Signaux physiques (PCSI)/Circuits linéaires du premier ordre : régime libre, réponse à un échelon

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Circuits linéaires du premier ordre : régime libre, réponse à un échelon
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Chapitre no 26
Leçon : Signaux physiques (PCSI)
Chap. préc. :Circuits électriques dans l'ARQS : caractéristique d'un dipôle
Chap. suiv. :Circuits linéaires du premier ordre : stockage et dissipation d'énergie
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Exemples de circuits linéaires du 1er ordre modifier

Rappel de la définition d'un circuit linéaire du 1er ordre modifier

     Un circuit est linéaire du 1er ordre si le lien entre la tension instantanée entre les bornes d'un dipôle passif et l'intensité instantanée du courant traversant ce dernier est une « équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre » [1], le dipôle passif étant fermé sur une source parfaite de tension ou de courant au sens de l'A.R.Q.S. [2].

« R C série » modifier

     Le dipôle série est traversé par un même courant d'intensité instantanée , la tension [3] entre ses bornes étant la somme des tensions aux bornes de chaque dipôle soit « » où « est la tension aux bornes du condensateur liée à l'intensité du courant le traversant par » ;

     pour prouver que le dipôle série est linéaire du 1er ordre, il faut montrer que et sont liées entre elles par une « équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre » et pour cela, il suffit d'éliminer en dérivant par rapport au temps soit

«».

« R C parallèle » modifier

     Le dipôle parallèle est soumis à une même tension instantanée , l'intensité instantanée [3] du courant traversant l'association parallèle étant la somme des intensités instantanées des courants traversant chaque dipôle soit

«»
prouvant que le dipôle parallèle est linéaire du 1er ordre.

« R L série » modifier

     Le dipôle série est traversé par un même courant d'intensité instantanée , la tension [3] entre ses bornes étant la somme des tensions aux bornes de chaque dipôle soit

«»
prouvant que le dipôle série est linéaire du 1er ordre.

« R L parallèle » modifier

     Le dipôle parallèle est soumis à une même tension instantanée , l'intensité instantanée [3] du courant traversant l'association parallèle étant la somme des intensités instantanées des courants traversant chaque dipôle soit «» où « est l'intensité du courant traversant la bobine parfaite liée à la tension entre ses bornes par » ;

     pour prouver que le dipôle parallèle est linéaire du 1er ordre, il faut montrer que et sont liées entre elles par une « équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre » et pour cela, il suffit d'éliminer en dérivant par rapport au temps soit

«».

Relevés expérimentaux modifier

Relevés expérimentaux dans l'exemple du « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

Relevé expérimental de l'évolution temporelle de la tension aux bornes du condensateur dans l'exemple du « R C série » soumis à un échelon de tension, observation de sa continuité en t = 0 modifier

Schéma d'observation de la réponse en tension aux bornes du condensateur d'un série soumis à un échelon de tension
Diagramme horaire de la réponse en tension aux bornes du condensateur d'un série soumis à un échelon de tension

     Pour enregistrer la « réponse en du série soumis à un échelon de tension d'amplitude » à partir du schéma représenté ci-contre à gauche en faisant apparaître l'instant , il faut lancer l'enregistrement légèrement avant la fermeture de  ;

     il faut d'autre part choisir la sensibilité de base de temps pour obtenir la courbe entière sur l'écran soit, avec et [4], une sensibilité de [5] ;

     enfin l'échelon de tension peut être créé par une A.S. [6] à amplitude variable que l'on choisira par exemple à , dans ce cas le zéro de l'A.S. [6] est reliée à la Terre [7] et il est nécessaire de positionner le condensateur comme sur la figure ci-contre à gauche pour des raisons d'unicité de masses ;

     on observe alors le diagramme de en fonction de ci-contre à droite :

  • la charge du condensateur est estimée « terminée » [8] au bout de [9] avec « constante de temps du série » [10], la valeur de la tension est alors égale à l'amplitude de l'échelon ;
  • il y a continuité de la tension aux bornes du condensateur à instant de fermeture de l'interrupteur.

     Remarque : il est possible d'automatiser « la création et la suppression d'un échelon de tension d'amplitude » à l'aide d'un G.B.F. [11] délivrant une tension « créneau » [12] d'amplitude à laquelle on ajoute une composante permanente ainsi,

     Remarque : sur l'alternance de valeur haute du créneau, la tension délivrée par le G.B.F. [11] vaut et

     Remarque : sur l'alternance de valeur basse elle vaut  ;

     Remarque : pour que la création et la suppression soient indépendantes il est nécessaire que la charge et la décharge du condensateur soient terminées c.-à-d. qu'il faut choisir la durée d'une alternance supérieure à [9] soit, en appelant la période du créneau, la condition ou «» [13].

Relevé expérimental de l'évolution temporelle de l'intensité du courant traversant le condensateur dans l'exemple du « R C série » soumis à un échelon de tension, observation de sa discontinuité de 1ère espèce en t = 0 modifier

Schéma d'observation de la réponse en intensité du courant traversant le condensateur d'un série soumis à un échelon de tension
Diagramme horaire de la réponse en intensité du courant traversant le condensateur d'un série soumis à un échelon de tension

     Dans le but d'enregistrer la « réponse en du série soumis à un échelon de tension d'amplitude » [14] il est nécessaire de permuter le condensateur et le conducteur ohmique comme sur le schéma représenté ci-contre à gauche pour des raisons d'unicité de masses si l'échelon de tension est créé par une A.S. [6] ou si on automatise « la création et la suppression d'un échelon de tension d'amplitude » à l'aide d'un G.B.F. [11] délivrant une tension « créneau symétrique » [7] ;

     dans le cas où on utilise une A.S. [6] on enregistre en faisant apparaître l'instant , ce qui s'obtient en lançant l'enregistrement légèrement avant la fermeture de  ; avec les valeurs et [4], on choisit une même sensibilité de [5] ;

     l'échelon de tension étant créé par une A.S. [6] à amplitude variable, on choisit cette dernière égale à , et on observe alors le diagramme de en fonction de ci-contre à droite :

  • l'intensité de courant de charge du condensateur est estimée « annulée » [8] au bout de [15] avec «  constante de temps du série » [16] ;
  • il y a variation très rapide de l'intensité de courant de charge du condensateur à instant de fermeture de l'interrupteur, variation très rapide modélisée par une discontinuité de 1ère espèce à l'instant [17] soit finalement une « discontinuité de 1ère espèce de l'intensité du courant de charge du condensateur à , instant de fermeture de l'interrupteur » [17], la valeur d'intensité à l'instant étant .

     Remarque : on peut réitérer la remarque du paragraphe précédent à savoir la possibilité d'automatiser « la création (et la suppression) d'un échelon de tension d'amplitude » à l'aide d'un G.B.F. [11] délivrant une tension « créneau symétrique » d'amplitude à laquelle on ajoute une composante permanente ainsi,

     Remarque : sur l'alternance de valeur haute du créneau, la tension délivrée par le G.B.F. [11] vaut et

     Remarque : sur l'alternance de valeur basse elle vaut  ;

     Remarque : la création et la suppression sont indépendantes si la charge et la décharge du condensateur sont terminées c.-à-d. si la durée d'une alternance est supérieure à [15] soit, en appelant la période du créneau, la condition [13].

