Mécanique 2 (PCSI)/Loi du moment cinétique : Moments de force

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Notion de vecteur moment d’une force par rapport à un point A (ou moment vectoriel d’une force)

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Définition

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     Remarque :Le vecteur moment d'un champ vectoriel par rapport au point origine ayant été défini dans le paragraphe « vecteur moment cinétique de M par rapport au point origine A, cas particulier de vecteur moment d'un champ vectoriel défini en M par rapport au point origine A » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » selon [3], on observe donc que le vecteur moment de la force [1] appliquée au point matériel par rapport au point origine à l'instant soit [4], est le vecteur moment du champ vectoriel [1] par rapport au point origine et à l'instant .

Propriétés

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Schéma de définition du vecteur moment de la force [1] appliquée en par rapport au point origine au support de la force [1], l'espace physique étant orienté à droite[5]

     Remarquons tout d'abord que le moment vectoriel de [1] par rapport à soit «» est

  • nul si « est sur le support de [1] »[6] et
  • non nul si « le support de [1] ne passe pas par »[7], l’ensemble formant un plan :
          est de direction au plan et
                                             de sens tel que le trièdre «» soit « direct si l'espace physique est orienté à droite[5] »[8] voir schéma ci-contre, sauf avis contraire, ce sera toujours le cas envisagé ou
                                             de sens tel que le trièdre «» soit « indirect au sens de la physique[9] si l'espace physique est orienté à gauche[10] cas pratiquement jamais envisagé»[11] ;
          on peut aisément déterminer la direction ainsi que le sens du vecteur moment de la force [1] par rapport à , il suffit alors de spécifier sa norme pour le connaître, celle-ci se déterminant par
    « » dans laquelle
    « représente la distance orthogonale entre le support de [1] à l'instant et le point origine de définition du moment vectoriel »,
    grandeur qui sera appelée « bras de levier de la force [1] relativement à »[12].

Changement d’origine de calcul du moment vectoriel d’une force

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     Le « vecteur moment de la force [1] appliquée au point matériel par rapport au point origine à l'instant » étant le « vecteur moment du champ vectoriel par rapport à à l'instant », on peut lui appliquer la « formule de changement d'origine du calcul de vecteur moment d'un champ vectoriel » énoncée au chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » et rappelée ci-dessous

«»[13],
soit, avec un vecteur champ s'identifiant à la force [1],
«»[13].

Définition du moment (scalaire) d’une force par rapport à un axe Δ, bras de levier de la force

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Équiprojectivité du « moment vectoriel d'une force »

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     Cette notion introduite pour un champ de vecteurs dans le paragraphe « définition de l'équiprojectivité d'un champ de vecteurs d'un espace affine euclidien tridimensionnel»[13] du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » à savoir

«»[13],

     n'est pas vérifiée pour n'importe quel champ de vecteurs mais

     l'est pour un champ de vecteurs moment d'un champ vectoriel quelconque défini par «[13], » voir le paragraphe « notion d'équiprojectivité du champ de vecteurs moment d'un champ vectoriel » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » c'est-à-dire

«»[13].

     Le « vecteur moment de la force [1] appliquée au point matériel par rapport au point origine à l'instant » étant le « vecteur moment du champ vectoriel par rapport à à l'instant », on peut lui appliquer la propriété d'équiprojectivité rappelée ci-dessus soit

«»[13].

     Remarque : en utilisant la notion hors programme de physique de P.C.S.I. de « torseur » introduite dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », le moment vectoriel «» de la force [1] appliquée au point matériel par rapport à à l'instant étant le moment du torseur (glisseur) statique[14] de résultante [1] à savoir «» d'éléments de réduction en « » et
     Remarque : le « moment d'un torseur au point » étant par définition un « champ de vecteurs équiprojectif »[15] nous en déduisons, sans autre développement, le caractère « équiprojectif » du « vecteur moment de la force [1] appliquée au point matériel par rapport au point origine à l'instant ».

Définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ

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     Considérant un axe quelconque[16] et deux points quelconques distincts de cet axe , nous déduisons de l'équiprojectivité du vecteur moment de la force [1] appliquée au point matériel à l'instant la relation

«»[17]
soit, en orientant l'axe par et en simplifiant par ,
«»[18],

     cette valeur constante sur définissant le moment scalaire de la force [1] appliquée au point matériel par rapport à l'axe à l'instant .

1ère méthode de détermination du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ

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     Pour exprimer le moment scalaire d’une force [1] appliquée au point matériel par rapport à un axe orienté par , on peut

  • déterminer les composantes de son moment vectoriel en un point dans une base orthonormée « directe si l'espace est orienté à droite[5] »[8] pratiquement toujours le cas considéré ou
    déterminer les composantes de son moment vectoriel en un point dans une base orthonormée « indirecte au sens de la physique[9] si l'espace est orienté à gauche[10] »[11] cas pratiquement jamais envisagé et
  • multiplier scalairement par [19] pour obtenir le moment scalaire cherché[20].

2ème méthode de détermination du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ, notion de bras de levier de la force relativement à l'axe

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     Méthode à préférer car c'est, en général et de très loin, la plus rapide.

     Préliminaire : De «», produit mixte des trois vecteurs «», on en déduit que ce dernier est nul si ces trois vecteurs sont coplanaires[21] ;
     Préliminaire : or «» alors que « a priori »[22] « et ne sont pas colinéaires et forment un plan » ;
     Préliminaire : on a donc deux cas de figures suivant que appartient ou n'appartient pas à ce plan :

Schéma en perspective de définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe, le support de la force appliquée en un point extérieur à l'axe coupant ce dernier
Schéma en perspective de définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe, le support de la force appliquée en un point extérieur à l'axe ne coupant pas ce dernier

     Ci-contre à gauche le cas de figure dans lequel la force [1] appliquée au point matériel appartient au plan , les trois vecteurs [1], et étant coplanaires le moment scalaire de [1] par rapport à est nul[21] soit mathématiquement «» ;

     Ci-contre à droite le cas de figure dans lequel la force [1] appliquée au point matériel n'appartient pas au plan , les trois vecteurs [1], et n'étant pas coplanaires le moment scalaire de [1] par rapport à est non nul[21] soit mathématiquement «» ;
     Ci-contre à droite décomposant la force [1] en une composante à «» et une composante à «» soit « », on déduit de la distributivité de la multiplication vectorielle[23] et de la multiplication scalaire[24] relativement à l'addition vectorielle celle de la multiplication mixte[21] par rapport à l'addition vectorielle «», le 1er terme du 2ème membre étant nul[25] ; il reste donc à évaluer schéma ci-dessous à droite :

Schéma en vue de dessus de définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe, le support de la composante de la force sur le plan perpendiculaire à l'axe appliquée en un point extérieur à l'axe ne passant pas par la trace de ce dernier sur le plan

     Ci-contre à droite tout d'abord on cherche le signe du moment scalaire le sens «» de rotation dans le plan à l’axe et passant par c'est-à-dire le plan de la figure ci-contre étant défini par le sens de sur l'exemple ci-contre sens trigonométrique direct :

  • si tend à faire tourner dans le sens «» le moment scalaire est et
  • si tend à faire tourner dans le sens «» le moment scalaire est ,
                                            d'où, dans l’exemple ci-contre, «»,

                                                  Ci-contre à droite ensuite on détermine la valeur absolue du moment scalaire par «»[26]« est le bras de levier, à l'instant , de relativement à » c'est-à-dire la « distance orthogonale entre le support de et l’axe »[27],

                                                  Ci-contre à droite enfin on en déduit la valeur de «» :

  • si tend à faire tourner dans le sens «», «» et
  • si tend à faire tourner dans le sens «», «» cas de figure ci-contre.

     Conclusion : Si « le support de la force [1] coupe au sens large[28] l’axe de définition du moment scalaire de la force [1] », ce dernier est nul «»,

     Conclusion : si « le support de la force [1] et l’axe de définition du moment scalaire de cette dernière ne sont pas coplanaires », ce dernier est non nul «» et est égal au moment scalaire de la composante de la force [1] sur le plan passant par et à l’axe, soit

        Conclusion : si tend à faire tourner dans le sens «», «» et

        Conclusion : si tend à faire tourner dans le sens «», «»,

              Conclusion : « étant le bras de levier, à l'instant , de relativement à » dans les deux cas.

