux extrémités :
Dans une expérience de Melde[1], on suspend un solide de masse à l'extrémité initialement attachée et qui passe maintenant dans la gorge d'une poulie[61], on trouve alors les résultats suivants : Dans une expérience de Melde, pour une même longueur de la corde et une même masse de solide accroché à celle-ci, on a une fréquence de résonance de pour deux fuseaux et Dans une expérience de Melde, pour une même longueur de la corde et une même masse de solide accroché à celle-ci, on a une fréquence de résonance de pour trois fuseaux.
Les valeurs numériques des fréquences de résonance observées sont-elles compatibles entre elles ?
Dans le cas d'une réponse positive, préciser les valeurs de fréquences de résonance suivantes.
Solution
La « fréquence de résonance pour deux fuseaux » devant être liée à la fréquence propre fondamentale par la relation «» on en déduit cette dernière «» ;
on vérifie alors le bon accord de l'expérience avec la théorie car la « fréquence de résonance pour trois fuseaux » correspond effectivement à «».
Les fréquences de résonance suivantes correspondent aux fréquences propres[59] d'oscillation de la corde soit :
Les fréquences de résonance suivantes « de fréquence de résonance », le « mode d'oscillation associé correspond à fuseaux », Les fréquences de résonance suivantes « de fréquence de résonance », le milieu de la corde étant un nœud,
Les fréquences de résonance suivantes « de fréquence de résonance », le « mode d'oscillation associé correspond à fuseaux », Les fréquences de résonance suivantes « de fréquence de résonance », le milieu de la corde étant un ventre,
Les fréquences de résonance suivantes
Détermination de la célérité de propagation des ondes sur cette corde
La longueur de la corde étant , en déduire la célérité de propagation d'une perturbation sur cette corde.
Solution
Sachant que la longueur de la corde est et que la fréquence propre fondamentale est , nous en déduisons la « célérité de propagation d'une perturbation le long de la corde » soit numériquement «».
La masse du solide accroché à la corde étant , préciser la tension de la corde puis
La masse du solide accroché à la corde étant , déterminer un ordre de grandeur de la masse linéique de cette corde.
Rappel : on démontre[62] que la célérité de propagation des ondes sur une corde ne dépend que de la masse linéique et de la tension de cette corde selon «»[63].
Solution
La tension de la corde, étant égale au poids du solide suspendu, vaut «».
La « célérité de propagation d'une perturbation le long de la corde étant liée à la tension de cette dernière ainsi qu'à sa masse linéique par » on en déduit la « masse linéique de cette corde » soit numériquement d'ordre de grandeur ou «»[64].
Nous nous intéressons aux modes propres d'une corde de piano de longueur , fixée en ses deux extrémités et Nous supposons que les pulsations spatiale et temporelle d'une onde se propageant le long de cette corde sont liées par «» où « et dépendent de la matière composant la corde, de la section de cette dernière et de sa tension mais pas de sa longueur » le « cœfficient étant dû à la raideur de la corde »[65].
Détermination des unités de c et α par considérations dimensionnelles
Déterminer, par considérations dimensionnelles, les unités de et de la relation «» dans laquelle et sont respectivement les pulsations spatiale et temporelle d'une onde transversale se propageant le long de la corde considérée puis,
commenter les résultats obtenus.
Solution
Les pulsations spatiale et temporelle d'une onde se propageant le long de la corde considérée étant liées par la relation dite « de dispersion » «» ;
« a la même homogénéité que » dans la mesure où « est nécessairement sans dimension », d'où « est exprimée en »[66],[67] soit finalement « en » correspondant effectivement à la dimension de la célérité de propagation des ondes le long de cette corde et
« est telle que est sans dimension » avec « s'exprimant en »[67] d'où « en », constante ayant les dimensions d'une surface.
Détermination des valeurs possibles de pulsation spatiale et de fréquence (temporelle) lors de l'établissement d'une onde stationnaire le long de la corde envisagée
Supposant une onde stationnaire établie le long de la corde considérée, déterminer les « valeurs possibles de pulsation spatiale » et
Supposant une onde stationnaire établie le long de la corde considérée, préciser les « fréquences temporelles correspondantes en fonction, entre autres, de , et ».