Relevés expérimentaux dans l'exemple du « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

Relevé expérimental de l'évolution temporelle de l'intensité du courant traversant une bobine dans l'exemple du « R L série » soumis à un échelon de tension, observation de sa continuité en t = 0 modifier

Schéma d'observation de la réponse en intensité du courant traversant la bobine d'un série soumis à un échelon de tension
Diagramme horaire de la réponse en intensité du courant traversant la bobine d'un série soumis à un échelon de tension

     Dans le but d'enregistrer la « réponse en du série soumis à un échelon de tension d'amplitude » [18] il est nécessaire de placer la bobine et le conducteur ohmique comme sur le schéma représenté ci-contre à gauche pour des raisons d'unicité de masses si l'échelon de tension est créé par une A.S. [6] ou si on automatise « la création et la suppression d'un échelon de tension d'amplitude » à l'aide d'un G.B.F. [11] délivrant une tension « créneau symétrique » [7] ;

     dans le cas où on utilise une A.S. [6] on enregistre en faisant apparaître l'instant , ce qui s'obtient en lançant l'enregistrement légèrement avant la fermeture de [19] ; avec [20] et [21], [22], on choisit une sensibilité de [23] ;

     l'échelon de tension étant créé par une A.S. [6] à amplitude variable, on choisit cette dernière égale à , et on observe alors le diagramme de en fonction de ci-contre à droite :

  • l'intensité du courant traversant la bobine est estimée « établie » [8] au bout de [24] où « est la constante de temps du série » [25], la valeur de la tension aux bornes du conducteur ohmique étant alors égale à l'amplitude de l'échelon [26] dont on tire une intensité de courant en régime établi égale à [27] ;
  • il y a continuité de l'intensité du courant traversant la bobine à instant de fermeture de l'interrupteur.

     Remarque : comme on l'a déjà vu, il est possible et même souhaitable d'automatiser « la création et la suppression d'un échelon de tension d'amplitude » à l'aide d'un G.B.F. [11] délivrant une tension « créneau symétrique » d'amplitude à laquelle on ajoute une composante permanente ainsi,

     Remarque : sur l'alternance de valeur haute du créneau, la tension délivrée par le G.B.F. [11] vaut et

     Remarque : sur l'alternance de valeur basse elle vaut  ;

     Remarque : la création et la suppression sont indépendantes si l'établissement et l'annulation du régime permanent du courant dans la bobine sont terminés c.-à-d. si la durée d'une alternance est supérieure à [24] soit, en appelant la période du créneau, la condition [28].

Relevé expérimental de l'évolution temporelle de la tension aux bornes de la bobine dans l'exemple du « R L série » soumis à un échelon de tension, observation de sa discontinuité de 1ère espèce en t = 0 modifier

Schéma d'observation de la réponse en tension aux bornes de la bobine d'un série soumis à un échelon de tension
Diagramme horaire de la réponse en tension aux bornes de la bobine d'un série soumis à un échelon de tension

     Enregistrer la « réponse en du série soumis à un échelon de tension d'amplitude » est quasiment impossible car aucune bobine n'est parfaite, elle contient toujours un terme résistif [29] ;

     pour obtenir une « réponse en du série soumis à un échelon de tension d'amplitude » il faut que « le terme résistif soit négligeable relativement au terme auto-inductif » [30] ;

     on peut alors créer l'échelon de tension d'amplitude [31] à l'aide d'une A.S. [6] ou à l'aide d'une tension créneau symétrique créée par un G.B.F. [11], permettant de simuler « la création et la suppression de l'échelon de tension d'amplitude » ; dans le cas où on utilise une A.S. [6] on enregistre en faisant apparaître l'instant , ce qui s'obtient en lançant l'enregistrement légèrement avant la fermeture de [19] ; avec [32] et [21], [33], on choisit une sensibilité de [34] ;

     dans ces conditions on observe alors le diagramme de en fonction de ci-contre à droite :

  • la tension aux bornes de la bobine supposée parfaite [35] est estimée « annulée » [8] au bout de [36] avec « constante de temps du série » [37] ;
  • il y a variation très rapide de la tension aux bornes de la bobine supposée parfaite à instant de fermeture de l'interrupteur, variation très rapide modélisée par une discontinuité de 1ère espèce à l'instant [17] soit finalement « discontinuité de 1ère espèce de la tension aux bornes de la bobine supposée parfaite à , instant de fermeture de l'interrupteur » [17], la valeur de la tension aux bornes de la bobine à l'instant étant .

     Remarque : comme on l'a déjà écrit, il est possible et même souhaitable d'automatiser « la création et la suppression d'un échelon de tension d'amplitude » à l'aide d'un G.B.F. [11] délivrant une tension « créneau symétrique » d'amplitude à laquelle on ajoute une composante permanente ainsi,

     >Remarque : sur l'alternance de valeur haute du créneau, la tension délivrée par le G.B.F. [11] vaut et

     Remarque : sur l'alternance de valeur basse elle vaut  ;

     Remarque : la création et la suppression sont indépendantes si l'annulation de la partie inductive de la tension aux bornes de la bobine lors de l'établissement ou de l'annulation du régime permanent du courant est terminée c.-à-d. si la durée d'une alternance est supérieure à [36] soit, en appelant la période du créneau, la condition [38].

Étude théorique du « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

Recherche de la réponse en tension aux bornes du condensateur d'un « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

série soumis à un échelon de tension d'amplitude et établissement de son équation différentielle en , tension aux bornes du condensateur

Équation différentielle en tension aux bornes du condensateur d'un « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

     L'équation différentielle en , tension aux bornes du condensateur, du circuit de charge ci-contre s'obtient par équation de maille dans laquelle ne doit rester que comme inconnue, le circuit série étant traversé par un même courant d'intensité  :

     pour tout , où il convient d'éliminer au profit de selon [3] d'où soit finalement, en normalisant et ordonnant, l'équation différentielle en suivante

«» [39] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

Continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit résistif modifier

     L'énergie électrostatique stockée dans un condensateur parfait étant toujours continue dans un circuit « réel ou résistif» [40], il en est de même de la tension instantanéeaux bornes du condensateur parfait ainsi que de sa charge instantanée [41] mais nous n'avons aucune information sur l'intensité du courant de charge ou de décharge du condensateur.

Établissement de la réponse en tension aux bornes du condensateur d'un « R C série » soumis à un échelon de tension, régime libre et constante de temps d'un « R C série », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en uC(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [39] dans laquelle nous remarquons que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 0ème espèce c.-à-d. continue en » ;

     en conclusion on induit que « est continue en » et on justifie cette induction par la propriété de « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit “ réel ” » [44].

Régime libre et constante de temps τ du « R C série » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du série » [46]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Équation différentielle en uC(t) écrite pour t > 0 et réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène s'écrit

«»

     dans laquelle, l'excitation étant constante, la réponse forcée [48] est cherchée sous forme constante [49] ce qui donne «» [50].

Condition initiale (C.I.) et réponse transitoire modifier

     L'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène, écrite pour , admet pour réponse transitoire [51]

«» [52] ou «»
dans laquelle la constante se détermine par C.I. [53] c.-à-d. par l'utilisation de la valeur  ;

     or on sait, d'une part que la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit réel est continue d'où «»,
     or on sait, d'autre part que le condensateur est initialement [54] déchargé d'où «»,
     or on en déduit donc «» ;

     utilisant cette condition on tire ou soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et réponse transitoire tendant vers la réponse forcée modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» c.-à-d. qu'elle s'identifie à la « réponse forcée » [55] ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] le condensateur parfait est chargé et la tension entre ses bornes est l'amplitude de l'échelon de tension [57].

