Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Fonctions hyperboliques directes et inverses

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Voir aussi la leçon Trigonométrie hyperbolique.

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Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Fonctions hyperboliques directes et inverses
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     Les fonctions hyperboliques ont été inventées par Vincenzo Riccati[1] vers alors qu'il cherchait à calculer l'« aire sous l'hyperbole d'équation »[2], la méthode géométrique qu'il employa était semblable à celle qu'il utilisait pour calculer l'« aire sous le cercle d'équation » méthode où il introduisait les fonctions trigonométriques qu'il appela « circulaires » ; par analogie il nomma les nouvelles fonctions créées « hyperboliques ».

Fonctions hyperboliques directes modifier

     Il y a un lien de construction à partir de la fonction exponentielle entre les fonctions « trigonométriques » directes et les fonctions « hyperboliques » directes :

     par exemple le cosinus  trigonométrique  et le cosinus hyperbolique sont construits de la même façon à partir de la fonction exponentielle définie sur   pour la 1ère et sur  [3] pour la 2nde  
 
Tracé du graphe de cosinus hyperbolique sur l'intervalle de définition restreint à  , l'intervalle de valeurs correspondantes étant  

Cosinus hyperbolique modifier

     Le cosinus hyperbolique, noté  [4], est « défini sur  » selon « »,

        Le cosinus hyperbolique, noté  , « son domaine de valeurs est  »,

        Le cosinus hyperbolique, noté  , c'est une fonction « paire » c'est-à-dire « » et

        Le cosinus hyperbolique, noté  , c'est une fonction « dérivable sur  » avec « » car     d'après la définition du sinus hyperbolique[5] ;

        Le cosinus hyperbolique, noté  , variation de   : «  de   à   sur  » puis
        Le cosinus hyperbolique, noté  , variation de   : «  de   à   sur  »,
        Le cosinus hyperbolique, noté  , variation de   : voir graphe ci-contre sur l'intervalle de définition restreint à   ;

        Le cosinus hyperbolique, noté  , variation de   : ce graphe est appelé « chaînette »[6],
     Le cosinus hyperbolique, noté  , variation de   : ce graphe il est symétrique relativement à l'axe des ordonnées  .

 
Tracé du graphe de sinus hyperbolique sur l'intervalle de définition restreint à  , l'intervalle de valeurs correspondantes étant  

Sinus hyperbolique modifier

     Le sinus hyperbolique, noté  [7], est « défini sur  » selon « »,

        Le sinus hyperbolique, noté  , « son domaine de valeurs est  »,

        Le sinus hyperbolique, noté  , c'est une fonction « impaire » c'est-à-dire « » et

        Le sinus hyperbolique, noté  , c'est une fonction « dérivable sur  » avec « » car     d'après la définition du cosinus hyperbolique[8] ;

        Le sinus hyperbolique, noté  , variation de   : «  de   à   sur  »
        Le sinus hyperbolique, noté  , variation de   : voir graphe ci-contre sur l'intervalle de définition restreint à  ,
        Le sinus hyperbolique, noté  , variation de   : voir graphe ci-contre l'intervalle de valeurs étant   ;

        Le sinus hyperbolique, noté  , variation de   : ce graphe est symétrique relativement à l'origine du repérage  .

Tangente hyperbolique modifier

 
Tracé du graphe de tangente hyperbolique sur l'intervalle de définition restreint à  , l'intervalle de valeurs correspondantes étant  

     La tangente hyperbolique, notée  [9], est « définie sur  » selon « » ou encore, à l'aide des deux autres fonctions hyperboliques précédentes « »,

        La tangente hyperbolique, notée  , « son domaine de valeurs est  »,

        La tangente hyperbolique, notée  , c'est une fonction « impaire » c'est-à-dire « » et

        La tangente hyperbolique, notée  , c'est une fonction « dérivable sur  » avec « » car    [10], la dérivée s'écrivant encore

        La tangente hyperbolique, notée  , c'est une fonction « dérivable sur  » avec « » en effet au lieu d'utiliser la relation fondamentale liant   et   il suffit de transformer     ;

        La tangente hyperbolique, notée  , variation de   : «  de   à   sur  »
        La tangente hyperbolique, notée  , variation de   : voir graphe ci-dessus avec un intervalle de définition restreint à   ;

        La tangente hyperbolique, notée  , variation de   : ce graphe est symétrique relativement à l'origine du repérage   et
        La tangente hyperbolique, notée  , variation de   : ce graphe admet deux asymptotes horizontales[11] pour les ordonnées  .