Solution
Les extrémités de la corde sur laquelle est créée une onde stationnaire étant fixes, sa « longueur doit être un multiple de »[60] d'où Les extrémités de la corde sur laquelle est créée une onde stationnaire étant fixes, les valeurs possibles de « longueurs d'onde » et par suite Les extrémités de la corde sur laquelle est créée une onde stationnaire étant fixes, celles de la « pulsation spatiale liée à la longueur d'onde par » soit «» ;
Les extrémités de la corde sur laquelle est créée une onde stationnaire étant fixes, les pulsations correspondantes sont «» d'où Les extrémités de la corde sur laquelle est créée une onde stationnaire étant fixes, les fréquences temporelles correspondantes «» soit «»[68].
Anharmonicité des cordes de piano quand celles-ci ont de la raideur et méthode pour diminuer leur anharmonicité
D'après les valeurs possibles de fréquence temporelle d'une corde de piano ayant de la raideur, nous constatons que la fréquence d'un harmonique de rang non unitaire n'est pas multiple de la fréquence fondamentale[69], on parle alors d'« anharmonicité », cette dernière altérant la qualité du son ;
expliquer pourquoi, allonger les cordes d'un piano, permet d'améliorer la qualité du son qu'elle engendre[70].
la fréquence de l'harmonique de rang d'une corde avec raideur diffère de la fréquence de l'harmonique de même rang de la corde supposée sans raideur, «»,
la fréquence de l'harmonique fondamental d'une corde avec raideur diffère de la fréquence de l'harmonique fondamental de la corde supposée sans raideur, «» et enfin,
alors que c'est-à-dire que la fréquence de l'harmonique de rang est multiple de la fréquence de l'harmonique fondamental pour la corde supposée sans raideur,
si c'est-à-dire que la fréquence de l'harmonique de rang n'est pas fois la fréquence de l'harmonique fondamental pour la corde avec raideur, ceci définissant l'« anharmonicité » de la corde avec raideur, ce qui correspond à une altération de la qualité du son.
Une façon de diminuer l'« anharmonicité » de la corde avec raideur consiste à rendre le rapport le plus proche possible de pour fixé, ce qui est d'autant mieux réalisé que la longueur de la corde est grande l'égalité à étant obtenue pour une longueur infinie d'où la raison pour laquelle les cordes d'un piano de concert sont plus longues que celles d'un piano de salon.
Remarque : augmenter la longueur des cordes d'un piano a aussi pour effet de diminuer la fréquence fondamentale de chaque corde « si est grande » ainsi Remarque : doubler la longueur d'une corde selon sa fréquence fondamentale est approximativement divisée par il y a donc diminution de l'« anharmonicité » de cette corde mais pour une fréquence fondamentale plus grave, la fréquence de l'harmonique de rang de cette corde allongée étant c'est-à-dire la fréquence fondamentale de la corde non allongée nous retrouvons la même « anharmonicité » pour cette fréquence cette dernière étant la fréquence de l'harmonique de rang de la corde allongée et non plus la fréquence fondamentale de la corde non allongée mais avec une même « anharmonicité »[71] ; Remarque : en conclusion l'allongement des cordes d'un piano de concert relativement à celles d'un piano de salon diminue l'« anharmonicité » des cordes simultanément à la diminution de leur fréquence fondamentale Remarque : en conclusion mais, pour une fréquence souhaitée, cet allongement n'a, à 1ère vue, aucune influence sur l'« anharmonicité » des cordes d'un piano de concert, il conviendrait de chercher une autre raison à cette augmentation réelle de la qualité du son
La colonne d'air contenue dans un instrument à vent flûte, clarinette ou dans un tuyau d'orgue vibre selon des « modes propres correspondant à des C.A.L[4]. données » ; dans une modélisation très simple on envisage deux types de conditions suivant que l'extrémité est ouverte ou fermée.
C.A.L. sur la surpression acoustique de la colonne d'air suivant la nature « ouverte ou fermée » de l'extrémité considérée
« si l’extrémité est ouverte », il y a continuité de la pression, la pression étant imposée de l'extérieur et ne pouvant varier il s'agit d'un « nœud de surpression acoustique »,
« si l'extrémité est fermée », la pression pouvant varier sans contrainte, on établit qu'il s'agit d'un « ventre de surpression acoustique »[73].