Déduction de l'intensité du courant de charge du condensateur d'un « R C série » soumis à un échelon de tension et sa discontinuité de 1ère espèce modifier

     On sait que l'intensité du courant de charge du condensateur est «» [3], il suffit donc de dériver l'expression de ce qui donne ou, en utilisant ,

«» ;

     la valeur s'obtenant par limite de l'expression précédente quand soit «» et « étant », on en déduit

« la discontinuité de 1ère espèce deen» [17],
le saut étant fini et valant «».

Recherche de la réponse en intensité de courant traversant le condensateur d'un « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

Équation différentielle en intensité de courant traversant le condensateur d'un « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

     L'équation différentielle en intensité de courant traversant le condensateur d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude s'obtient par équation de maille dans laquelle ne doit rester que comme inconnue ;

     pour tout , où il convient d'éliminer au profit de selon [3], ce qui nécessite de dériver la relation par rapport au temps d'où [58] soit, en y reportant et en normalisant

«» [59] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [60].

Discontinuité de l'intensité de courant traversant un condensateur dans un circuit résistif soumis à un échelon de tension modifier

     Dans un circuit « réel » dans lequel il y a une discontinuité de 1ère espèce de la source à l'instant [17] et contenant des conducteurs ohmiques ainsi qu'un condensateur parfait, la tension aux bornes de ce dernier étant continue, la discontinuité de 1ère espèce de la source [17] doit être compensée par une autre discontinuité de 1ère espèce de la tension aux bornes des conducteurs ohmiques [17], c.-à-d. une discontinuité de 1ère espèce de l'intensité du courant [17] circulant dans le circuit à l'instant [61].

Établissement direct de la réponse en intensité de courant traversant le condensateur d'un « R C série » soumis à un échelon de tension, régime libre et constante de temps d'un « R C série », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en i(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [59] dans laquelle nous remarquons que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [62].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 2ème espèce en » [62], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17] ;

     en conclusion nous induisons que « est discontinue de 1ère espèce en » [17] et cette induction nous permet de savoir que « nous obtiendrons en traçant le circuit à dans lequel nous utiliserons la continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit “ réel ” [44] ».

Équation différentielle en i(t) écrite pour t > 0 et absence de réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en s'écrivant «» est homogène, ceci impliquant une absence de réponse forcée.

Forme de la réponse transitoire s'identifiant au régime libre et rappel de la constante de temps τ du « R C série » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du série » [46]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre laquelle, en absence de réponse forcée, s'identifie à la réponse transitoire

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Détermination de la condition initiale (C.I.) par tracé du circuit à 0+ et réponse transitoire modifier
Circuit à d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude avec un condensateur initialement déchargé

     Ci-contre on a tracé le circuit à en utilisant « la continuité de la tension aux bornes du condensateur parfait » c.-à-d. «» avec la condition d'absence de charge « pré-initiale » [63] du condensateur «» d'où la condition initiale C.I. «» ;

     de nous déduisons que « le condensateur parfait est équivalent, à l'instant , à un court-circuit » d'où le circuit à ci-contre à partir duquel on établit aisément «».

     Utilisant cette condition dans on tire soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et annulation de la réponse transitoire modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» par absence de réponse forcée c.-à-d. qu'elle s'annule ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] le condensateur parfait est chargé et l'intensité du courant le traversant est nulle.

Étude théorique du « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

Recherche de la réponse en intensité de courant traversant la bobine d'un « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

série soumis à un échelon de tension d'amplitude et établissement de son équation différentielle en , intensité du courant traversant la bobine

Équation différentielle en intensité de courant traversant la bobine d'un « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

     L'équation différentielle en , intensité du courant traversant la bobine du circuit ci-contre [64] s'obtient par équation de maille dans laquelle ne doit rester que comme inconnue :

     pour tout , où il convient d'éliminer au profit de selon [3] d'où soit finalement, en normalisant et ordonnant, l'équation différentielle en suivante

«» [65] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

Continuité de l'intensité de courant traversant une bobine parfaite dans un circuit résistif modifier

     L'énergie électromagnétique stockée dans une bobine parfaite étant toujours continue dans un circuit « réel ou résistif» [40], il en est de même de l'intensité instantanée du couranttraversant la bobine parfaite [66] mais nous n'avons aucune information sur la tension aux bornes de la bobine.

Établissement de la réponse en intensité de courant traversant la bobine d'un « R L série » soumis à un échelon de tension, régime libre et constante de temps d'un « R L série », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en i(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [65] dans laquelle nous remarquons que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 0ème espèce c.-à-d. continue en » ;

     en conclusion on induit que « est continue en » et on justifie cette induction par la propriété de « continuité de l'intensité du courant traversant une bobine parfaite dans un circuit “ réel ” » [67].

Régime libre et constante de temps τ du « R L série » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du série » [68]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Équation différentielle en i(t) écrite pour t > 0 et réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène s'écrit

«»

     dans laquelle, l'excitation étant constante, la réponse forcée [69] est cherchée sous forme constante [49] ce qui donne «» [70].

Condition initiale (C.I.) et réponse transitoire modifier

     L'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène, écrite pour , admet pour réponse transitoire [51]

«» [52] ou «»
dans laquelle la constante se détermine par C.I. [53] c.-à-d. par l'utilisation de la valeur  ;

     or on sait, d'une part que l'intensité du courant traversant une bobine parfaite dans un circuit réel est continue d'où «»,
     or on sait, d'autre part que la bobine est initialement [54] traversée par aucun courant d'où «»,
     or on en déduit donc «» ;

     utilisant cette condition on tire ou soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et réponse transitoire tendant vers la réponse forcée modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» c.-à-d. qu'elle s'identifie à la « réponse forcée » [55] ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] le courant traversant la bobine parfaite est établi, son intensité étant l'amplitude de l'échelon de tension divisée par la résistance [71].

Déduction de la tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L série » soumis à un échelon de tension et sa discontinuité de 1ère espèce modifier

     On sait que la tension aux bornes de la bobine parfaite est «» [3], il suffit donc de dériver l'expression de ce qui donne ou, en utilisant ,

«» ;

     la valeur s'obtenant par limite de l'expression précédente quand soit «» et « étant », on en déduit

« la discontinuité de 1ère espèce deen» [17],
le saut étant fini et valant «».

Recherche de la réponse en tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

Équation différentielle en tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

     L'équation différentielle en tension aux bornes de la bobine parfaite d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude s'obtient par équation de maille dans laquelle ne doit rester que comme inconnue ;

     pour tout , où il convient d'éliminer au profit de selon [3], ce qui nécessite de dériver la relation par rapport au temps d'où [58] soit, en y reportant et en normalisant

«» [72] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [60].

Discontinuité de la tension aux bornes de la partie inductive d'une bobine dans un circuit résistif soumis à un échelon de tension modifier

     Dans un circuit « réel » dans lequel il y a une discontinuité de 1ère espèce de la source à l'instant [17] et contenant des conducteurs ohmiques ainsi qu'une bobine parfaite, l'intensité du courant traversant cette dernière étant continue, la tension aux bornes des conducteurs ohmiques l'est aussi [61], la discontinuité de 1ère espèce de la source [17] doit être compensée par une autre discontinuité de 1ère espèce de tension [17], c.-à-d. une discontinuité de 1ère espèce de la tension aux bornes de la bobine parfaite à l'instant [17].