Exemples de calcul de moment scalaire de force : moment scalaire de la tension de la tige idéale rigide et moment scalaire du poids dans l’exemple du pendule pesant simple (P.P.S.) à un degré de liberté

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     Préliminaire : Il est toujours préférable de faire des schémas de situation avec des « paramètres de position positifs » de façon à raisonner sur le schéma sans avoir à « tenir compte du signe du paramètre »[29] ;

     Préliminaire : nous nous proposons de déterminer le moment scalaire du poids dans l'exemple du P.P.S[30]. à un degré de liberté le P.P.S[30]. étant écarté de de sa position d’équilibre stable et lâché sans vitesse initiale, le point matériel décrit alors un mouvement circulaire de rayon [31] d'axe au plan vertical de lancement en faisant deux schémas de situation avec un changement de signe du paramètre de position pour y souligner l'intérêt de faire un schéma avec une abscisse angulaire de à l'instant positive

Schéma représentant un pendule pesant simple P.P.S. à un degré de liberté ainsi que les deux forces agissant sur M à un instant où le paramètre de position est positif
Schéma représentant un pendule pesant simple P.P.S. à un degré de liberté ainsi que les deux forces agissant sur M à un instant où le paramètre de position est négatif

     Préliminaire : Ci-contre à gauche schéma représentant un P.P.S[30]. à un degré de liberté ainsi que les deux forces agissant sur à un instant où l'abscisse angulaire de ce dernier est , schéma souhaitable n'induisant pas d'erreur potentielle de signe sur l'évaluation du moment scalaire du poids de «» si on oublie le signe de  ;

     Préliminaire : Ci-contre à droite schéma représentant un P.P.S[30]. à un degré de liberté ainsi que les deux forces agissant sur à un instant où l'abscisse angulaire de ce dernier est , schéma à éviter car susceptible d'induire une erreur de signe sur l'évaluation du moment scalaire du poids de «» si on oublie le signe de , en effet
     Préliminaire : Ci-contre à droite on observe, sur ce schéma, que tendant à faire tourner dans le sens «» «» avec dans laquelle le bras de levier de s'écrit «»[32],[31] d'où l'erreur potentielle si on oublie le signe de du schéma en écrivant «»[31] ce qui conduit à un bras de levier contraire à la définition d'un bras de levier[32]
     Préliminaire : Ci-contre à droite on observe, sur ce schéma, en fait, comme est sur le schéma ci-contre à droite, on a «» et par suite «» conforme au signe du moment scalaire de observé sur le schéma, étant l'intensité de la pesanteur c'est-à-dire .

     Évaluation du moment scalaire du poids du P.P.S[30]. relativement à l'axe sur le schéma ci-contre à gauche : on observe, sur ce schéma, que tendant à faire tourner dans le sens «» «» avec dans laquelle le bras de levier de s'écrit « »[31] car , sur le schéma, est soit [31] et, en posant [33],

«»[34].

     Évaluation du moment scalaire de la tension de la tige idéale rigide du P.P.S[30]. relativement à l'axe sur le schéma ci-dessus à gauche : le support de la tension de la tige idéale rigide coupant l’axe , son moment scalaire par rapport à cet axe est nul soit

«»[35],[36].

Distinction entre forces extérieures et intérieures appliquées à un système discret fermé de points matériels, généralisation à un système continu fermé de matière

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Distinction entre forces extérieures et intérieures appliquées à un système discret fermé de points matériels

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     La distinction entre forces extérieures et intérieures appliquées à un système discret fermé de points matériels dans lequel «» introduite au paragraphe « système des forces extérieures et système des forces intérieures s'exerçant sur un système de points matériels fermé » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » est rappelée ci-dessous :

  • le système des forces extérieures appliquées au système discret fermé de points matériels est l'ensemble des forces que chaque système extérieur au système de points matériels exerce sur chaque point matériel de ce dernier ;
  • le système des forces intérieures agissant dans le système discret fermé de points matériels est l'ensemble des forces que chaque point matériel du système de points matériels exerce sur chaque point matériel de ce dernier.

Généralisation à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle

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     Il existe deux types principaux de forces s'exerçant sur un système continu de matière d'expansion tridimensionnelle qui seront vus plus en détail aux paragraphes « champs de forces volumique ou surfacique dans un fluide, exemples », « champ de force volumique et sa densité volumique de force, retour sur les exemples » et « champ de force surfacique et sa densité surfacique de force, cas de la densité surfacique de force pressante » du chap. de la leçon « Statique des fluides (PCSI) » :

  • les forces volumiques forces de champ s’exerçant sur tous les pseudo-points de l'expansion tridimensionnelle [37], forces volumiques notées avec densité volumique de force de champ au point et
  • les forces surfaciques forces de contact s'exerçant sur chaque surface élémentaire de la surface fermée limitant un pseudo-point[37], forces surfaciques notées [38] avec densité surfacique de force de contact au point désignant un point de la surface fermée limitant le pseudo-point centré en [37].

     On fait également la distinction entre forces extérieures et intérieures appliquées à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle en prolongeant celle faite dans le paragraphe « distinction entre forces extérieures et intérieures appliquées à un système discret fermé de points matériels » ci-dessus selon :

  • les forces extérieures appliquées au système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle , lesquelles sont des deux types principaux de forces rappelés ci-dessus à savoir
    des forces volumiques c'est-à-dire de champ que l'extérieur du système exerce sur chaque pseudo-point centré en [37] ou
    des forces surfaciques c'est-à-dire de contact [38] que l'extérieur du système exerce sur chaque point de la surface fermée limitant  ;
  • les forces intérieures agissant dans le système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle limitée par la surface fermée sont
    des forces de champ s'exerçant entre deux pseudo-points du système[37] elles sont d'un autre type que les deux types principaux de forces rappelés ci-dessus, on pourrait les qualifier de « bivolumiques »[39] à savoir [40] force que le pseudo-point centré en [37] exerce sur le pseudo-point centré en [37] le rapport pourrait être appelé densité bivolumique de force que exerce sur ou
    des forces de contact entre deux pseudo-points[37] voisins [38].

     Remarque 1 : Dans le cas où le système continu de matière devient d'expansion surfacique parce que une des dimensions de l'expansion volumique initiale est infiniment petite,
     Remarque 1 : les forces volumiques de champ initiales sont à remplacer par des forces surfaciques de champ s'exerçant sur tous les pseudo-points de l'expansion surfacique [41] notées avec densité surfacique de force de champ au point et
     Remarque 1 :les forces surfaciques de contact initiales sont à remplacer par des forces linéiques de contact s'exerçant sur chaque longueur élémentaire de la courbe fermée limitant un pseudo-point[41], notées [42] avec densité linéique de force de contact au point désignant un point de la courbe fermée limitant le pseudo-point centré en [41] ;

     Remarque 1 : on distingue : les forces extérieures appliquées au système continu fermé d'expansion surfacique , lesquelles sont des deux types principaux de forces rappelés ci-dessus à savoir
des forces surfaciques c'est-à-dire de champ que l'extérieur du système exerce sur chaque pseudo-point centré en [41] ou
des forces linéiques c'est-à-dire de contact [42] que l'extérieur du système exerce sur chaque point de la courbe fermée limitant  ;

     Remarque 1 : on distingue : les forces intérieures agissant dans le système continu fermé d'expansion surfacique limitée par la courbe fermée sont des forces de champ s'exerçant entre deux pseudo-points du système[41] sont d'un autre type que les deux types principaux de forces rappelés ci-dessus, on pourrait les qualifier de « bisurfaciques »[43] à savoir [44] force que le pseudo-point centré en [41] exerce sur le pseudo-point centré en [41] le rapport pourrait être appelé densité bisurfacique de force que exerce sur ou des forces de contact entre pseudo-points[41] voisins [42].

     Remarque 2 : Dans le cas où le système continu de matière devient d'expansion linéique parce que deux des dimensions de l'expansion volumique initiale sont infiniment petites,
     Remarque 2 : les forces volumiques de champ initiales sont à remplacer par des forces linéiques de champ s'exerçant sur tous les pseudo-points de l'expansion linéique [45] notées avec densité linéique de force de champ au point et
     Remarque 2 :les forces surfaciques de contact initiales sont à remplacer par des forces de contact s'exerçant entre chaque pseudo-point[45] voisin, notées ou suivant que le pseudo-point[45] voisin du pseudo-point[45] centré en est situé d'un côté ou de l'autre ou
     Remarque 2 : les forces surfaciques de contact initiales sont à remplacer par des forces de contact exercées sur l'un ou l'autre des pseudo-points[45] extrêmes limitant l'expansion linéique  ;

     Remarque 2 : on distingue : les forces extérieures appliquées au système continu fermé d'expansion linéique , lesquelles sont des deux types principaux de forces rappelés ci-dessus à savoir
des forces linéiques c'est-à-dire de champ que l'extérieur du système exerce sur chaque pseudo-point centré en [45] ou
les forces de contact exercées sur les pseudo-points[45] extrêmes limitant l'expansion linéique , ou que l'extérieur du système exerce sur chaque point extrême limitant suivant le côté considéré ;

     Remarque 2 : on distingue : les forces intérieures agissant dans le système continu fermé d'expansion linéique sont des forces de champ s'exerçant entre deux pseudo-points du système[45] sont d'un autre type que les deux types principaux de forces rappelés ci-dessus, on pourrait les qualifier de « bilinéiques »[46] à savoir [47] force que le pseudo-point centré en [45] exerce sur le pseudo-point centré en [45] le rapport pourrait être appelé densité bilinéique de force que exerce sur ou des forces de contact entre pseudo-points[41] voisins ou suivant que le pseudo-point[45] voisin du pseudo-point[45] centré en est situé d'un côté ou de l'autre.