Modes propres de vibration d'une colonne d'air de longueur fixée et de célérité de propagation des vibrations connue
Déterminer les fréquences des modes propres du tuyau lorsque ses deux extrémités sont ouvertes puis
représenter schématiquement la surpression acoustique dans le tuyau pour le 3ème mode c'est-à-dire pour l'« harmonique de rang ».
Solution
Les deux extrémités ouvertes étant des nœuds de surpression, « la longueur du tuyau doit être un multiple de »[74] d'où Les deux extrémités ouvertes étant des nœuds de surpression, les « longueurs d'onde » correspondant aux « modes propres définis par » «» et Les deux extrémités ouvertes étant des nœuds de surpression, les « fréquences propres » se déduisant de soit «».
Ci-dessous la représentation schématique de la surpression acoustique dans le tuyau pour le 3ème mode propre d'ondes stationnaires c'est-à-dire pour l'« harmonique de rang » :
Détermination des fréquences des modes propres de la colonne d'air lorsqu'une de ses deux extrémités est fermée, l'autre étant ouverte
Déterminer les fréquences des modes propres du tuyau lorsqu'une de ses deux extrémités est fermée, l'autre étant ouverte puis
représenter schématiquement la surpression acoustique dans le tuyau pour le 3ème mode c'est-à-dire pour l'« harmonique de rang » justifier cette dernière assertion.
Solution
Les deux extrémités étant de nature différente, l'une ouverte étant un nœud de surpression et l'autre fermée un ventre, « la longueur du tuyau doit être égale à un multiple de près »[75] d'où Les deux extrémités étant de nature différente, l'une ouverte étant un nœud de surpression et l'autre fermée un ventre, les « longueurs d'onde » correspondant aux « modes propres définis par » «» ainsi n'existent, dans un tuyau aux deux extrémités de nature différente, que les harmoniques de rang impair et Les deux extrémités étant de nature différente, l'une ouverte étant un nœud de surpression et l'autre fermée un ventre, les « fréquences propres » se déduisant de soit Les deux extrémités étant de nature différente, l'une ouverte étant un nœud de surpression et l'autre fermée un ventre,les « fréquences propres«».
Ci-dessous la représentation schématique de la surpression acoustique dans le tuyau pour le 3ème mode propre d'ondes stationnaires c'est-à-dire pour l'« harmonique de rang », seuls les harmoniques de rang impair existant, le 1er mode est l'harmonique fondamental, le 2ème mode, l'harmonique de rang et le 3ème mode, celui de rang :
Sachant que des grandes orgues peuvent produire des notes très graves, calculer la longueur d'onde d'un son de fréquence «», correspondant au « Do0 », Sachant que des grandes orgues peuvent produire des notes très graves, calculer la longueur d'onde en prenant la valeur de la célérité du son à dans l'air égale à «» ainsi que
Sachant que des grandes orgues peuvent produire des notes très graves, calculer la longueur minimale du tuyau produisant cette note.
Solution
La « longueur d'onde associée à la fréquence correspondant au Do0 » est en soit «».
Longueur minimale du tuyau produisant ce son : pour que le son émis dans un tuyau de longueur fixée soit le plus grave possible il faut que ce dernier ait une extrémité fermée ; Longueur minimale du tuyau produisant ce son : la longueur du tuyau sera alors minimale si la longueur d'onde produite est celle du mode fondamental c'est-à-dire «» telle que «» soit Longueur minimale du tuyau produisant ce son : la longueur du tuyau sera « en » et finalement «».
Nous supposons qu'une clarinette peut être modélisée très grossièrement par un tube fermé au niveau de l'embouchure et ouvert à son autre extrémité de l'instrument.
Recherche des harmoniques sonores produits par une clarinette
Expliquer pourquoi le son produit par une clarinette ne comporte que des harmoniques de rang impair.
Solution
Le son produit par une clarinette ne comporte que des harmoniques de rang impair car cette dernière est modélisée par un tuyau à extrémités fermée au niveau de l'embouchure et ouverte à l'autre extrémité revoir la justification dans la solution de la question « détermination des fréquences des modes propres de la colonne d'air lorsqu'une de ses deux extrémités est fermée, l'autre étant ouverte » plus haut dans cet exercice, Le son produit par une clarinette ne comporte que des harmoniques de rang impair le mode fondamental étant de fréquence «» et Le son produit par une clarinette ne comporte que des harmoniques de rang impair le mode générique associé à l'harmonique de rang , de fréquence «».