Établissement direct de la réponse en tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L série » soumis à un échelon de tension, régime libre et constante de temps d'un « R L série », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en uL(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [72] dans laquelle nous remarquons que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [62].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 2ème espèce en » [62], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17] ;

     en conclusion nous induisons que « est discontinue de 1ère espèce en » [17] et cette induction nous permet de savoir que « nous obtiendrons en traçant le circuit à dans lequel nous utiliserons la continuité de l'intensité du courant traversant une bobine parfaite dans un circuit “ réel ” [67] ».

Équation différentielle en uL(t) écrite pour t > 0 et absence de réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en s'écrivant «» est homogène, ceci impliquant une absence de réponse forcée.

Forme de la réponse transitoire s'identifiant au régime libre et rappel de la constante de temps τ du « R L série » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du série » [68]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre laquelle, en absence de réponse forcée, s'identifie à la réponse transitoire

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Détermination de la condition initiale (C.I.) par tracé du circuit à 0+ et réponse transitoire modifier
Circuit à d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude avec une bobine traversée initialement par aucun courant

     Ci-contre on a tracé le circuit à en utilisant « la continuité de l'intensité du courant traversant la bobine parfaite » c.-à-d. «» avec la condition d'absence de courant « pré-initial » [73] dans la bobine «» d'où la condition initiale C.I. «» ;

     de nous déduisons que « la bobine parfaite est équivalent, à l'instant , à un interrupteur ouvert » d'où le circuit à ci-contre à partir duquel on établit aisément «».

     Utilisant cette condition dans on tire soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et annulation de la réponse transitoire modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» par absence de réponse forcée c.-à-d. qu'elle s'annule ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] la bobine n'est le siège d'aucune f.e.m. auto-induite et la tension à ses bornes est nulle.

Portraits de phase modifier

Rappel de la notion de portrait de phase d'un système dynamique classique à un degré de liberté modifier

     La notion de portrait de phase a été intriduite dans le paragraphe « définition du portrait de phase d'un système dynamique classique à un degré de liberté » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », elle est rappelée ci-dessous dans son application au domaine électrique :

     Le « portrait de phase » d'un système dynamique classique à un degré de liberté [74] est une représentation géométrique, dans l'espace des phases du système [75], des trajectoires des points caractérisant l'état du système pour chaque ensemble de C.I. [53] ;

     cette représentation géométrique est

  • soit une courbe liant la variable descriptive d'état comme la charge ou la tension pour un condensateur et l'intensité pour une bobine à la variable de modification d'état usuellement la dérivée temporelle de la variable descriptive d'état [76] pour des C.I. [53] impliquant une évolution du système,
  • soit un point correspondant nécessairement à la variable de modification d'état nulle, la variable descriptive d'état étant alors constante pour des C.I. [53] caractérisant un état de repos du système.

Portait de phase de la charge d'un condensateur dans un « R C série » soumis à un échelon de tension  modifier

Portrait de phase de la charge d'un condensateur (initialement déchargé) dans un « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

     On le définit comme étant le diagramme de l'intensité du courant de charge du condensateur dans un série soumis à l'échelon de tension d'amplitude , en fonction de la charge instantanée du condensateur  ou de la tension aux bornes du condensateur voir ci-dessous à gauche le 1er portrait de phase avec choix de la charge comme variable descriptive d'état et ci-dessous à droite le 2ème portrait de phase avec choix de la tension et pour cela on dispose de l'équation différentielle «» que l'on peut réécrire en termes de charge instantanée grâce à ou «» soit enfin, avec , l'équation du portrait de phase de la charge du condensateur initialement déchargé dans un série soumis à un échelon de tension d'amplitude

«» ;
Portrait de phase de la charge d'un condensateur initialement déchargé dans un série soumis à un échelon de tension avec choix de comme variable descriptive d'état
Portrait de phase de la charge d'un condensateur initialement déchargé dans un série soumis à un échelon de tension avec choix de comme variable descriptive d'état

     le portrait de phase représenté ci-contre à gauche étant d'équation, pour , «», est porté par une droite

  • de « pente » et
  • d'« ordonnée à l'origine » [77],
  • son abscisse à l'origine [78] étant «» [79].

     Avec le choix de la tension aux bornes du condensateur comme variable descriptive d'état liée à la charge par , l'équation du portrait de phase de la tension aux bornes du condensateur initialement déchargé dans un série soumis à un échelon de tension d'amplitude se réécrit selon

«».

     le portrait de phase représenté ci-dessus à droite étant d'équation, pour , «», est porté par une droite

  • de « pente » [80] et
  • d'« ordonnée à l'origine » [81],
  • son abscisse à l'origine [78] étant « » [82].

     Il faut savoir « lire » un portrait de phase c.-à-d. décrire l'« évolution du système dynamique à partir du portrait de phase » [83] :

  • à l'intensité est entraînant une de la charge à partir de sa valeur nulle, cette s'accompagne d'une de l'intensité et
  • tant que l'intensité reste , la charge continue de et l'intensité de  
  • Quand l'intensité devient nulle, la charge cesse alors d'augmenter ce qui correspond à un « état d'équilibre » [84].

     Commentaire : le temps n'apparaissant pas explicitement sur un portrait de phase, nous ne pouvons tirer aucune information sur les durées écoulées entre deux points quelconques du portrait de phase en particulier nous ne savons pas qu'il faut en théorie une durée infinie pour passer du point initial au point final du portrait de phase.

Portrait de phase de l'intensité du courant de charge d'un condensateur (initialement déchargé) dans un « R C série » soumis à un échelon de tension modifier

     Préliminaire : Il s'agit d'une généralisation, la variable descriptive d'état du condensateur, à savoir « la charge » ou « la tension » n'apparaissant pas mais étant remplacée par la variable de modification d'état du condensateur, à savoir « l'intensité du courant », permettant de repérer la façon dont le condensateur se charge, la variable de modification d'état correspondant alors à « la dérivée temporelle de l'intensité du courant » traduisant la variabilité de la façon dont le condensateur se charge ;
     Préliminaire : le diagramme représentant en fonction de , soit «», peut être considéré comme un « portrait de phase avec pour variables dynamiques » [85].

Portrait de phase de l'intensité du courant de charge d'un condensateur initialement déchargé dans un série soumis à un échelon de tension nécessitant le choix de comme variable descriptive d'état

     Le portrait de phase de l'intensité du courant de charge d'un condensateur initialement déchargé dans un série soumis à un échelon de tension d'amplitude est défini comme le diagramme du taux horaire de variation de l'intensité du courant de charge du condensateur en fonction de l'intensité du courant de charge du condensateur et pour cela on dispose de l'équation différentielle donnant l'équation du portrait de phase cherché «» [86] ;

     le portrait de phase représenté ci-contre de l'intensité du courant de charge d'un condensateur initialement déchargé dans un série soumis à un échelon de tension d'amplitude étant d'équation, pour , «», est porté par une droite

  • de « pente » [87]
  • aboutissant à l'« origine »,
  • le « point de départ étant » [81], [88].