Conséquence du principe des actions réciproques sur le système des forces intérieures

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     Le principe des actions réciproques ou 3ème loi de Newton[48] a déjà été énoncé et commenté au paragraphe « énoncé du principe des actions réciproques et commentaires » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », il ne s'agit donc que d'un rappel dans les deux 1ers sous-paragraphes ci-dessous.

Rappel : énoncé du principe des actions réciproques

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Début d’un théorème
Fin du théorème

Rappel : résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système discret fermé de points matériels

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     La résultante des forces intérieures s’exerçant sur le système discret fermé de points matériels avec «» étant définie selon « »[51], on déduit du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] « la nullité de la résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système de points matériels fermé en dynamique newtonienne » on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«»[53].

Généralisation : résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé de matière

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     La résultante des forces intérieures s’exerçant sur le système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle étant définie selon «» avec « »[54],[40] et « »[55],[38], on déduit du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] appliqué dans chaque résultante partielle et en regroupant les termes par couples la nullité de chaque résultante partielle et par suite « la nullité de la résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé d'expansion tridimensionnelle en dynamique newtonienne » on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«».

     Remarques : Ce qui vient d'être établi pour un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle est encore applicable pour un système continu fermé de matière d'expansion surfacique ou linéique, les seules modifications portant sur le type d'intégrales y intervenant :

     Remarques : La résultante des forces intérieures s’exerçant sur le système continu fermé de matière d'expansion surfacique étant définie selon «» avec « »[56],[42] et « »[57],[40], on déduit du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] appliqué dans chaque résultante partielle et en regroupant les termes par couples la nullité de chaque résultante partielle et par suite « la nullité de la résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé d'expansion surfacique en dynamique newtonienne » on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«».

     Remarques : La résultante des forces intérieures s’exerçant sur le système continu fermé de matière d'expansion linéique étant définie selon «» avec « »[58],[47] et « »[59],[60], on déduit du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] appliqué dans chaque résultante partielle et en regroupant les termes par couples la nullité de chaque résultante partielle et par suite « la nullité de la résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé d'expansion linéique en dynamique newtonienne » on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«».

Vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un « point origine quelconque A », moment résultant scalaire de ces forces intérieures par rapport à un « axe quelconque Δ »

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Vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un point origine A quelconque

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     Le vecteur moment résultant, par rapport au point origine , des forces intérieures s’exerçant sur le système discret fermé de points matériels avec «» est définie selon

«» ;

     on déduit du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] « la nullité du moment résultant vectoriel des forces intérieures s’exerçant sur un système de points matériels fermé en dynamique newtonienne par rapport à un point origine quelconque »[16] on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«».

     Démonstration : « en associant les termes de la somme par couple » dont la somme vaut « après avoir utilisé la 1ère relation du principe des actions réciproques à savoir » ou encore, après « factorisation vectorielle à droite par »[61] et utilisation de la relation de Chasles[62] sur l’autre facteur « par la 2ème partie du principe des actions réciproques » d'où la nullité de chaque somme de couple «» et par suite, en faisant la somme sur tous les couples différents possibles «».

Moment résultant scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un axe Δ quelconque

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     De la propriété du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur le système discret fermé de points matériels avec par rapport à un point origine quelconque[16], soit «»[63] et
     de la définition d'un moment scalaire relativement à un axe à partir du vecteur moment relativement à un point de l'axe, ce dernier étant orienté par le vecteur unitaire , on en tire
          la définition du moment scalaire des forces intérieures s’exerçant sur le système discret fermé de points matériels avec par rapport à un axe quelconque[16], «»[63] puis
     on en déduit « la nullité du moment résultant scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système de points matériels fermé en dynamique newtonienne et aussi relativiste par rapport à un axe quelconque »[16] soit

«»[63].

Généralisation : vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé de matière par rapport à un « point origine quelconque A », moment scalaire résultant de ces forces intérieures par rapport à un « axe quelconque Δ »

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Vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé de matière par rapport à un point origine A quelconque

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     Du vecteur moment résultant par rapport au point origine quelconque [16] des forces intérieures s’exerçant sur le système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle défini selon «» avec « »[64],[40] et « »[65],[38], on déduit de l'utilisation successive de la 1ère et 2ème parties du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] appliqué dans chaque vecteur moment résultant partiel et en regroupant les termes par couples la nullité de chaque vecteur moment résultant partiel[66],[67] et par suite « la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé d'expansion tridimensionnelle en dynamique newtonienne par rapport à un point origine quelconque »[16] on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«»[63].

     Remarques : Ce qui vient d'être établi pour un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle est encore applicable pour un système continu fermé de matière d'expansion surfacique ou linéique, les seules modifications portant sur le type d'intégrales y intervenant :

     Remarques : Le vecteur moment résultant relativement à un point origine quelconque[16] des forces intérieures s’exerçant sur le système continu fermé de matière d'expansion surfacique étant défini selon «» avec « »[68],[42] et « »[69],[40], on déduit de l'utilisation successive de la 1ère et 2ème parties du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] appliqué dans chaque vecteur moment résultant partiel et en regroupant les termes par couples la nullité de chaque vecteur moment résultant partiel[70],[71] et par suite « la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé d'expansion surfacique en dynamique newtonienne par rapport à un point origine quelconque »[16] on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«»[63].

     Remarques : Le moment résultant vectoriel relativement à un point origine quelconque[16] des forces intérieures s’exerçant sur le système continu fermé de matière d'expansion linéique étant défini selon «» avec « »[72],[47] et « »[59],[60], on déduit de l'utilisation successive de la 1ère et 2ème parties du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne[52] appliqué dans chaque vecteur moment résultant partiel et en regroupant les termes par couples la nullité de chaque vecteur moment résultant partiel[73],[74] et par suite « la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé d'expansion linéique en dynamique newtonienne par rapport à un point origine quelconque »[16] on établit de la même façon[52] que la propriété reste applicable en dynamique relativiste soit

«»[63].

Moment résultant scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système continu fermé de matière par rapport à un axe Δ quelconque

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     De la propriété du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système fermé discret de points matériels ou continu de matière d'expansion volumique, surfacique ou linéique par rapport à un point origine quelconque[16], soit «»[63] et
     de la définition d'un moment scalaire relativement à un axe à partir du vecteur moment relativement à un point de l'axe, ce dernier étant orienté par le vecteur unitaire , on en tire
          la définition du moment scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système fermé discret de points matériels ou continu de matière d'expansion volumique, surfacique ou linéique par rapport à un axe quelconque[16], «»[63] puis
     on en déduit « la nullité du moment résultant scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système fermé discret de points matériels ou continu de matière d'expansion volumique, surfacique ou linéique en dynamique newtonienne et aussi relativiste par rapport à un axe quelconque »[16] soit

«»[63].

Commentaire sur la nullité de la résultante et du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système fermé de matière

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     Bien que le système des forces intérieures s'exerçant sur un système fermé de matière ait une résultante nulle et un moment résultant par rapport à un point origine quelconque[16] également nul, il n’est pas, a priori, équivalent à un système de forces nulles nous verrons dans le paragraphe « conséquences diverses de la définition de la puissance des forces intérieures appliquées à un système de matière relativement à un référentiel d'étude » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », que la puissance développée par les forces intérieures n’est pas nulle si le système de matière est déformable alors qu'un système de forces nulles ne développe évidemment aucune puissance.

     Remarque : en utilisant la notion hors programme de physique de P.C.S.I. de « torseur » introduite dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », l'ensemble de la résultante et du moment résultant par rapport à un point origine quelconque [16] des forces intérieures s'exerçant sur un système fermé de matière constitue les éléments de réduction en du torseur statique[75] des forces intérieures s'exerçant sur le système fermé de matière soit «»[63], le torseur statique des forces intérieures s'exerçant sur le système fermé de matière est donc le torseur nul d'après la définition donnée dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » ;
     Remarque : toutefois si le torseur statique des forces intérieures s'exerçant sur le système fermé de matière est le torseur nul, ce n'est pas le torseur de forces nulles[76].

Résultante dynamique, moments résultants dynamiques vectoriel et scalaire appliqués à un système de points matériels

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     Les notions de résultante dynamique et de moments résultants dynamiques vectoriel et scalaire sont introduites dans le cadre de la dynamique newtonienne mais elle reste applicable en dynamique relativiste.

Rappel : résultante dynamique appliquée à un système discret fermé de points matériels

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     La résultante dynamique appliquée au système discret fermé de points matériels avec «» est la résultante des forces extérieures s’exerçant sur ce système voir 1ère introduction dans le paragraphe « définition de la résultante dynamique s'exerçant sur un système (discret) de points matériels fermé » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » c'est-à-dire

«» avec
« la somme des forces que chaque système extérieur
résultante dynamique du exerce sur chaque point matériel du système ».