Cotangente hyperbolique modifier

 
Tracé du graphe de cotangente hyperbolique sur l'intervalle restreint de définition   avec pour intervalle de valeurs associées  

     La cotangente hyperbolique, notée  [12], est « définie sur  » selon « » ou encore, à l'aide des deux 1ères fonctions hyperboliques « » ou enfin, en fonction de la tangente hyperbolique, « »  raison pour laquelle la cotangente hyperbolique est très peu utilisée[13] ,

         La cotangente hyperbolique, notée  , « son domaine de valeurs est  »,

         La cotangente hyperbolique, notée  , c'est une fonction « impaire » c'est-à-dire « »,

         La cotangente hyperbolique, notée  , c'est une fonction « dérivable sur  », de dérivée « » car    [10], la dérivée s'écrivant encore

         La cotangente hyperbolique, notée  , c'est une fonction « dérivable sur  », de dérivée « » en effet au lieu d'utiliser la relation fondamentale liant   et   il suffit de transformer     ;

         La cotangente hyperbolique, notée  , variation de   : «  de   à   sur  » puis
         La cotangente hyperbolique, notée  , variation de   : «  de   à   sur  »
         La cotangente hyperbolique, notée  , variation de   : voir graphe ci-dessus avec un intervalle de définition restreint à   et un domaine de valeurs à   ;

         La cotangente hyperbolique, notée  , variation de   : ce graphe est symétrique relativement à l'origine du repérage   et
         La cotangente hyperbolique, notée  , variation de   : ce graphe admet deux asymptotes horizontales[11] pour les ordonnées   ainsi qu'
         La cotangente hyperbolique, notée  , variation de   : ce graphe admet une asymptote verticale[14] pour  .

Commentaires : explication du nom donné aux nouvelles fonctions créées par Vincenzo Riccati modifier

 
Raison pour laquelle Vincenzo Riccati[1] introduisit les fonctions cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique[15]

     « Une demi-droite passant par l'origine coupe l’hyperbole d'équation  [2] en un point dont les coordonnées paramétrées par Vincenzo Riccati en fonction d'une grandeur  » lui permirent de créer de nouvelles fonctions baptisées respectivement « cosinus hyperbolique » pour l'abscisse et « sinus hyperbolique » pour l'ordonnée, plus précisément « », « le paramètre   s'avérant être le double de l'aire algébrique de la surface délimitée par la demi-droite, l'hyperbole et l'axe des abscisses »  en rouge sur le schéma ci-contre .

     Identification des fonctions hyperboliques créées par Vincenzo Ricati avec celles définies par exponentielles[16] : on établit

  • tout d'abord que « le point   d'abscisse   et d'ordonnée   vérifie l'équation de l'hyperbole  »[2] par utilisation de la relation fondamentale liant   et  [10] soit « »,
  • ensuite, du fait que le vecteur position de   s'écrivant « » on peut en déduire
     l'expression du « vecteur déplacement élémentaire  » puis
                celle du « vecteur surface élémentaire   balayée par le rayon vecteur   quand le point   se déplace sur l'hyperbole de  » à l'aide de sa définition « »[17], ce qui permet de déterminer, dans le cas présent, l'expression «     » et, en utilisant la relation fondamentale liant   et  [10] c'est-à-dire « », l'expression finale « » d'où
     « l'aire de la surface balayée par le rayon vecteur   quand le point   se déplace sur l'hyperbole de  », valant « » et
     « l'aire balayée par le rayon vecteur   quand le point   se déplace sur l'hyperbole du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par le paramètre  » est « » C.Q.F.V[18]..