Portrait de phase de l'établissement de l'intensité du courant traversant une bobine dans un « R L série » soumis à un échelon de tension  modifier

Portrait de phase de l'établissement de l'intensité du courant traversant une bobine (initialement traversée par aucun courant) dans un « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

Portrait de phase de l'intensité du courant s'établissant dans une bobine initialement traversée par aucun courant d'un série soumis à un échelon de tension avec choix de comme variable de modification d'état

     On le définit comme étant le diagramme de la tension aux bornes de la bobine parfaite dans un série soumis à l'échelon de tension d'amplitude , en fonction de l'intensité traversant la bobine  voir ci-contre le portrait de phase avec choix de la tension aux bornes de la bobine parfaite comme variable de modification d'état, la variable descriptive d'état étant l'intensité du courant traversant la bobine [89] et pour cela on dispose de l'équation différentielle «» que l'on peut réécrire en éliminant au profit de d'où « » et finalement l'équation du portrait de phase de l'intensité du courant traversant la bobine initialement traversée par aucun courant d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude la variable de modification d'état étant la tension aux bornes de la bobine parfaite s'écrit

«» ;

     le portrait de phase représenté ci-contre étant d'équation, pour , «», est porté par une droite

  • de « pente  » [90] et
  • d'« ordonnée à l'origine » [91],
  • son abscisse à l'origine [78] étant «» [92].

     Il faut savoir « lire » un portrait de phase c.-à-d. décrire l'« évolution du système dynamique à partir du portrait de phase » [93] :

  • à la tension aux bornes de la bobine parfaite est le taux horaire de variation de l'intensité du courant traversant la bobine l'est aussi entraînant une de l'intensité à partir de sa valeur nulle, cette s'accompagne d'une de la partie inductive de la tension aux bornes de la bobine et
  • tant que la tension aux bornes de la bobine parfaite reste , l'intensité du courant continue de et la partie inductive de la tension aux bornes de la bobine de  
  • Quand la tension aux bornes de la bobine parfaite devient nulle, l'intensité du courant cesse alors d'augmenter ce qui correspond à un « état d'équilibre » [94].

     Commentaire : on rappelle que le temps n'apparaissant pas explicitement sur un portrait de phase, nous ne pouvons tirer aucune information sur les durées écoulées entre deux points quelconques du portrait de phase.

Portrait de phase de l'établissement de la tension aux bornes d'une bobine parfaite (initialement traversée par aucun courant) dans un « R L série » soumis à un échelon de tension modifier

     Préliminaire : Il s'agit d'une généralisation, la variable descriptive d'état de la bobine parfaite, à savoir « l'intensité du courant » n'apparaissant pas mais étant remplacée par la variable de modification d'état de la bobine parfaite, à savoir « la tension à ses bornes », permettant de repérer la façon dont le courant traversant la bobine est créé, la variable de modification d'état correspondant alors à « la dérivée temporelle de la partie inductive de la tension » traduisant la variabilité de la façon dont le courant traversant la bobine est créé ;
     Préliminaire : le diagramme représentant en fonction de , soit «», peut être considéré comme un « portrait de phase avec pour variables dynamiques » [95].

Portrait de phase de l'établissement de la tension aux bornes d'une bobine parfaite initialement traversée par aucun courant dans un série soumis à un échelon de tension nécessitant le choix de comme variable descriptive d'état

     Le portrait de phase de l'établissement de la tension aux bornes d'une bobine parfaite initialement traversée par aucun courant dans un série soumis à un échelon de tension d'amplitude est défini comme le diagramme du taux horaire de variation de la tension aux bornes de la bobine parfaite en fonction de la partie inductive de la tension aux bornes de la bobine et pour cela on dispose de l'équation différentielle donnant l'équation du portrait de phase cherché « » [86] ;

     le portrait de phase représenté ci-contre de la tension aux bornes d'une bobine parfaite initialement traversée par aucun courant dans un série soumis à un échelon de tension d'amplitude étant d'équation, pour , «», est porté par une droite

  • de « pente » [87]
  • aboutissant à l'« origine »,
  • le « point de départ étant » [91], [96].

Initiation à la dualité « série - parallèle » en électricité modifier

Introduction à la dualité « série - parallèle » modifier

     On remarque, d'une part, pour deux dipôles en série, que « l'intensité du courant traversant ces deux dipôles est la même » et que « la tension aux bornes de l'association de ces deux dipôles est la somme des tensions aux bornes de chaque dipôle » [97],

     On remarque, d'autre part, pour deux dipôles en parallèle, que « la tension aux bornes de ces deux dipôles est la même » et que « l'intensité du courant traversant l'association parallèle de ces deux dipôles est la somme des intensités des courants traversant de chaque dipôle » [98] ;

     cette analogie électrique est connue sous le nom de « dualité série - parallèle », un exposé partiel des « grandeurs duales série - parallèle » est donné dans le paragraphe suivant.

Grandeurs duales « série - parallèle » modifier

association série association parallèle
intensité commune traversant les dipôles tension commune aux bornes des dipôles
tension aux bornes du dipôle et tension aux bornes de l'association
loi des mailles[99]
intensité du courant traversant le dipôle et intensité traversant l'association
loi des nœuds[99]
association court-circuitée ou en avec un interrupteur fermé association en sortie ouverte ou en série avec un interrupteur ouvert
association en sortie ouverte ou en série avec un interrupteur ouvert association court-circuitée ou en avec un interrupteur fermé
association soumise à une source de tension parfaite de f.e.m. association alimentée par une source de courant parfaite de c.e.m.
association soumise à un échelon de tension d'amplitude [100] association alimentée par un échelon de courant d'amplitude [101]
conducteur ohmique de résistance conducteur ohmique de conductance
condensateur parfait de capacité telle que bobine parfaite d'inductance propre telle que
bobine parfaite d'inductance propre telle que condensateur parfait de capacité telle que

Principales relations du dualité « série - parallèle » modifier

     Compte-tenu des grandeurs duales énoncées au paragraphe précédent, nous pouvons induire un certain nombre de relations restant valables par transformation duale, les principales étant les suivantes :

association série association parallèle
dans un circuit réel [102] « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait » dans un circuit réel [103] « continuité de l'intensité du courant traversant une bobine parfaite »
dans un circuit réel [102] « continuité de l'intensité du courant traversant une bobine parfaite » dans un circuit réel [103] « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait »
résistance équivalente à une association série conductance équivalente à une association parallèle
modèle générateur de tension ou de Thévenin[104] :
association série d'une source de tension parfaite de f.e.m. [105] et
            d'un conducteur ohmique de résistance
 
en convention générateur
modèle générateur de courant ou de Norton[106] :
association parallèle d'une source de courant parfaite de c.e.m. [107] et
                     d'un conducteur ohmique de conductance
 
en convention générateur
modèle générateur de Norton [106] équivalent au modèle générateur de tension  :
et
modèle générateur de Thévenin [104] équivalent au modèle générateur de courant  :
et soit encore
P.D.T. [108] alimenté en entrée par une tension et
                                                           de tension de sortie [109] :
équivalent, vu de la sortie, à un générateur de Thévenin [104]
de f.e.m. [110] et
de résistance [110]
P.D.C. [111] alimenté en entrée par un courant d'intensité et
                                                             d'intensité de courant de sortie [112] :
équivalent, vu de la sortie, à un générateur de Norton [106]
de c.e.m. [113], [114] et
de conductance [113], [114]
puissance calorifique dissipée dans un conducteur ohmique de résistance
traversé par un courant d'intensité  :
puissance calorifique dissipée dans un conducteur ohmique de conductance
soumis à une tension  :
énergie électrostatique stockée dans un condensateur parfait de capacité
soumis à une tension  :
énergie électromagnétique stockée dans une bobine parfaite d'inductance propre
traversée par un courant d'intensité  :
énergie électromagnétique stockée dans une bobine parfaite d'inductance propre
traversée par un courant d'intensité  :
énergie électrostatique stockée dans un condensateur parfait de capacité
soumis à une tension  :
puissance instantanée électrique fournie par une source de tension parfaite de f.e.m.
délivrant un courant d'intensité  :
puissance instantanée électrique fournie par une source de courant parfaite de c.e.m.
imposant une tension  :

Circuits parallèle duaux des circuits série « R C série et R L série soumis à un échelon de tension » modifier

     L'intérêt de reconnaître le circuit dual d'un circuit déjà étudié est que les résultats de ce dernier peuvent fournir les résultats du 1er par simples relations de dualité.