Influence d'une « clé de douzième » sur les fréquences propres sonores émises par une clarinette
Quelles sont dans ce cas, les longueurs d'ondes des modes propres du tuyau modélisant la clarinette entre embouchure et « clé de douzième » ?
Quel est l'effet de l'ouverture du trou sur la fréquence du son émis par l'instrument faire une application numérique en considérant une « clarinette en si bémol » de longueur «» de façon à comparer concrètement la fréquence émise lorsque le trou est ouvert à celle émise lorsqu'il est bouché ?
Solution
La « clé de douzième d'une clarinette » étant modélisée par un « trou situé à de l'embouchure de la clarinette » impose, quand le trou est ouvert, un nœud de surpression alors que l'« embouchure de la clarinette » modélisée par une extrémité fermée est un ventre de surpression, s'il y a ondes stationnaires résonantes, les longueurs d'onde doivent être nécessairement telles que «»[76] mais aussi s'il y a ondes stationnaires résonantes, les longueurs d'onde doivent être nécessairement telles que, « dans la longueur restante , il y ait un multiple de »[77], ce qui est réalisé car s'il y a ondes stationnaires résonantes, les longueurs d'onde doivent être nécessairement « la 1ère condition » s'il y a ondes stationnaires résonantes, les longueurs d'onde doivent être nécessairement « la 1ère condition s'il y a ondes stationnaires résonantes, les longueurs d'onde doivent être nécessairement « la 1ère condition « c'est-à-dire la 2ème condition » ; s'il y a ondes stationnaires résonantes, finalement les longueurs d'onde des modes propres avec la « clé de douzième » sont telles que «» soit s'il y a ondes stationnaires résonantes, finalement les longueurs d'onde des modes propres avec la « clé de douzième » sont «».
Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : les fréquences propres avec utilisation de la « clé de douzième » «» valent Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : les fréquences propres avec utilisation de la « clé de douzième » «» alors que Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : les fréquences propres sans utilisation de la « clé de douzième » elles valent «»[76], d'où Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : l'utilisation de la « clé de douzième » multiplie la fréquence propre fondamentale par un facteur soit Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : l'utilisation de la « clé de douzième » «» la fréquence propre fondamentale du son émis par la clarinette utilisant sa « clé de douzième » est identique à celle de l'harmonique de rang du son que la clarinette émet sans utilisation de sa « clé de douzième », de même avec Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : l'utilisation de la « clé de douzième », «» la fréquence de l'harmonique de rang du son émis par la clarinette utilisant sa « clé de douzième » est identique à celle de l'harmonique de rang du son que la clarinette émet sans utilisation de sa « clé de douzième » et Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : l'utilisation de la « clé de douzième », «» la fréquence de l'harmonique de rang du son émis par la clarinette utilisant sa « clé de douzième » est identique à celle de l'harmonique de rang du son que la clarinette émet sans utilisation de sa « clé de douzième » etc, en conclusion Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : l'utilisation de la « clé de douzième » multiplie la fréquence du son sortant de la clarinette par un facteur raison pour laquelle cette clé est appelée « clé de douzième » car, dans une douzième juste, le rapport de fréquences entre les deux notes extrêmes de l'intervalle est ;
Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : pour une « clarinette en si bémol » de longueur «», la fréquence fondamentale, Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : pour une « clarinette en si bémol » sans utiliser la « clé de douzième » est «»[78] et Effet de l'ouverture du trou de la « clé de douzième » sur la fréquence du son émis : pour une « clarinette en si bémol » en utilisant la « clé de douzième » «»[79].
↑ 1,01,1 et 1,2Franz Melde (1832 - 1901) physicien et professeur d'université allemand, essentiellement connu pour être l'auteur de l'expérience connue sous le nom d'expérience de Melde.
↑ Choisi comme origine de l'axe , ce dernier étant orienté vers l'autre extrémité c'est-à-dire la poulie.
↑ La tension de la corde est alors où est l'intensité du champ de pesanteur local.