Complément : résultante dynamique appliquée à un système continu fermé de matière

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     La définition de la résultante dynamique appliquée à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique est calquée sur celle d'un système discret fermé de points matériels, les seules modifications consistant à remplacer les sommes discrètes par des sommes continues c'est-à-dire mettant en œuvre une intégrale volumique[77], surfacique[78] ou curviligne[59] d'où :

     La résultante dynamique appliquée au système continu fermé de matière d'expansion volumique est la résultante des forces extérieures s’exerçant sur ce système c'est-à-dire

«»[77] avec
« la somme des forces que chaque système extérieur
  formule de résultante dynamique du système continu de matière exerce sur chaque pseudo point [37] du système »
ou « la somme des densités volumiques de forces que chaque système extérieur
    formule de la résultante dynam exerce en chaque point de l'expansion volumique du système ».

     La résultante dynamique appliquée au système continu fermé de matière d'expansion surfacique est la résultante des forces extérieures s’exerçant sur ce système c'est-à-dire

«»[78] avec
« la somme des forces que chaque système extérieur
formule de résultante dynamique du système continu de matière exerce sur chaque pseudo point [41] du système »
ou « la somme des densités surfaciques de forces que chaque système extérieur
   formule de la résultante dynam exerce en chaque point de l'expansion surfacique du système ».

     La résultante dynamique appliquée au système continu fermé de matière d'expansion linéique est la résultante des forces extérieures s’exerçant sur ce système c'est-à-dire

«»[59] avec
« la somme des forces que chaque système extérieur
  formule de résultante dynamique du système continu de mat exerce sur chaque pseudo point [45] du système »
ou « la somme des densités linéiques de forces que chaque système extérieur
 formule de la résultante dynam exerce en chaque point de l'expansion linéique du système ».

Vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un point origine « quelconque A »

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Complément : Vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système continu fermé de matière relativement à un point origine « quelconque A »

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     La définition du vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique évalué relativement à un point origine quelconque[16] est calquée sur celle d'un système discret fermé de points matériels, les seules modifications consistant à remplacer les sommes discrètes par des sommes continues c'est-à-dire mettant en œuvre une intégrale volumique[77], surfacique[78] ou curviligne[59] d'où :

     Le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système continu fermé de matière d'expansion volumique évalué relativement à un point origine quelconque[16] est le vecteur moment résultant des forces extérieures s’exerçant sur ce système évalué par rapport à c'est-à-dire

«»[77] avec
« la somme des forces que chaque système extérieur
   formule de résultante dynamique du système continu de matière exerce sur chaque pseudo point [37] du système »
ou « la somme des densités volumiques de forces que chaque système extérieur
    formule de la résultante dynam exerce en chaque point de l'expansion volumique du système ».

     Le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système continu fermé de matière d'expansion surfacique évalué relativement à un point origine quelconque[16] est le vecteur moment résultant des forces extérieures s’exerçant sur ce système évalué par rapport à c'est-à-dire

«»[78] avec
« la somme des forces que chaque système extérieur
  formule de résultante dynamique du système continu de matière exerce sur chaque pseudo point [41] du système »
ou « la somme des densités surfaciques de forces que chaque système extérieur
    formule de la résultante dynam exerce en chaque point de l'expansion surfacique du système ».

     Le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système continu fermé de matière d'expansion linéique évalué relativement à un point origine quelconque[16] est le vecteur moment résultant des forces extérieures s’exerçant sur ce système évalué par rapport à c'est-à-dire

«»[59] avec
« la somme des forces que chaque système extérieur
  formule de résultante dynamique du système continu de mat exerce sur chaque pseudo point [45] du système »
ou « la somme des densités linéiques de forces que chaque système extérieur
  formule de la résultante dynam exerce en chaque point de l'expansion linéique du système ».

Complément : vecteurs résultante et moment résultant dynamiques s'exerçant sur un système discret (ou continu) fermé de matière, éléments de réduction du torseur dynamique de ce système

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     Selon la notion hors programme de physique de P.C.S.I. de « torseur » introduite dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », l'ensemble des vecteurs résultante et moment résultant par rapport à un point origine quelconque [16] dynamiques s'exerçant sur un système fermé de matière constitue les éléments de réduction en du torseur statique[75],[79] des forces extérieures s'exerçant sur ce système fermé de matière, d'où «»[63].

Moment résultant scalaire dynamique appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe « quelconque Δ »

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     De la définition du vecteur moment résultant dynamique s’exerçant sur le système discret fermé de points matériels avec par rapport à un point origine quelconque[16], soit «»[63] avec « la somme des forces que chaque système extérieur exerce sur » ainsi que
     de la définition d'un moment scalaire relativement à un axe à partir du vecteur moment relativement à un point de l'axe, ce dernier étant orienté par le vecteur unitaire , on en tire
     de la définition du moment résultant dynamique scalaire s’exerçant sur le système discret fermé de points matériels avec par rapport à un axe quelconque[16], « »[63], soit encore «».

Complément : moment résultant scalaire dynamique appliqué à un système continu fermé de matière relativement à un axe « quelconque Δ »

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     La définition du vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique évalué relativement à un point origine quelconque[16] étant calquée sur celle d'un système discret fermé de points matériels, avec pour seules modifications le remplacement des sommes discrètes par des sommes continues c'est-à-dire mettant en œuvre une intégrale volumique[77], surfacique[78] ou curviligne[59] et
                 celle du moment résultant dynamique scalaire d'un système discret fermé de points matériels relativement à un axe s'obtenant par multiplication scalaire du vecteur moment résultant dynamique appliqué à ce système en n'importe quel point par le vecteur unitaire orientant avec utilisation de la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[24],
     on en déduit la définition du moment résultant dynamique scalaire d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique relativement à un axe utilisant

  • d'une part la définition générale d'un moment scalaire relativement à un moment vectoriel et
  • d'autre part la propriété de « distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'intégration vectorielle »[80] :

Changement d’origine de calcul du moment résultant dynamique vectoriel appliqué à un système de points matériels

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Changement d’origine de calcul du vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système discret fermé de points matériels

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     À partir du changement d'origine du « vecteur moment d'une force [1] appliquée à un point matériel par rapport à un point origine à l'instant » défini dans le paragraphe « changement d'origine de calcul du moment vectoriel d'une force » plus haut dans ce chapitre, à savoir,

«»[13] et

     À partir de la définition du vecteur moment résultant dynamique appliqué au système discret fermé de points matériels avec relativement à un point origine quelconque[16], à savoir,

«» avec
«[1] somme des forces que les systèmes extérieurs exerce sur chaque point »,

     on en déduit, par addition vectorielle des relations dans lesquelles est remplacée par ainsi que par

«»[13] et

     on en déduit par « factorisation vectorielle à gauche par »[61] dans le 2ème terme du 2ème membre

«»[13]
soit finalement «»[13] avec
« la somme des résultantes dynamiques exercées par tous les systèmes extérieurs ».

Complément : changement d’origine de calcul du vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système continu fermé de matière

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     Les définitions des vecteurs résultante et moment résultant dynamiques appliqués à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique, moment évalué relativement à un point origine quelconque[16], étant calquées sur celle d'un système discret fermé de points matériels, avec pour seules modifications le remplacement des sommes discrètes par des sommes continues c'est-à-dire mettant en œuvre une intégrale volumique[77], surfacique[78] ou curviligne[59] et
     la « factorisation vectorielle à gauche dans une intégration vectorielle »[80],[81] se substituant sans restriction à la « factorisation vectorielle à gauche dans une somme discrète vectorielle »[61],

     on en déduit la formule de changement d'origine de calcul du vecteur moment résultant dynamique appliqué à un système continu fermé de matière d'expansions tridimensionnelle , surfacique ou linéique  :

«»[13] avec
« la résultante dynamique exercée sur le système continu fermé
               d'expansions tridimensionnelle , surfacique ou linéique ».

Complément : changement d’axe de calcul du moment résultant scalaire dynamique appliqué à un système matériel quand les deux axes gardent une même direction

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     Soit un couple d'axes quelconques[16] tous deux orientés par , et deux points quelconques choisis respectivement sur et , le changement d'origine du vecteur moment résultant dynamique appliqué au système matériel fermé, qu'il soit discret ou continu d'expansions tridimensionnelle, surfacique ou linéique, s'écrivant

«» avec
« la résultante dynamique exercée sur le système matériel fermé qu'il soit discret ou
               continu d'expansions tridimensionnelle , surfacique ou linéique »,

     il suffit, pour obtenir le changement d'axe de calcul du moment résultant scalaire dynamique appliqué au système étudié de multiplier scalairement chaque membre par ce qui donne « » en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[24] soit finalement

«»[82] avec
« à de direction , » ;

     cette formule de changement d'axe devant être indépendante de et de , on choisit ces derniers en et tels que « soit à » ainsi la longueur est la plus courte distance entre les deux axes d'où la réécriture de la formule de changement d'axe selon

«» avec
« à de direction et tels que » ;

     le vecteur «» étant au plan formé par les deux axes, nous en déduisons la discussion suivante selon la disposition de la résultante dynamique du système à l'instant  :

  • si la résultante dynamique du système à l'instant est au plan formé par les deux axes, on a et par suite la formule de changement d'axe se réécrit
    «», étant à
    avec « au plan »,
  • si la résultante dynamique du système à l'instant est au plan formé par les deux axes et en notant « la composante de au plan » ainsi que « la distance non algébrisée séparant les deux axes », on en déduit «» avec le signe «» si « est de même sens que » et «» si « est de sens contraire à » et par suite la formule de changement d'axe se réécrit
    «» où est à
    signe «» si « est de même sens que » et
    signe «» si « est de sens contraire à » 
    avec « la composante de au plan » et
    « la plus courte distance séparant les deux axes ».