« Circuit R' L parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude I0 » dual d'un « R C série » soumis à un échelon de tension d'amplitude E, réponses en iL et en u obtenues par dualité modifier

Schéma d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude avec réponses en ou en
Schéma d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude avec réponses en ou en

     Le circuit dual d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude ci-contre à gauche est
     Le circuit dual d’un parallèle [115] soumis à un échelon de courant d'amplitude [101] ci-contre à droite ;

     les réponses duales en ou en sont
     les réponses celles en ou en  ;

les relations duales sont précisées dans le tableau ci-dessous :
série soumis à un échelon de tension d'amplitude parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude
constante de temps d'un série : constante de temps d'un parallèle : [116]
équation différentielle en , tension aux bornes du condensateur parfait :
obtenue par loi de maille et normalisation
équation différentielle en , intensité du courant traversant la bobine parfaite :
à obtenir par loi de nœud et normalisation
réponse en , tension aux bornes du condensateur parfait : réponse en , intensité du courant traversant la bobine parfaite :
continuité de , tension aux bornes du condensateur parfait continuité de , intensité du courant traversant la bobine parfaite
équation différentielle en , intensité du courant de charge du condensateur parfait :
obtenue par dérivation temporelle de loi de maille et division par
équation différentielle en , tension aux bornes de la bobine parfaite : [117]
à obtenir par dérivation temporelle de loi de nœud et division par [118]
réponse en , intensité du courant de charge du condensateur parfait : réponse en , tension aux bornes de la bobine parfaite :
discontinuité de 1ère espèce en [17] de , intensité du courant de charge du condensateur parfait discontinuité de 1ère espèce en [17] de , tension aux bornes de la bobine parfaite

« Circuit R' C parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude I0 » dual d'un « R L série » soumis à un échelon de tension d'amplitude E, réponses en u et en iC obtenues par dualité modifier

Schéma d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude avec réponses en ou en
Schéma d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude avec réponses en ou en

     Le circuit dual d'un série soumis à un échelon de tension d'amplitude ci-contre à gauche est
     Le circuit dual d’un parallèle [115] soumis à un échelon de courant d'amplitude [101] ci-contre à droite ;

     les réponses duales en ou en sont
     les réponses celles en ou en  ;

les relations duales sont précisées dans le tableau ci-dessous :
série soumis à un échelon de tension d'amplitude parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude
constante de temps d'un série : constante de temps d'un parallèle : [119]
équation différentielle en , intensité du courant traversant la bobine parfaite :
obtenue par loi de maille et normalisation
équation différentielle en , tension aux bornes du condensateur parfait :
à obtenir par loi de nœud et normalisation
réponse en , intensité du courant traversant la bobine parfaite : réponse en , tension aux bornes du condensateur parfait :
continuité de , intensité du courant traversant la bobine parfaite continuité de , tension aux bornes du condensateur parfait
équation différentielle en , tension aux bornes de la bobine parfaite :
obtenue par dérivation temporelle de loi de maille
équation différentielle en , intensité du courant de charge du condensateur parfait :
à obtenir par dérivation temporelle de loi de nœud
réponse en , tension aux bornes de la bobine parfaite :
réponse en , intensité du courant de charge du condensateur parfait :
discontinuité de 1ère espèce en [17] de ,
tension aux bornes de la bobine parfaite
discontinuité de 1ère espèce en [17] de ,
intensité du courant de charge du condensateur parfait

Étude théorique d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant d'amplitude I0 modifier

Recherche de la réponse en tension aux bornes du condensateur parfait d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

Schéma d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude avec réponses en ou en

Équation différentielle en tension aux bornes du condensateur d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

     L'équation différentielle en , tension aux bornes du condensateur du circuit ci-contre [120] s'obtient par équation de nœud dans laquelle ne doit rester que comme inconnue :

     pour tout , [101] où il convient d'éliminer au profit de selon [3] d'où soit finalement, en normalisant, l'équation différentielle en suivante

«» [121] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

Continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit résistif modifier

     L'énergie électrostatique stockée dans un condensateur parfait étant toujours continue dans un circuit « réel ou résistif» [40], il en est de même de la tensionaux bornes du condensateur parfait [41] mais nous n'avons aucune information sur l'intensité du courant traversant le condensateur.

Établissement de la réponse en tension aux bornes du condensateur d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant, régime libre et constante de temps d'un « R C parallèle », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en u(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [121] dans laquelle on remarque que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 0ème espèce c.-à-d. continue en » ;

     en conclusion on induit que « est continue en » et on justifie cette induction par la propriété de « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit “ réel ” [44] ».

Régime libre et constante de temps τ du « R C parallèle » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du parallèle » [119]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Équation différentielle en u(t) écrite pour t > 0 et réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène s'écrit

«»

     dans laquelle, l'excitation étant constante, la réponse forcée [48] est cherchée sous forme constante [49] ce qui donne «» [122].

Condition initiale (C.I.) et réponse transitoire modifier

     L'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène, écrite pour , admet pour réponse transitoire [51]

«» [52] ou «»
dans laquelle la constante se détermine par C.I. [53] c.-à-d. par l'utilisation de la valeur  ;

     or on sait, d'une part que la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit réel est continue d'où «»,
     or on sait, d'autre part que le condensateur est initialement [54] déchargé donc soumis à une tension nulle d'où «»,
     or on en déduit donc «» ;

     utilisant cette condition on tire ou soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et réponse transitoire tendant vers la réponse forcée modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» c.-à-d. qu'elle s'identifie à la « réponse forcée » [55] ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] la tension aux bornes du condensateur parfait est établie, égale à celle aux bornes du conducteur ohmique dont l'intensité du courant le traversant est l'amplitude de l'échelon de courant [123].

Déduction de l'intensité du courant traversant le condensateur d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant et sa discontinuité de 1ère espèce modifier

     On sait que l'intensité du courant de charge du condensateur parfait est «» [3], il suffit donc de dériver l'expression de ce qui donne ou, en utilisant ,

«» ;

     la valeur s'obtenant par limite de l'expression précédente quand soit «» et « étant », on en déduit

« la discontinuité de 1ère espèce deen» [17],
le saut étant fini et valant «».

Recherche de la réponse en intensité du courant traversant le condensateur d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

Équation différentielle en intensité du courant traversant le condensateur d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

     L'équation différentielle en intensité de courant de charge du condensateur parfait d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude s'obtient par équation de nœud dans laquelle ne doit rester que comme inconnue ;

     pour tout , où il convient d'éliminer au profit de selon [3], ce qui nécessite de dériver la relation par rapport au temps d'où [58] soit, en y reportant

«» [124] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [60].