     Remarque : Il y a également un « lien entre l'angle   et l'aire   de la surface balayée par le rayon vecteur quand le point   se déplace sur l'hyperbole du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par  » mais, contrairement au cas du cercle[15], « » ;
     Remarque : en effet, « dans le cas de la branche d'hyperbole, les coordonnées polaires du point   sont telles que  », ce qui donne, « par report dans l'équation cartésienne   de cette branche »,   ou   c'est-à-dire l'équation polaire de la branche d'hyperbole suivante « »  on trouve ainsi les deux asymptotes de l'hyperbole correspondant à   soit   dont on peut déduire
     Remarque : en effet « le vecteur surface élémentaire balayée par le rayon vecteur quand le point   se déplace sur la branche d'hyperbole de  » «  se réécrivant en polaire    » dont on tire « l'aire de la surface élémentaire balayée par le rayon vecteur   effectivement  » ;
     Remarque : en effet on obtient alors «  en intégrant la relation précédente entre   et   soit  » qui s'intègre en posant «      soit    » et «  soit  » d'où « » ou,
     Remarque : en effet on obtient alors «  avec « »[19] donnant «   » soit finalement
     Remarque : en effet on obtient alors le « lien entre l'angle   et l'aire   de la surface balayée par le rayon vecteur quand le point   se déplace sur l'hyperbole du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par  » « »  nettement plus complexe que « » obtenu dans le cas du cercle d'équation cartésienne  .

Liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique modifier

     Relation fondamentale[20] : Si on calcule   et
           Relation fondamentale : Si on calcule  , on vérifie aisément

« ».

     Autres relations : Il existe deux autres liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique faisant intervenir l'une ou l'autre exponentielle de la variable ou de son opposée et se démontrant par simple utilisation de la définition des fonctions hyperboliques, ce sont

« »[21].

Relations d'addition et de duplication modifier

     Relations d'addition : celles-ci se vérifiant sans difficulté en utilisant la définition de la fonction hyperbolique utilisée, les propriétés des exponentielles et en faisant réapparaître les fonctions hyperboliques souhaitées :

     Relations d'addition :  « »[22] et
     Relations d'addition :  « »[23],

     Relations d'addition :  « »[24] et
     Relations d'addition :  « »[25].

     Relations de duplication : celles-ci se vérifiant à partir des relations d'addition précédentes et éventuelle utilisation de la relation fondamentale liant le cosinus hyperbolique et le sinus hyperbolique :

     Relations de duplication :  « »[26]  on en déduit les relations de linéarisation suivantes « »[27] et « »[28] ,

     Relations de duplication :  « »[29].

Fonctions hyperboliques inverses modifier

Seule la fonction « cosinus hyperbolique » n'est pas bijective et nécessite une « restriction de définition » pour devenir inversable  

Fonction argument sinus hyperbolique modifier

     « La fonction   est inversable sur son domaine de définition  » car elle y est « bijective » ; « son inverse notée  »[30] définit la fonction « argument sinus hyperbolique » ;

 
Tracé du graphe de   sur l'intervalle de définition restreint à  , avec pour intervalle de valeurs  

     « La fonction   est la fonction inverse de  »,
     « pour   le domaine de définition étant  » et « le domaine des valeurs  » également, on en déduit

« le domaine de définition de la fonction    » et
« son domaine de valeurs  » également ;

     tracé du graphe de la fonction   : voir ci-contre  le graphe de   est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale de celui de   ;

     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « »,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « impaire »  ,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « continue et dérivable sur  », sa dérivée valant

                                                                                                                        « » ;

     tracé du graphe de la fonction   : on déduit de cette expression de dérivée de la fonction   la propriété suivante

                                                                                « une primitive de   est  ».

     Justification de l'expression de la dérivée de   : on démontre ce résultat en inversant la fonction      , puis en différenciant la fonction inversée, ce qui donne   dont on tire   sans restriction car  , on termine en éliminant   au profit de   avec   soit   dont on déduit  .

     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : « » ;

     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en effet « »   « » c'est-à-dire
     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en effet «  est la solution de même signe que   de l'équation  » ou,
     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en multipliant les deux membres par   et en ordonnant en puissance   de  ,
     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en effet «  est solution[31] de l'équation  », équation du 2nd degré en   de discriminant réduit   d'où « »[32] soit finalement, en inversant, « ».