Définition d’un couple, propriété du moment vectoriel d’un couple

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Définition d'un couple en tant que système de forces

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     Remarque : Un couple en tant que système de forces est un cas particulier de « torseur » introduit en complément dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », le « torseur couple » défini dans le même chapitre de la même leçon

Schémas représentant deux exemples de couples en tant que systèmes de forces

Exemples de couple

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     Voir ci-contre :

  • exemple de gauche : système de forces de même norme également réparties sur un cercle du système de matière sur lequel le couple s'exerce[84],
  • exemple de droite : deux forces opposées appliquées respectivement en deux points du système de matière sur lequel le couple s'exerce telles que la direction commune de soit différente de la direction de .

Propriété du moment vectoriel d'un couple

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     La résultante d’un couple étant nulle et

     le changement d'origine de calcul du moment résultant vectoriel d'un système de forces de résultante étant « »,

     on en déduit que le moment résultant vectoriel d’un couple est indépendant du point origine par rapport il est calculé soit «» ;

     pour le différencier des autres systèmes de forces de vecteur moment résultant dépendant du point origine, le vecteur moment résultant[85] d’un couple est usuellement noté «»[86].

     Remarque : Comme cela a déjà été dit, un couple en tant que système de forces est un cas particulier de « torseur couple » introduit en complément dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », on peut donc lui attribuer, sans autre commentaire, les propriétés d'un torseur couple vues dans le chapitre précité soit, en particulier, la constance du moment du torseur en tout point de l'espace

Équivalence d'un système de forces extérieures s'exerçant sur un solide : ensemble d'une force appliquée en un point et d'un couple

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     Considérant un solide et son système de forces exercées par son extérieur , de résultante «» et de moment résultant au point origine «» avec la notion hors programme de physique de P.C.S.I. de « torseur » introduite dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) », l'ensemble des vecteurs résultante et moment résultant par rapport à un point origine quelconque [16] d'un système de forces s'exerçant sur un système fermé de matière constituant les éléments de réduction en du torseur statique[75] associé aux forces précitées s'exerçant sur ce système fermé de matière, on a donc «» et
     sachant que l'évolution spatiale d'un solide c'est-à-dire un système fermé indéformable ne dépend que des forces extérieures[87] on en déduit que le système des forces extérieures exercées par sur peut être remplacé par un système équivalent ayant même résultante ainsi que même moment résultant en n'importe quel point origine :

     Système équivalent au système de forces extérieures queexerce sur : une « force unique appliquée en » et
     Système équivalent au système de forces extérieures queexerce sur : un couple de moment «» :
     Système équivalent au système de forces extérieures queexerce sur : justification : le moment du système de forces exercées par sur au point origine quelconque[16] distinct de s'écrivant « » est effectivement identique
     Système équivalent au système de forces extérieures queexerce sur : justification : à la somme du moment du couple «» 1er terme du 2ème membre et du moment de la force appliquée en «» 2ème terme du 2ème membre[88].

Notion de « liaison pivot », propriété de son moment

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     Une « liaison pivot » est mise en œuvre lors du mouvement d'un 1er solide sur un 2ème solide, dans le but de restreindre le mouvement relatif à un mouvement de rotation autour d'un axe fixe du référentiel lié au 2ème solide.

Définition d'une « liaison pivot »

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     Une « liaison pivot » d'axe restreint les possibilités de mouvement du « rotor » solide tournant à une rotation d’axe par rapport au « stator » solide par rapport auquel se fait la rotation ;

     on suppose, dans ce paragraphe, la liaison pivot « géométriquement idéale » c'est-à-dire qu'elle assure un guidage parfait en rotation autour de l'axe de liaison en bloquant toute translation le long de cet axe ;

     la liaison pivot est entièrement définie par la direction et la position de l'axe qui doit être systématiquement représenté tout schéma ;

     la liaison pivot est la liaison la plus « commune »[89] des systèmes mécaniques.

Réalisation pratique d'une « liaison pivot »

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Schéma d'une liaison pivot idéale d'axe pour laquelle les translations sont bloquées ainsi que les rotations suivant les axes à [90] ;
     le cylindre sur lequel tourne le rotor et qui matérialise l'axe de la liaison pivot exerce un système de forces sur le rotor équivalent[91] à
          une résultante [92], appliquée en , de direction quelconque, s'adaptant aux actions exercées sur le rotor de façon à supprimer toute translation de ce dernier et
          un couple , de direction à , s'adaptant aux actions exercées sur le rotor de façon à supprimer toute rotation de ce dernier autre que celle autour de laquelle, en absence de frottements, se traduit par
Éclaté d'un roulement à billes :
      1. bague extérieure
      2. bille
      3. cage
      4. chemin de la bille
      5. bague intérieure
Roulement à aiguilles

     La solution technique la plus courante pour réaliser une « liaison pivot » consiste à emboîter deux cylindres de même axe et à réaliser des butées pour empêcher les cylindres de coulisser le long de leur axe commun voir schéma ci-dessus ;

     le contact entre les deux cylindres conduit à l'existence de frottements solides que l'on réduit à l’aide

  • d'une « lubrification »[93] ou,
  • en utilisant
    en utilisant des roulements « à billes » voir éclaté à gauche ou
    en utilisant des roulements « à aiguilles » voir photo à droite,
    l'utilisation de roulements étant toujours préférable.

Action d’une « liaison pivot », cas d’une « liaison pivot idéale » d’axe Az

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     Si on étudie les forces de contact assurant le guidage en rotation du rotor sur le cylindre d'axe au niveau de la coupe du 1er schéma du paragraphe précédent « réalisation pratique d'une liaison pivot », on constate qu'elles sont réparties tout au long de la surface de contact et à celle-ci dans la mesure où « les frottements solides ou fluides sont supposés négligeables », elles coupent donc l'axe de rotation et par suite le moment scalaire relativement à l'axede ces forces de contact assurant le guidage en rotation du rotor sur le cylindre d'axeest nul.

     Remarque : Il y a d'autres forces de contact entre le rotor et le cylindre d'axe sur lequel le rotor tourne, ce sont

  • celles assurant l'absence de translation du rotor le long des trois axes du cylindre, ces forces ayant une résultante s'adaptant à toute action pouvant entraîner une translation avec un moment vectoriel résultant nul en un point de l'axe [94] et
  • celles assurant l'absence de basculement du rotor autour des deux axes du cylindre, ces forces ayant donc un moment vectoriel résultant au point de l'axe de direction à l'axe s'adaptant à toute action pouvant entraîner un basculement avec éventuellement une résultante non nulle de direction quelconque ;

     Remarque : si on considère le système de toutes les forces de contact assurant le guidage du rotor en rotation sur le cylindre d'axe , l'absence de translation du rotor relativement au cylindre ainsi que celle de basculement du rotor perpendiculairement au cylindre, ce système de forces étant de résultante vectorielle «»[95] et de moment résultant vectoriel en un point « »[96], est équivalent, d'après la propriété établie dans le paragraphe « équivalence d'un système de forces extérieures s'exerçant sur un solide : ensemble d'une force appliquée en un point et d'un couple » plus haut dans ce chapitre, au système composé

d'une force unique «» appliquée en et
d'un couple de moment vectoriel «»,

     Remarque : « la nullité de » caractérisant une « liaison pivot idéale »,
     Remarque : « la présence de frottements » même faibles la liaison pivot est alors « non idéale » correspondant à «».