↑ 10,0 et 10,1Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse qui passa la plus grande partie de sa vie dans l'Empire russe et en Allemagne, surtout connu pour ses travaux en analyse mathématique ainsi qu'en mécanique des fluides, optique et astronomie, considéré comme l'un des plus grands et plus prolifiques mathématiciens de tous les temps ; en mathématiques il fit d'importantes découvertes dans des domaines aussi variés que le calcul infinitésimal et la théorie des graphes, il introduisit également une grande partie de la terminologie et de la notation des mathématiques modernes, en particulier pour l'analyse mathématique, comme la notion de fonction mathématique ; il est aussi connu pour ses travaux en mécanique, en dynamique des fluides, en optique et en astronomie.
↑ 11,011,1 et 11,2 La formule d'Euler d'origine est mais les deux formules qui en découlent définissant le cosinus «» et le sinus «» sont encore appelées « formules d'Euler ».
↑ On admet que cela correspond effectivement à une valeur maximale.
↑ Quand l'angle en radian est de valeur absolue petite c'est-à-dire quand , on peut confondre la valeur de son sinus avec sa valeur en radian c'est-à-dire .
↑ Le signal de l'onde incidente au point et à l'instant étant .
↑ La phase sera déterminée en précisant son cosinus et son sinus.
↑ 19,019,119,2 et 19,3 Ces positions étant aux endroits des nœuds, on peut les appeler des « pseudo-nœuds ».
↑Augustin Jean Fresnel (1788 - 1827) physicien français à qui on doit principalement l'explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière.
↑ C.-à-d. que tous les fuseaux sont identiques de longueur .
↑ Voir le paragraphe « détermination de l'onde résultante par emploi des formules de trigonométrie » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », le signal de l'onde résultante s'écrivant «», la position des ventres est telle que ou soit ou ou encore sachant que et en posant soit finalement ce qui est effectivement le même résultat qu'avec une réflexion non parfaite sur la poulie ; toutefois l'« amplitude » aux ventres n'est pas la même, elle vaut, dans le cas d'une réflexion non parfaite, au lieu de dans le cas d'une réflexion parfaite.
↑ Voir le paragraphe « détermination de l'onde résultante par emploi des formules de trigonométrie » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », le signal de l'onde résultante s'écrivant «», la position des nœuds est telle que ou soit ou ou encore sachant que soit finalement ce qui est effectivement le même résultat qu'avec une réflexion non parfaite sur la poulie ; toutefois l'« amplitude » aux « pseudo-nœuds » n'est pas nulle, elle vaut, dans le cas d'une réflexion non parfaite, au lieu de dans le cas d'une réflexion parfaite.
↑ On peut, par contre, vérifier qu'un cœfficient de réflexion sur la poulie parfait c'est-à-dire implique que les points entre deux pseudo-nœuds consécutifs vibrent en phase, en effet : d'une part, la pseudo-amplitude se simplifie, avec , selon après utilisation de la formule de duplication trigonométrique , soit et d'autre part, avec , après utilisation des formules d'antilinéarisation trigonométriques de Simpson, ou « avec » soit d'autre part pour «» d'où « indépendant de » et d'autre part pour «» d'où « indépendant de et déphasé de par rapport aux points précédents ». Thomas Simpson (1710 - 1761) mathématicien anglais autodidacte, essentiellement connu pour ses formules de transformation trigonométrique de produits en sommes et de sommes en produits et pour sa méthode d'évaluation approchée des aires planes portant son nom.
↑ Le signal de l'onde réfléchie sur la poulie au point et à l'instant étant .
↑ 39,0039,0139,0239,0339,0439,0539,0639,0739,0839,0939,10 et 39,11 Ondes résultantes qualifiées de « pseudo-stationnaires » car les points de vibration d'amplitude minimale ne sont pas des nœuds nécessitant que l'amplitude minimale soit nulle d'où leur qualification de pseudo-nœud et les points d'un même fuseau ne vibrent pas a priori en phase.
↑ Voir la solution de la question « itération du procédé (dans le cas de réflexions non parfaites sur la poulie et le vibreur) » plus haut dans cet exercice.
↑ Pour déterminer la position des pseudo-nœuds de vibration dans le cas de réflexions non parfaites il suffisait de dire, dans la mesure où l'onde résultante est la superposition de toutes les ondes pseudo-stationnaires , que la position des pseudo-nœuds de vibration de l'onde résultante est la position commune des pseudo-nœuds de vibration de chaque onde psudo-stationnaire voir la solution des questions « étude de l'onde réfléchie (r) sur la poulie ainsi que de l'onde résultante (1), superposition de l'onde incidente (i) et de l'onde réfléchie (r) » et « itération du procédé (établissant la même propriété pour l'onde “ q ”) » plus haut dans cet exercice.