Fonction argument cosinus hyperbolique modifier

     « Pour que la fonction   soit inversable » il faut « restreindre son domaine de définition  » pour qu'elle y soit « bijective », on le « restreint à  »[33] ; « son inverse notée  »[34] définit alors la fonction « argument cosinus hyperbolique » ;

 
Tracé du graphe de   sur l'intervalle de définition restreint à  , avec pour intervalle de valeurs  

     « La fonction   est la fonction inverse de  »,
     « pour   le domaine de définition étant restreint à  »[33] et « le domaine des valeurs étant  », on en déduit

« le domaine de définition de la fonction    » et
« son domaine de valeurs  »[33] ;

     tracé du graphe de la fonction   : voir ci-contre  le graphe de   est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale de celui de   restreint à  [33]  ;

     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « »,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « continue   et dérivable sur  »,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est sa dérivée valant « » ;

     tracé du graphe de la fonction   : on déduit de cette expression de dérivée de la fonction   la propriété suivante

                                                                                « une primitive de   est  ».

     Justification de l'expression de la dérivée de   : on démontre ce résultat en inversant la fonction      [33], puis en différenciant la fonction inversée, ce qui donne   dont on tire    d'où la fonction étudiée non dérivable pour  , la division par   nécessitant  , on termine en éliminant   au profit de   avec  [35] ou   soit   dont on déduit  .

     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : « » ;

     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en effet « »   « »[33] c'est-à-dire
     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en effet «  est solution de l'équation  » ou,
     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en multipliant les deux membres par   et en ordonnant en puissance   de  ,
     Forme logarithmique de la fonction argument sinus hyperbolique : en effet «  est solution de l'équation  », équation du 2nd degré en   de discriminant réduit   d'où « »[36] soit finalement, en inversant, « ».

Fonction argument tangente hyperbolique modifier

     « La fonction   est inversable sur son domaine de définition  » car elle y est « bijective » ; « son inverse notée  »[37] définit la fonction « argument tangente hyperbolique » ;

 
Tracé du graphe de   sur l'intervalle de définition  , avec pour intervalle de valeurs restreint à  

     « La fonction   est la fonction inverse de  »,
     « pour   le domaine de définition étant  » et « le domaine des valeurs  », on en déduit

« le domaine de définition de la fonction    » et
« son domaine de valeurs  » ;

     tracé du graphe de la fonction   : voir ci-contre  le graphe de   est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale de celui de   ;

     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « »,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « impaire »  ,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « continue et dérivable sur  »,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est sa dérivée valant « » ;

     tracé du graphe de la fonction   : on déduit de cette expression de dérivée de la fonction   la propriété suivante

                                                                                « une primitive de   est  »[38],[39].

     Justification de l'expression de la dérivée de   : on démontre ce résultat en inversant la fonction      , puis en différenciant la fonction inversée, ce qui donne   dont on tire   sans restriction car  , on termine en éliminant   au profit de   soit   dont on déduit  .

     Forme logarithmique de la fonction argument tangente hyperbolique : « » ;

     Forme logarithmique de la fonction argument tangente hyperbolique : en effet « »   « » c'est-à-dire
     Forme logarithmique de la fonction argument tangente hyperbolique : en effet «  est la solution de même signe que   de l'équation  » que l'on réécrit selon « » soit encore « » ou enfin « » dont on tire
     Forme logarithmique de la fonction argument tangente hyperbolique : en effet « » soit finalement, en inversant, « ».