Notions simples sur les « moteurs ou freins » dans les dispositifs rotatifs, présence d’un « stator » exerçant un couple sur le « rotor »

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Généralités

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      Dans un dispositif rotatif autour d'un axe fixe du référentiel d'étude , il y a

  • un solide tournant autour de appelé « rotor » et
  • un solide fixe dans appelé « stator »,

            le rotor étant usuellement en « liaison pivot » relativement au stator ;

      le dispositif rotatif peut être

  • « moteur », dans ce cas le stator doit exercer un couple moteur sur le rotor pour que « celui-ci soit entraîné » ou
  • « résistif » il agit donc en « frein », dans ce cas le stator doit exercer un couple résistif sur le rotor pour que « celui-ci ne s'emballe pas »

Cas du moteur

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     Le dispositif rotatif est « moteur » dans la mesure où le stator exerce un couple moteur sur le rotor pour entraîner ce dernier lequel, à son tour, déploie une action motrice sur l'objet en interaction avec le rotor ;

     si la liaison pivot entre stator et rotor est quasi-idéale c'est-à-dire telle que les frottements solides ou fluides soient négligeables et si le rotor est en rotation libre c'est-à-dire sans interaction avec un objet sur lequel il est censé agir le couple moteur que le stator doit exercer sur le rotor est quasi nul mais

     si la liaison pivot entre stator et rotor est quasi-idéale c'est-à-dire telle que les frottements solides ou fluides soient négligeables et si le rotor déploie une action motrice sur une partie extérieure au système rotatif le rotor est alors dit « en charge », la partie soumise à l'action du rotor exerçant un couple résistant sur ce dernier, le stator doit appliquer sur le rotor un couple moteur de compensation sinon le rotor s’arrêtera en effet dans le cas où le moteur est utilisé pour entraîner une autre pièce mécanique en rotation, le rotor exerce un couple moteur sur cette pièce et, d'après le principe des actions réciproques, cette pièce exerce un couple résistant sur le rotor, pour maintenir le rotor en rotation et si possible uniforme, il est nécessaire que le stator exerce un couple moteur de compensation sur le rotor, ce couple s'adaptant au couple résistant que la pièce mécanique en rotation exerce sur le rotor couple moteur quasi nul en absence de pièce à entraîner on parle alors de fonctionnement à vide du moteur et de moment scalaire d’autant plus grand que l’inertie de la pièce à entraîner est grande on parle alors de fonctionnement en charge du moteur.

Cas du frein

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     Le dispositif rotatif est « résistif » dans la mesure où le stator exerce un couple résistif sur le rotor pour que ce dernier « ne s'emballe pas » lequel, à son tour, déploie une action résistive sur l'objet en interaction avec le rotor ce qui est le but recherché lorsque le rotor doit avoir une action de « frein » ;

     si la liaison pivot entre stator et rotor est quasi-idéale c'est-à-dire telle que les frottements solides ou fluides soient négligeables et si le rotor est en rotation libre c'est-à-dire sans interaction avec un objet sur lequel il est censé agir le couple résistif que le stator doit exercer sur le rotor est quasi nul mais

     si la liaison pivot entre stator et rotor est quasi-idéale c'est-à-dire telle que les frottements solides ou fluides soient négligeables et si le rotor déploie une action résistive sur une partie extérieure au système rotatif comme c'est le but recherché par tout « frein », le rotor étant alors « en charge », la partie soumise à l'action du rotor exerçant un couple moteur sur ce dernier, le stator doit appliquer sur le rotor un couple résistif de compensation sinon le rotor s’emballera en effet dans le cas où le frein est utilisé pour ralentir une autre pièce mécanique en rotation, le rotor exerce alors un couple résistif sur cette pièce et, d'après le principe des actions réciproques, cette pièce exerce un couple motor sur le rotor, pour maintenir le rotor en rotation et si possible uniforme, il est nécessaire que le stator exerce un couple résistif de compensation sur le rotor, ce couple s'adaptant au couple moteur que la pièce mécanique en rotation exerce sur le rotor couple résistif quasi nul en absence de pièce à ralentir on parle alors de fonctionnement à vide du frein et de moment scalaire négatif de valeur absolue d’autant plus grande que l’inertie de la pièce à ralentir est grande on parle alors de fonctionnement en charge du frein.

     Exemple du frein avantou arrièred’une bicyclette entraînée dans une descente :
          le rotor étant la roue avant ou arrière et le stator le cadre de la bicyclette, on choisit le référentiel d’étude lié au cadre de cette dernière ;
          le sol de la route descendante défile dans vers l’arrière de plus en plus vite en absence de freinage on peut dire que la vitesse de défilement de la route dans s’emballe en absence de freinage et pour éviter cela il est nécessaire de ralentir le défilement de la route dans ,
          la route descendante exerçant un couple moteur sur la roue rotor, le cadre de la bicyclette stator doit exercer un couple résistant sur la roue rotor ce qui est réalisé à l’aide de l’action des patins du frein s’appuyant sur la roue