Discontinuité de l'intensité du courant traversant un condensateur dans un circuit résistif soumis à un échelon de courant modifier

     Dans un circuit « réel » dans lequel il y a une discontinuité de 1ère espèce de la source à l'instant [17] et contenant des conducteurs ohmiques ainsi qu'un condensateur parfait, la tension aux bornes de ce dernier étant continue, il en est de même de celle aux bornes des conducteurs ohmiques et de l'intensité des courants les traversant [61], la discontinuité de 1ère espèce de la source [17] doit être compensée par une autre discontinuité de 1ère espèce d'intensité de courant [17], soit une discontinuité de 1ère espèce de l'intensité de courant de charge du condensateur parfait à l'instant [17].

Établissement direct de la réponse en intensité du courant traversant le condensateur d'un « R C parallèle » soumis à un échelon de courant, régime libre et constante de temps d'un « R C parallèle », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en iC(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [124] dans laquelle on remarque que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [62].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 2ème espèce en » [62], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17] ;

     en conclusion nous induisons que « est discontinue de 1ère espèce en » [17] et cette induction nous permet de savoir que « nous obtiendrons en traçant le circuit à dans lequel nous utiliserons la continuité de la tension aux bornes du condensateur parfait dans un circuit “ réel ” [44] ».

Équation différentielle en iC(t) écrite pour t > 0 et absence de réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en s'écrivant «» est homogène, ceci impliquant une absence de réponse forcée.

Forme de la réponse transitoire s'identifiant au régime libre et rappel de la constante de temps τ du « R C parallèle » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du parallèle » [119]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre laquelle, en absence de réponse forcée, s'identifie à la réponse transitoire

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Détermination de la condition initiale (C.I.) par tracé du circuit à 0+ et réponse transitoire modifier
Circuit à d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude avec un condensateur initialement déchargé

     Ci-contre on a tracé le circuit à en utilisant « la continuité de la tension aux bornes du condensateur parfait » c.-à-d. «» avec la condition d'absence de tension « pré-initiale » [125] aux bornes du condensateur «» d'où la condition initiale C.I. « » ;

     de nous déduisons que « le condensateur parfait est équivalent, à l'instant , à un interrupteur fermé » d'où le circuit à ci-contre à partir duquel on établit aisément «».

     utilisant cette condition dans on tire soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et annulation de la réponse transitoire modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» par absence de réponse forcée c.-à-d. qu'elle s'annule ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] le condensateur n'est traversé par aucun courant.

Étude théorique du « R L parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

Recherche de la réponse en intensité du courant traversant la bobine d'un « R L parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

Schéma d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude avec réponses en ou en

Équation différentielle en intensité du courant traversant la bobine d'un « R L parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

     L'équation différentielle en , intensité du courant traversant la bobine parfaite, du circuit ci-contre s'obtient par équation de nœud dans laquelle ne doit rester que comme inconnue, le circuit parallèle étant soumis à une même tension  :

     pour tout , où il convient d'éliminer au profit de selon [3] d'où soit finalement, en normalisant et ordonnant, l'équation différentielle en suivante

«» [126] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

Continuité de l'intensité du courant traversant une bobine dans un circuit résistif modifier

     L'énergie électromagnétique stockée dans une bobine parfaite étant toujours continue dans un circuit « réel ou résistif» [40], il en est de même de l'intensité instantanée du couranttraversant la bobine parfaite [66] mais nous n'avons aucune information sur la tension aux bornes de la bobine.

Établissement de la réponse en intensité du courant traversant la bobine d'un « R L parallèle » soumis à un échelon de courant, régime libre et constante de temps d'un « R L parallèle », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en iL(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [126] dans laquelle on remarque que l'excitation est discontinue de 1ère espèce en [17].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 0ème espèce c.-à-d. continue en » ;

     en conclusion on induit que « est continue en » et on justifie cette induction par la propriété de « continuité de l'intensité du courant traversant une bobine parfaite dans un circuit “ réel ” [67] ».

Régime libre et constante de temps τ du « R L parallèle » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du parallèle » [116]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Équation différentielle en iL(t) écrite pour t > 0 et réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène s'écrit

«»

     dans laquelle, l'excitation étant constante, la réponse forcée [127] est cherchée sous forme constante [49] ce qui donne «» [128].

Condition initiale (C.I.) et réponse transitoire modifier

     L'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène, écrite pour , admet pour réponse transitoire [51]

«» [52] ou «»
dans laquelle la constante se détermine par C.I. [53] c.-à-d. par l'utilisation de la valeur  ;

     or on sait, d'une part que l'intensité du courant traversant une bobine parfaite dans un circuit réel est continue d'où «»,
     or on sait, d'autre part que la bobine est initialement [54] traversée par aucun courant d'où «»,
     or on en déduit donc «» ;

     utilisant cette condition on tire ou soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et réponse transitoire tendant vers la réponse forcée modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» c.-à-d. qu'elle s'identifie à la « réponse forcée » ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] l'intensité du courant traversant la bobine parfaite est devenue égale à l'amplitude de l'échelon de courant [129].

Déduction de la tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L parallèle » soumis à un échelon de courant et sa discontinuité de 1ère espèce modifier

     On sait que la tension aux bornes de la bobine parfaite est «» [3], il suffit donc de dériver l'expression de ce qui donne ou, en utilisant ,

«» ;

     la valeur s'obtenant par limite de l'expression précédente quand soit «» et « étant », on en déduit

« la discontinuité de 1ère espèce deen» [17],
le saut étant fini et valant «».

Recherche de la réponse en tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

Équation différentielle en tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L parallèle » soumis à un échelon de courant modifier

     L'équation différentielle en tension aux bornes de la bobine parfaite d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude s'obtient par équation de nœud dans laquelle ne doit rester que comme inconnue ;

     pour tout , où il convient d'éliminer au profit de selon [3], ce qui nécessite de dériver la relation par rapport au temps d'où [58] soit, en y reportant et en normalisant

«» [130] ;
on remarque que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [60].

Discontinuité de la tension aux bornes de la partie inductive d'une bobine dans un circuit résistif soumis à un échelon de courant modifier

     Dans un circuit « réel » dans lequel il y a une discontinuité de 1ère espèce de la source à l'instant [17] et contenant des conducteurs ohmiques ainsi qu'une bobine parfaite, l'intensité du courant traversant cette dernière étant continue, la discontinuité de 1ère espèce de la source [17] doit être compensée par une autre discontinuité de 1ère espèce de l'intensité de courant aux bornes des conducteurs ohmiques [17], c.-à-d. une discontinuité de 1ère espèce de la tension aux bornes des dipôles montés en parallèle [17] dans le circuit à l'instant [61].

Établissement direct de la réponse en tension aux bornes de la partie inductive de la bobine d'un « R L parallèle » soumis à un échelon de courant, régime libre et constante de temps d'un « R L parallèle », réponse forcée (ou permanente), réponse transitoire modifier

Rappel de l'équation différentielle en u(t) écrite pour tout t et conséquence (admise) de la discontinuité de 1ère espèce de l'excitation en t = 0  modifier

     Nous avons établi l'équation différentielle en suivante «» [130] dans laquelle on remarque que l'excitation est discontinue de 2ème espèce en [62].

     Nous avons admis dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » [42] que le numéro d'espèce de discontinuité de l'excitation se reporte sur le plus haut ordre de dérivée du 1er membre soit ici « la dérivée temporelle 1ère de la solution générale est discontinue de 2ème espèce en » [62], et que le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité [43] à chaque prise de primitive soit ici « la solution générale est discontinue de 1ère espèce en » [17] ;

     en conclusion nous induisons que « est discontinue de 1ère espèce en » [17] et cette induction nous permet de savoir que « nous obtiendrons en traçant le circuit à dans lequel nous utiliserons la continuité de l'intensité du courant traversant la bobine parfaite dans un circuit “ réel ” [67] ».