↑ 48,0048,0148,0248,0348,0448,0548,0648,0748,0848,09 et 48,10 Une condition de résonance impliquant nécessairement que l'amplitude aux ventres est maximale ce qui est effectivement le cas quand les réflexions sur le vibreur et la poulie sont parfaites, nous ne pouvons pas assurer au moins pour l'instant et peut être que ce n'est effectivement pas le cas que l'amplitude aux ventres est maximale pour cette condition d'où le qualificatif « hypothétique ».
↑ 49,049,149,2 et 49,3 Le nombre de réflexions sur le vibreur est aussi très grand.
↑ Le caractère stationnaire doit être caractérisé par l'absence de dépendance de la phase initiale avec , or ici ce n'est pas le cas, les phases initiales contiennent des termes en et en traduisant la propagation vers les et .
↑ On utilise la formule de trigonométrie puis on identifie la forme développée de à soit pour tout d'où les deux relations.
↑ En fait deux choix restent possibles parmi les déterminations principales de la phase initiale c'est-à-dire les déterminations , nous choisissons la plus simple, l'autre correspondrait à un changement de signe du cœfficient devant le cosinus.
↑ Le choix de aurait conduit à la réécriture de la C.A.L. suivant .
↑ Le choix de conduisait à c'est-à-dire la même expression après simplification.
↑ Toutefois cette condition entraîne une amplitude aux ventres infinie, ce qui ne respecte pas le caractère constant de la longueur de la corde, il conviendrait alors d'introduire des éléments limitant cette amplitude, comme l'amortissement des perturbations lors de leur propagation dû à des forces de frottement et aussi la raideur de la corde ; en ce qui concerne ce dernier point, la corde a été considérée comme infiniment élastique c'est-à-dire que sa raideur a été supposée nulle ainsi une force quasi nulle et par suite un apport d'énergie quasi nul sont suffisants pour provoquer un allongement fini de la corde, ceci ayant pour conséquence la non limitation de l'amplitude aux ventres lors de la résonance, mais dès lors que l'on envisage une raideur non nulle pour la corde, une limitation apparaît due au fait qu'une partie de l'apport d'énergie doit être utilisée pour constituer la réserve d'énergie potentielle élastique de la corde ; l'étude d'une corde possédant une raideur ne sera pas abordée à notre niveau, nous ne soulèverons donc pas plus la difficulté d'une amplitude aux ventres infinie lors de la résonance.
↑ Cela permet de tendre la corde et simultanément de connaître sa tension, l'expérience se passant sur Terre où l'intensité de la pesanteur est on suppose que la tension est suffisante pour que le point de contact de la corde sur la poulie reste fixe.
↑ On vérifie l'homogénéité de la formule, s'exprimant en , est donc en et par suite la racine carrée effectivement en .
↑ Il ne s'agit que d'un ordre de grandeur, la précision sur la célérité de propagation d'une perturbation n'étant pas assurée.
↑ Il serait nul pour une corde parfaitement souple comme la corde de Melde.
↑ La pulsation temporelle s'exprimant en et la pulsation spatiale en .
↑ 67,0 et 67,1 On rappelle que le n'est pas une unité à comptabiliser dans les dimensions de la physique, raison pour laquelle cette unité est rayée.
↑ Nous retrouvons les fréquence propres d'une corde sans raideur «» en faisant dans l'expression de et Nous constatons que la raideur a une influence d'autant plus importante que le rang de l'harmonique est élevé, cette influence correspondant au facteur multiplicatif «».
↑ Raison pour laquelle les cordes d'un piano de concert sont plus longues que les cordes d'un piano de salon.
↑ De même la fréquence de l'harmonique de rang de cette corde allongée étant c'est-à-dire la fréquence de l'harmonique de rang de la corde non allongée nous retrouvons la même « anharmonicité » pour cette fréquence
↑ En effet on peut montrer mais on admet ici que nœuds d'« élongation de tranche d'air » et ventres de « surpression acoustique » sont confondus pour des ondes stationnaires, comme une extrémité fermée correspond nécessairement à un nœud d'élongation, il s'agit donc d'un ventre de surpression.