Notes et références

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  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 et 1,34 On se place dans le cas le plus fréquent où la force ne dépend pas explicitement du temps mais la dépendance explicite de la force à n'est pas a priori exclue si cela doit l'être ce sera clairement précisé
  2. C.-à-d. « Newton mètre » ; veuillez à ne pas omettre le point séparateur entre les symboles d'unité et éviter de permuter ces derniers car cumuler les deux absence de point séparateur et « avant » donnerait «» c'est-à-dire « milliNewton » sous multiple d'unité de force
  3. C'est aussi le 2ème vecteur des éléments de réduction en d'un torseur glisseur de résultante voir le paragraphe « propriétés d'un torseur glisseur (M étant un point central du glisseur) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » dans lequel le moment est défini selon ce qui est effectivement égal à .
  4. C'est aussi le 2ème vecteur des éléments de réduction en du torseur glisseur (statique) de résultante voir le paragraphe « propriétés d'un torseur glisseur (M étant un point central du glisseur) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) » dans lequel le moment est défini selon ce qui est effectivement égal à .
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. Voir la 1ère partie de la « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », et étant alors colinéaires
  7. Voir la 2ème partie de la « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », et étant alors coplanaires
  8. 8,0 et 8,1 C.-à-d. utilisant, dans un espace orienté à droite voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la règle de la main droite, voir la description et d'autres règles identiques dans la note « 12 » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  9. 9,0 et 9,1 Voir le paragraphe « base directe (au sens de la physique) d'un espace orienté à gauche (préliminaire) » du même chap. de la même leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » pour la justification de l'ajout « au sens de la physique ».
  10. 10,0 et 10,1 Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à gauche) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  11. 11,0 et 11,1 Un trièdre est direct au sens de la physique dans un espace orienté à gauche voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à gauche) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » s'il obéit à la règle de la main gauche, voir la description de la règle dans la note « 14 » de ce même chap. de cette même leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  12. Cette notion de « bras de levier de force » est définie dans le paragraphe « 2ème méthode de détermination du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ, notion de bras de levier de la force relativement à l'axe » plus loin dans le chapitre car, dans l’intitulé du programme de physique de P.C.S.I., elle est introduite dans la définition du moment scalaire d’une force relativement à un axe mais personnellement
       je conseille de prendre l’habitude de déterminer la direction et le sens du moment vectoriel de la force puis d'évaluer sa norme comme le produit de la norme de la force et du bras de levier de celle-ci relativement au point origine de définition du vecteur moment de la force.
  13. 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 et 13,11 étant l'espace affine tridimensionnel euclidien modélisant l'espace physique tridimensionnel.
  14. Voir le paragraphe « définition d'un torseur glisseur (M étant un point central du glisseur) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  15. Voir le paragraphe « définition d'un torseur » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  16. 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 16,11 16,12 16,13 16,14 16,15 16,16 16,17 16,18 16,19 16,20 16,21 16,22 16,23 16,24 16,25 16,26 16,27 16,28 16,29 16,30 16,31 16,32 16,33 et 16,34 Au sens « fixe » ou « mobile ».
  17. Il s'agit aussi d'un invariant du torseur statique voir la notion d'invariants de torseur dans le paragraphe « invariants d'un torseur » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  18. On peut le démontrer directement en utilisant la formule de changement d’origine «» et en multipliant scalairement par , on obtient alors, par distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle voir le paragraphe « autres propriétés de la multiplication scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », l'égalité cherchée car «» dans la mesure où étant à le produit mixte est nul voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  19. étant usuellement le 3ème vecteur de la base et dans ce cas, le produit scalaire avec du moment vectoriel de par rapport à est la 3ème composante de ce dernier dans la base de calcul.
  20. Ce n’est toutefois pas la meilleure méthode de détermination et de très loin !.
  21. 21,0 21,1 21,2 et 21,3 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  22. Si «», et sont colinéaires le produit mixte des trois vecteurs «» est nul et par suite le moment scalaire de la force aussi d'où la propriété suivante :
       « si l’axe passe par le point , point d’application de la force , le moment scalaire de par rapport à cet axe est nul ».
  23. Voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  24. 24,0 24,1 et 24,2 Voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  25. Deux vecteurs sur les trois du produit mixte étant colinéaires, les trois sont donc coplanaires voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
  26. Pour la justification, voir le paragraphe « Propriétés (norme du moment vectoriel d'une force » plus haut dans le chapitre
  27. Le bras de levier d'une force relativement à un axe n'est donc défini que lorsque le support de la force est à l'axe, le bras de levier étant une grandeur non algébrisée
  28. C.-à-d. coupe effectivement un seul point d'intersection, est confondu avec une infinité de points d'intersection ou est à un seul point d'intersection à l'infini
  29. Intuitivement un paramètre de position est toujours considéré positif et par suite si on représente un schéma avec paramètre de position négatif, il y a risque d’erreur de signe
  30. 30,0 30,1 30,2 30,3 30,4 et 30,5 Pendule Pesant Simple.
  31. 31,0 31,1 31,2 31,3 et 31,4 étant la longueur de la tige ou du fil tendu du P.P.S.
  32. 32,0 et 32,1 On rappelle que le bras de levier d'une force étant une grandeur non algébrisée est toujours
  33. est donc l'intensité de la pesanteur
  34. On trouve le même résultat en réalisant un schéma avec à condition d'être très attentif aux signes comme cela a été établi dans l'apparté entre crochets ci-dessus toutefois je rappelle qu'il est fortement conseillé d'éviter de faire des schémas avec un paramètre de position négatif.
  35. On pouvait aussi justifier la nullité du moment scalaire de en disant que le bras de levier de relativement à est nul.
  36. On aurait évidemment obtenu le même résultat en travaillant sur le schéma de droite avec et ceci sans possibilité d'erreur toutefois je rappelle qu'il est fortement conseillé d'éviter de faire des schémas avec un paramètre de position négatif.
  37. 37,00 37,01 37,02 37,03 37,04 37,05 37,06 37,07 37,08 et 37,09 Un pseudo-point d'une expansion tridimensionnelle est un élément de matière, centré en , de volume , de masse dans lequel est la masse volumique du système continu en , pseudo-point en translation dans le référentiel à la vitesse à l'instant «» dans le cas où le système continu de matière est un fluide, le pseudo-point est appelé « particule de fluide ».
  38. 38,0 38,1 38,2 38,3 et 38,4 L'aire de la surface fermée limitant le pseudo-point étant comme le volume de ce dernier infiniment petite, une surface élémentaire de cette surface fermée est d'aire infiniment petite relativement à l'aire de la surface fermée, elle est donc infiniment petite d'ordre supérieur d'où la notation .
  39. En effet ces forces s'exerçant entre deux pseudo-points sont proportionnelles à chaque élément de volume de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle s'étend chaque pseudo-point et par suite peuvent être qualifiées de « bivolumiques ».
  40. 40,0 40,1 40,2 40,3 et 40,4 Les forces entre deux pseudo-points d'expansion tridimensionnelle étant proportionnelles aux deux éléments de volume de l'expansion de chaque pseudo-point sont donc infiniment petites relativement à chaque élément de volume, elles sont donc infiniment petites d'ordre supérieur d'où la notation .
  41. 41,00 41,01 41,02 41,03 41,04 41,05 41,06 41,07 41,08 41,09 et 41,10 Un pseudo-point d'une expansion surfacique est un élément de matière, centré en , d'aire , sa masse est donc , dans lequel est la masse surfacique du système continu en , pseudo-point en translation dans le référentiel à la vitesse à l'instant «» dans le cas où le système continu de matière est un fluide bidimensionnel, le pseudo-point est appelé « particule de fluide (bidimensionnel) ».
  42. 42,0 42,1 42,2 42,3 et 42,4 La longueur de la courbe fermée limitant le pseudo-point étant comme l'aire de ce dernier infiniment petite, une partie élémentaire de cette courbe fermée est de longueur infiniment petite relativement à la longueur de la courbe fermée, elle est donc infiniment petite d'ordre supérieur d'où la notation .
  43. En effet ces forces s'exerçant entre deux pseudo-points sont proportionnelles à chaque élément d'aire de l'expansion surfacique sur laquelle s'étend chaque pseudo-point et par suite peuvent être qualifiées de « bisurfaciques ».
  44. Les forces entre deux pseudo-points d'expansion surfacique étant proportionnelles aux deux éléments d'aire de l'expansion de chaque pseudo-point sont donc infiniment petites relativement à chaque élément d'aire, elles sont donc infiniment petites d'ordre supérieur d'où la notation .
  45. 45,00 45,01 45,02 45,03 45,04 45,05 45,06 45,07 45,08 45,09 45,10 45,11 45,12 et 45,13 Un pseudo-point d'une expansion linéique est un élément de matière, centré en , de longueur , sa masse est donc , dans lequel est la masse linéique du système continu en , pseudo-point en translation dans le référentiel à la vitesse à l'instant «» dans le cas où le système continu de matière est un fluide monodimensionnel, le pseudo-point est appelé « particule de fluide (monodimensionnel) ».
  46. En effet ces forces s'exerçant entre deux pseudo-points sont proportionnelles à chaque élément de longueur de l'expansion linéique sur laquelle s'étend chaque pseudo-point et par suite peuvent être qualifiées de « bilinéiques ».
  47. 47,0 47,1 et 47,2 Les forces entre deux pseudo-points d'expansion linéique étant proportionnelles aux deux éléments de longueur de l'expansion de chaque pseudo-point sont donc infiniment petites relativement à chaque élément de longueur, elles sont donc infiniment petites d'ordre supérieur d'où la notation .
  48. Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien et astronome britannique, surtout connu pour avoir fondé la mécanique classique et avoir développé le calcul infinitésimal (calcul différentiel et calcul intégral) dont la paternité doit être partagée avec le philosophe, scientifique, mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646 - 1716) pour qui l'invention du calcul infinitésimal fut la contribution principale, dans le domaine mathématique, les deux mathématiciens l'ayant en fait développé plus ou moins indépendamment.
  49. 49,0 et 49,1 La force décrivant l'action de sur est encore notée et celle décrivant l'action de sur encore notée avec l'objet subissant l'action en 1er indice et l'objet source de l'action en 2nd.
  50. Ce qui est équivalent à «».
  51. Voir le paragraphe « définition de la résultante des forces intérieures s'exerçant sur un système de points matériels fermé » du chap.de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  52. 52,00 52,01 52,02 52,03 52,04 52,05 52,06 52,07 52,08 52,09 52,10 52,11 52,12 52,13 52,14 et 52,15 En dynamique relativiste, le principe des actions réciproques reste applicable dans la mesure où les forces utilisées sont invariantes par changement de référentiel et elles le sont toutes, même les forces électromagnétiques à condition de considérer le champ électromagnétique dans sa globalité.
  53. Voir le paragraphe « 1ère conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne, la nullité de la résultante des forces intérieures s'exerçant sur un système (discret) de points matériels fermé (démonstration) » du chap.de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  54. Il s'agit d'une intégrale bivolumique c'est-à-dire de deux intégrales volumiques emboîtées ou non revoir les intégrales volumiques dans le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » d'où, en décomposant l'intégrale bivolumique en deux intégrales volumiques emboîtées,
  55. On forme d'abord une intégrale surfacique pour ajouter toutes les contributions correspondant à variant sur la surface fermée limitant l'expansion volumique élémentaire centrée en , étant le point immédiatement voisin de hors de voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », puis on forme une intégrale volumique pour faire varier dans voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », d'où la réécriture de l'intégrale quintuple