Fonction argument cotangente hyperbolique modifier

     « La fonction   est inversable sur son domaine de définition  » car elle y est « bijective » ; « son inverse notée  »[40] définit la fonction « argument cotangente hyperbolique » ;

 
Tracé du graphe de   sur l'intervalle de définition restreint à  , avec un intervalle de valeurs restreint à  

     « La fonction   est la fonction inverse de  »,
     « pour   le domaine de définition étant  » et « le domaine des valeurs  », on en déduit

« le domaine de définition de la fonction    » et
« son domaine de valeurs  » ;

     tracé du graphe de la fonction   : voir ci-contre  le graphe de   est le symétrique par rapport à la 1ère diagonale de celui de   ;

     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est «  sur   ainsi que sur  »,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « impaire »  ,
     tracé du graphe de la fonction   : on observe que la fonction est « continue et dérivable sur   ainsi que sur  », sa dérivée valant « »[41] ;

     tracé du graphe de la fonction   : on déduit de cette expression de dérivée de la fonction   la propriété suivante

                                                                                « une primitive de   est  »[38],[42].

     Justification de l'expression de la dérivée de   : on démontre ce résultat en inversant la fonction      , puis en différenciant la fonction inversée, ce qui donne   dont on tire   sans restriction car  , on termine en éliminant   au profit de   soit   dont on déduit  .

     Forme logarithmique de la fonction argument cotangente hyperbolique : « » ;

     Forme logarithmique de la fonction argument cotangente hyperbolique : en effet « »   « » c'est-à-dire
     Forme logarithmique de la fonction argument cotangente hyperbolique : en effet «  est la solution de même signe que   de l'équation  » que l'on réécrit selon « » soit encore « » ou enfin « » dont on tire
     Forme logarithmique de la fonction argument cotangente hyperbolique : en effet « » soit finalement, en inversant, « ».

Notes et références modifier

  1. 1,0 et 1,1 Vincenzo Riccati (1707 - 1775) mathématicien de la province de Vénétie  serait aujourd'hui italien  surtout connu pour son travail sur les équations différentielles comme celle connue sous le nom d'équation de Riccati et pour la méthode de résolution par tractoire qu'il utilisa.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Voir le paragraphe « hyperbole de centre O, d'axes Ox et Oy » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  3. Ce n'est toutefois pas de cette façon que Vincenzo Riccati introduisit les cosinus et sinus hyperboliques  voir le paragraphe « commentaires : explication du nom donné aux nouvelles fonctions créées par Vincenzo Riccati » plus loin dans le chapitre .
  4. On trouve encore la notation initiale  .
  5. Voir le paragraphe « sinus hyperbolique » plus loin dans ce chapitre.
  6. Le graphe du cosinus hyperbolique est appelé « chaînette » car c'est la courbe que suit une chaînette  ou tout objet filiforme homogène  tenue par ses deux extrémités dans un champ de pesanteur uniforme  pour que la courbe suivie par la chaînette soit symétrique il faut que les deux extrémités soient au même niveau horizontal .
  7. On trouve encore la notation initiale  .
  8. Voir le paragraphe « cosinus hyperbolique » plus haut dans ce chapitre.
  9. On trouve encore la notation initiale  .
  10. 10,0 10,1 10,2 et 10,3 On utilise la relation fondamentale liant   et   établie au paragraphe « liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique » plus loin dans ce chapitre soit  .
  11. 11,0 et 11,1 Bien sûr le qualificatif « horizontal » est un abus pour traduire de façon succincte «  à l'axe des abscisses ».
  12. On trouve encore la notation initiale  .
  13. Tout comme la cotangente  trigonométrique  par rapport à la tangente  trigonométrique .
  14. Bien sûr le qualificatif « vertical » est un abus pour traduire de façon succincte «  à l'axe des ordonnées ».
  15. 15,0 et 15,1
     