  56. Il s'agit d'une intégrale bisurfacique c'est-à-dire de deux intégrales surfaciques emboîtées ou non revoir les intégrales surfaciques dans le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » d'où, en décomposant l'intégrale bisurfacique en deux intégrales surfaciques emboîtées avec explicitation de l'argument
  57. On forme d'abord une intégrale curviligne pour ajouter toutes les contributions correspondant à variant sur le contour fermé limitant l'expansion surfacique élémentaire centrée en , étant le point immédiatement voisin de hors de voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », puis on forme une intégrale surfacique pour faire varier dans voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », d'où l'intégrale triple
  58. Il s'agit d'une intégrale bicurviligne c'est-à-dire de deux intégrales curvilignes emboîtées ou non revoir les intégrales curvilignes dans le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » d'où, en décomposant l'intégrale bicurviligne en deux intégrales curvilignes emboîtées avec explicitation de l'argument
  59. 59,0 59,1 59,2 59,3 59,4 59,5 59,6 59,7 et 59,8 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) (PCSI) ».
  60. 60,0 et 60,1 Les points et étant les deux points de voisins de
  61. 61,0 61,1 et 61,2 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  62. Michel Chasles (1793 - 1880) mathématicien français à qui on doit d'importants travaux en géométrie projective ainsi qu'en analyse harmonique ; la relation dite de Chasles, connue depuis très longtemps, porte son nom pour lui rendre hommage.
  63. 63,00 63,01 63,02 63,03 63,04 63,05 63,06 63,07 63,08 63,09 63,10 63,11 et 63,12 étant l'espace affine tridimensionnel euclidien modélisant l'espace physique.
  64. Il s'agit d'une intégrale bivolumique c'est-à-dire de deux intégrales volumiques emboîtées ou non revoir les intégrales volumiques dans le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » d'où, en décomposant l'intégrale bivolumique en intégrales volumiques emboîtées selon
  65. On forme d'abord une intégrale surfacique pour ajouter toutes les contributions correspondant à variant sur la surface fermée limitant l'expansion volumique élémentaire centrée en , étant le point immédiatement voisin de hors de voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », puis on forme une intégrale volumique pour faire varier dans voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », d'où la réécriture de l'intégrale quintuple selon en explicitant le moment vectoriel ou encore en détaillant la force à intégrer
  66. Pour établir la nullité de on associe les différents termes de la somme continue par intégrale bivolumique selon dans laquelle selon la 1ère partie du principe des actions réciproques d'où la réécriture de la somme des deux termes associés selon après factorisation vectorielle à droite par utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse », voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et, en utilisant la relation de Chasles, par 2ème partie du principe des actions réciproques, d'où le résultat final en ajoutant les contributions résultant de la variation de et de dans et en divisant par en effet ajouter toutes les contributions après association par couple fait intervenir deux fois chaque terme
  67. Pour établir la nullité de on associe les différents termes de la somme continue par intégrale quintuple avec point commun des deux expansions élémentaires voisines centrées en et , de volume respectif et de même valeur, la surface commune centrée en est de même aire , termes associés selon dans laquelle selon la 1ère partie du principe des actions réciproques car et , d'où le résultat final en ajoutant les contributions résultant de la variation de et de sur les surfaces limitant les expansions élémentaires centrées en et ainsi que celles résultant de la variation de ou dans et en divisant par en effet ajouter toutes les contributions après association par couple fait intervenir deux fois chaque terme
  68. Il s'agit d'une intégrale bisurfacique c'est-à-dire de deux intégrales surfaciques emboîtées ou non revoir les intégrales surfaciques dans le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » d'où en décomposant l'intégrale bisurfacique en intégrales surfaciques emboîtées selon
  69. On forme d'abord une intégrale curviligne pour ajouter toutes les contributions correspondant à variant sur le contour fermé limitant l'expansion surfacique élémentaire centrée en , étant le point immédiatement voisin de hors de voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », puis on forme une intégrale surfacique pour faire varier dans voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », d'où la réécriture de l'intégrale triple en explicitant le moment vectoriel puis la force à intégrer
  70. Pour établir la nullité de on associe les différents termes de la somme continue par intégrale bisurfacique selon dans laquelle selon la 1ère partie du principe des actions réciproques d'où la réécriture de la somme des deux termes associés après factorisation vectorielle à droite par utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse », voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » puis, en utilisant la relation de Chasles, par 2ème partie du principe des actions réciproques, d'où le résultat final en ajoutant les contributions résultant de la variation de et de dans et en divisant par en effet ajouter toutes les contributions après association par couple fait intervenir deux fois chaque terme
  71. Pour établir la nullité de on associe les différents termes de la somme continue par intégrale triple avec point commun des deux expansions élémentaires voisines centrées en et , d'aire respective et de même valeur, le contour commun centré en est de même longueur , termes associés selon dans laquelle selon la 1ère partie du principe des actions réciproques car et , d'où le résultat final en ajoutant les contributions résultant de la variation de et de sur les contours limitant les expansions élémentaires centrées en et ainsi que celles résultant de la variation de ou dans et en divisant par en effet ajouter toutes les contributions après association par couple fait intervenir deux fois chaque terme
  72. Il s'agit d'une intégrale bicurviligne c'est-à-dire de deux intégrales curvilignes emboîtées ou non revoir les intégrales curvilignes dans le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » d'où, en décomposant l'intégrale bicurviligne en deux intégrales curvilignes emboîtées avec explicitation de l'argument
  73. Pour établir la nullité de on associe les différents termes de la somme continue par intégrale bicurviligne selon dans laquelle selon la 1ère partie du principe des actions réciproques d'où la réécriture de la somme des deux termes associés après factorisation vectorielle à droite par utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse », voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » puis, en utilisant la relation de Chasles, par 2ème partie du principe des actions réciproques, d'où le résultat final en ajoutant les contributions résultant de la variation de et de dans et en divisant par en effet ajouter toutes les contributions après association par couple fait intervenir deux fois chaque terme
  74. Pour établir la nullité de on associe les différents termes de la somme continue par intégrale curviligne selon dans laquelle du 2ème produit vectoriel est un terme du type de l'argument de la somme continue par intégrale curviligne avec, selon la 1ère partie du principe des actions réciproques d'où la réécriture de la somme des deux termes associés après factorisation vectorielle à droite par utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse », voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » selon car étant un point voisin immédiat du point , entités sans épaisseur, et par suite , d'où le résultat final en ajoutant les contributions résultant de la variation de de dans
  75. 75,0 75,1 et 75,2 Voir le paragraphe « réduction d'un torseur en un point quelconque de l'espace affine euclidien tridimensionnel sur lequel il est défini » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  76. Seuls les éléments de réduction en tout point de l'espace affine euclidien tridimensionnel du torseur statique des forces intérieures s'exerçant sur le système fermé de matière égal au torseur nul et du torseur de forces nulles sont les mêmes, les forces agissant sur chaque point d'un système discret ou sur chaque pseudo-point d'un système continu un pseudo-point étant un élément de matière de dimension mésoscopique petite à l'échelle macroscopique et grande à l'échelle microscopique n'étant évidemment pas les mêmes et ce sont elles qui sont à prendre en compte quand un système isolé c'est-à-dire sans forces extérieures se déforme
  77. 77,0 77,1 77,2 77,3 77,4 77,5 et 77,6 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  78. 78,0 78,1 78,2 78,3 78,4 78,5 et 78,6 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  79. Attention le qualificatif « dynamique » pour un torseur a une signification particulière relative à la façon dont les « quantités de mouvement » des points ou des pseudo-points éléments de matière de dimension mésoscopique c'est-à-dire petite à l'échelle macroscopique et grande à l'échelle microscopique varient avec le temps, celui de « statique » attribué à un torseur fait toujours référence aux forces appliquées au système, que celles-ci soient intérieures ou extérieurs ;
       même s'il y a un lien entre le torseur dynamique d'un système et le torseur statique des forces extérieures appliquées au système dans un référentiel galiléen cela résulte d'un théorème et non de la définition d'où la nécessité de faire a priori la différence
  80. 80,0 et 80,1 L'intégration vectorielle étant une addition continue d'une fonction vectorielle dépendant du pseudo-point élément de matière de dimension mésoscopique c'est-à-dire petite à l'échelle macroscopique et grande à l'échelle microscopique générique de l'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique sur lequel l'intégration est faite.
  81. Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’intégration vectorielle « en sens inverse » voir la signification d'« intégration vectorielle » dans la note « 80 » plus haut dans ce chapitre
  82. En effet le produit mixte de trois vecteurs est invariant par permutation circulaire, voir le paragraphe « propriétés du produit mixte » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  83. Cela signifiant qu'il existe au moins un instant tel que soit mais rien n'interdit que le moment résultant soit nul à certains instants.
  84. Par exemple l'action d'une clé à tube.
  85. Le qualificatif « résultant » est usuellement omis pour parler du moment résultant vectoriel d'un couple
  86. Attention, une erreur fréquemment commise consiste à noter le couple «» alors qu'il ne s'agit que du moment vectoriel résultant du couple voir la note « 85 » ci-dessus.
  87. En effet l'absence de déformation possible d'un solide entraîne que l'évolution spatiale de ce dernier est régie par le mouvement de son centre d'inertie C.D.I. voir le paragraphe « énoncé du théorème de la résultante cinétique d'un système fermé de matière » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ainsi que par son mouvement de rotation autour de voir le paragraphe « applicabilité du théorème du moment cinétique vectoriel à un système discret fermé de points matériels relativement au centre d'inertie G de ce dernier dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », ces deux mouvements ne dépendant que des forces extérieures.
  88. Celui-ci étant nul quand .
  89. Dans une bicyclette on en compte plus d'une dizaine : par roue, sur le guidon, sur le pédalier, par manette de frein, par mâchoire de frein, par pédale lors de leur liaison au pédalier et une bonne demi-douzaine supplémentaire sur le dérailleur.
  90. Sur le schéma on utilise la « Norme EN 23952 / EN ISO 3952-1 » pour laquelle resp. , caractérise une rotation autour de l'axe resp. , le blocage de rotation suivant l'axe étant noté alors que resp. , caractérise une translation le long de l'axe resp. , le blocage de translation le long de l'axe étant noté .
  91. Voir le paragraphe « équivalence d'un système de forces extérieures s'exerçant sur un solide : ensemble d'une force appliquée en un point et d'un couple » plus haut dans le chapitre.
  92. Les composantes n'ont évidemment aucun rapport avec les grandeurs utilisées dans la « Norme EN 23952 / EN ISO 3952-1 » décrite dans la note « 90 » précédente.
  93. Les frottements fluides étant toujours moins importants que les frottements solides et ceci, quelle que soit la vitesse des pièces mécaniques.
  94. Ces forces forment donc un « torseur glisseur (A étant un point central du glisseur) » chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  95. Composée de la résultante des forces empêchant la translation et d'éventuellement celle des forces empêchant le basculement ainsi que des forces assurant le guidage
  96. Composé du moment résultant en des forces empêchant le basculement, celui des forces empêchant la translation étant nul en ainsi que celui des forces assurant le guidage