    Méthode d'introduction des fonctions trigonométriques ayant inspiré Vincenzo Riccati pour introduire les fonctions hyperboliques
    La méthode suivie par Vincenzo Riccati est calquée sur celle qu'il utilisait lorsque le cercle trigonométrique d'équation   était à la place de l'hyperbole d'équation  , voir ci-contre le diagramme explicatif de la méthode avec le cercle trigonométrique ;
       Une demi-droite passant par l'origine coupe le cercle trigonométrique en un point dont les coordonnées paramétrées en fonction de l'angle polaire   s'expriment respectivement en fonction du « cosinus » pour l'abscisse et « sinus » pour l'ordonnée, plus précisément  , le paramètre   s'avérant être aussi « le double de l'aire algébrique de la surface délimitée par la demi-droite, le cercle et l'axe des abscisses » (en rouge sur le schéma ci-contre) ;
       en effet nous avons indiqué dans le corps du « paragraphe sur lequel se greffe cette note de bas de page » que le vecteur surface élémentaire   balayée par le rayon vecteur   quand le point   se déplace sur une courbe donnée de  , est défini par  , pour le cercle trigonométrique le meilleur repérage étant le repérage polaire de base locale   le rayon vecteur s'écrivant    le cercle étant de rayon unité  et le vecteur déplacement élémentaire  , on en déduit   d'où l'aire de la surface balayée par le rayon vecteur   quand le point   se déplace sur le cercle de   valant  , celle quand le point   se déplace sur le cercle du point de l'axe des abscisses jusqu'au point repéré par le paramètre   est bien    pour un cercle de rayon   l'aire serait   correspondant à une aire de   pour un tour complet .
  16. Voir aussi l'article « fonction hyperbolique » de wikipédia.
  17. D'une part Le vecteur surface   devant être «  à   et  » est bien colinéaire à « » et
       d'autre part sa norme   devant être identifiée à l'« aire de la surface triangulaire construite sur les deux vecteurs   et  » c'est-à-dire « »  aire d'un triangle = la moitié du produit d'une base   par la hauteur associée   soit finalement « ».
  18. Ce Qu'il Fallait Vérifier.
  19. Voir méthode d'intégration exposée dans le paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul (intégrer une fonction rationnelle par décomposition en éléments simples) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  20. Appellation personnelle.
  21. Nettement moins utilisées que la précédente.
  22. Noter la différence avec la relation d'addition analogue en trigonométrie « ».
  23. Noter la différence avec la relation d'addition analogue en trigonométrie « ».
  24. Relation d'addition analogue en trigonométrie « ».
  25. Relation d'addition analogue en trigonométrie « ».
  26. Noter la différence avec la relation de duplication analogue en trigonométrie « ».
  27. Relation de linéarisation analogue en trigonométrie « ».
  28. Noter la différence avec la relation de linéarisation analogue en trigonométrie « ».
  29. Relation de duplication analogue en trigonométrie « ».
  30. On trouve encore la notation initiale  .
  31. Si   est  , nous conserverons la solution telle que   soit   c'est-à-dire telle que   soit  ,
       si   est  , nous conserverons la solution telle que   soit   c'est-à-dire telle que   soit  .
  32. Le produit des racines valant  , les deux racines sont de signes contraires mais, seule la positive peut être une exponentielle et convenir ;
       la recherche de la racine   nous conduit à  , l'autre   étant   car   est toujours  .
  33. 33,0 33,1 33,2 33,3 33,4 et 33,5 L'ensemble des réels positifs ou nuls est encore noté   mais les mathématiciens utilisent  .
  34. On trouve encore la notation initiale  .
  35. On rappelle que   étant   il en est de même de  .
  36. Le produit des racines valant   et la somme  , les deux racines sont positives inverses l'une de l'autre mais, seule la plus grande peut être l'exponentielle d'une variable positive et convenir ;
       la recherche de la racine la plus grande nous conduit à  , l'autre   étant la plus petite identifiable à  .
  37. On trouve encore la notation initiale  .
  38. 38,0 et 38,1 Toutefois on préférera toujours utiliser la décomposition de la fonction rationnelle   en éléments simples comme cela est exposé dans le paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul (intégrer une fonction rationnelle par décomposition en éléments simples) » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » conduisant à   qui s'intègre en   soit finalement  .
  39. Dans la mesure où  , la primitive se réécrit donc    le 1er terme n'est rien d'autre que la forme logarithmique de   établie ci-après .
  40. On trouve encore la notation initiale  .
  41. Que l'on peut écrire encore   c'est-à-dire la même expression que   mais sur des domaines de définition différents, plus exactement complémentaires.
  42. Dans la mesure où  , la primitive   se réécrit finalement selon      le 1er terme n'est rien d'autre que la forme logarithmique de   établie ci-après .