Équation différentielle en u(t) écrite pour t > 0 et absence de réponse forcée modifier

     Pour , l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en s'écrivant «» est homogène, ceci impliquant une absence de réponse forcée.

Forme de la réponse transitoire s'identifiant au régime libre et rappel de la constante de temps τ du « R L parallèle » modifier

     Le régime libre [45] étant solution de , on pose

«» définissant la « constante de temps du parallèle » [116]

     d'où la forme canonique de l'équation différentielle régissant le régime libre

«»

     dont on déduit la solution libre laquelle, en absence de réponse forcée, s'identifie à la réponse transitoire

«»
avec constante réelle d'intégration a priori quelconque [47].
Détermination de la condition initiale (C.I.) par tracé du circuit à 0+ et réponse transitoire modifier
Circuit à d'un parallèle soumis à un échelon de courant d'amplitude avec une bobine initialement traversée par aucun courant

     Ci-contre on a tracé le circuit à en utilisant « la continuité de l'intensité du courant traversant la bobine parfaite » c.-à-d. «» avec la condition d'absence de courant « pré-initial » [131] dans la bobine «» d'où la condition initiale C.I. «» ;

     de nous déduisons que « la bobine parfaite est équivalente, à l'instant , à un interrupteur ouvert » d'où le circuit à ci-contre à partir duquel on établit aisément «».

     utilisant cette condition dans on tire soit et par suite la réponse transitoire s'écrit

«».
Amortissement du régime libre et annulation de la réponse transitoire modifier

     Quand , d'une part le régime libre «» et
     Quand , d'autre part, la réponse transitoire «» par absence de réponse forcée c.-à-d. qu'elle s'annule ;

     au bout d'une durée théorique et pratique de [56] le courant traversant la bobine parfaite est établi et la tension aux bornes de cette dernière est nulle.

Notes et références modifier

  1. Voir le paragraphe « équation différentielle linéaire à cœfficients constants » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  2. L'une des sources les plus fréquentes étant celle créant un échelon de tension ou un échelon de courant.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 et 3,15 En convention récepteur.
  4. 4,0 et 4,1 La constante de temps vaut alors voir le paragraphe « régime libre et constante de temps τ du R C série » plus bas dans ce chapitre et le régime forcé peut être estimé terminé au bout de voir le paragraphe « amortissement du régime libre et réponse transitoire tendant vers la réponse forcée » plus bas dans ce chapitre.
  5. 5,0 et 5,1 Avec cette sensibilité, le point lumineux décrit la largeur de l'écran de en .
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 et 6,09 Alimentation stabilisée.
  7. 7,0 7,1 et 7,2 Masse reliée à la Terre par l'intermédiaire du fil de secteur.
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 À moins de près.
  9. 9,0 et 9,1 Voir le paragraphe « amortissement du régime libre et réponse transitoire tendant vers la réponse forcée » plus bas dans ce chapitre.
  10. Voir le paragraphe « régime libre et constante de temps τ du R C série » plus bas dans ce chapitre.
  11. 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 et 11,10 Générateur Basse Fréquence.
  12. Supposée symétrique c.-à-d. de même durée pour l'alternance de valeur haute que celle de valeur basse.
  13. 13,0 et 13,1 Il conviendrait alors de modifier les valeurs de et , ces dernières donnant une période de créneau pratiquement trop grande pour une automatisation ;
       choisir et par exemple donnant une constante de temps , un créneau de période conviendrait, il correspondrait alors à une fréquence
  14. La réponse en intensité du courant traversant le condensateur est effectivement proportionnelle à la réponse en tension aux bornes du conducteur ohmique monté en série avec le condensateur avec un cœfficient de proportionnalité positif en convention récepteur.
  15. 15,0 et 15,1 Voir le paragraphe « amortissement du régime libre et annulation de la réponse transitoire » plus bas dans ce chapitre.
  16. Voir le paragraphe « forme de la réponse transitoire s'identifiant au régime libre et rappel de la constante de temps τ du R C série » plus bas dans ce chapitre.
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 17,11 17,12 17,13 17,14 17,15 17,16 17,17 17,18 17,19 17,20 17,21 17,22 17,23 17,24 17,25 17,26 17,27 17,28 17,29 17,30 17,31 17,32 17,33 17,34 17,35 17,36 17,37 17,38 17,39 17,40 17,41 17,42 17,43 17,44 17,45 17,46 et 17,47 Voir le paragraphe « discontinuité de 1ère espèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  18. La réponse en intensité du courant traversant la bobine est effectivement proportionnelle à la réponse en tension aux bornes du conducteur ohmique monté en série avec la bobine avec un cœfficient de proportionnalité positif en convention récepteur.
  19. 19,0 et 19,1 En fait, comme nous le voyons ci-après, le circuit série réalisable pratiquement avec les bobines à noyau ferromagnétique ayant une constante de temps beaucoup plus courte que celle du circuit série réalisé aux paragraphes précédents, il devient très difficile de faire un enregistrement efficace car le temps de fermeture de l'interrupteur devient trop grand par rapport à la sensibilité de la base de temps il aurait donc été souhaitable d'obtenir une constante de temps de même valeur que celle du circuit série mais, comme la 1ère est inversement proportionnelle à la valeur de résistance, il aurait fallu diminuer fortement cette dernière, avec le risque que la partie résistive de la bobine ne soit plus négligeable ;
       la meilleure façon de réaliser un enregistrement est donc de simuler « la création et la suppression d'un échelon de tension d'amplitude » à l'aide d'un G.B.F. délivrant une tension « créneau symétrique » comme on l'a vu aux précédemment.
  20. Une bobine a toujours une partie résistive, elle n'est donc pas en pratique parfaite, aussi pour ne pas avoir à tenir compte de cette partie résistive il est nécessaire de choisir la résistance du conducteur ohmique en série avec la bobine, grande devant la résistance de la bobine, ce qui est approximativement réalisé avec .
  21. 21,0 et 21,1 Les bobines avec noyau ferromagnétique escamotable ont un cœfficient d'auto-inductance en absence de noyau de et avec noyau complet de , on a choisi par souci de simplification.
  22. La constante de temps du série vaut alors voir le paragraphe «  Voir le paragraphe « régime libre et constante de temps τ du R L série » plus bas dans ce chapitre soit une valeur fois plus petite que celle du circuit série réalisé aux paragraphes précédents et pour obtenir le même ordre de grandeur, par exemple , avec la condition il aurait fallu multiplier la valeur de au moins par ce qui, d'une part, était impossible avec les bobines usuelles et, d'autre part, aurait nécessité une forte intervention de noyau ferromagnétique avec l'apparition de phénomènes non linéaires nuisibles le régime forcé peut être estimé terminé au bout de .
  23. Avec cette sensibilité, le point lumineux décrit la largeur de l'écran de en .
  24. 24,0 et 24,1 Voir le paragraphe « amortissement du régime libre et réponse transitoire tendant vers la réponse forcée » plus bas dans ce chapitre.
  25. Voir le paragraphe « régime libre et constante de temps τ du R L série » plus bas dans ce chapitre.
  26. Ce n'est en fait qu'une approximation car l'amplitude de l'échelon se retrouve aux bornes de l'association série du conducteur ohmique et de la partie résistive de la bobine.
  27. En fait légèrement plus faible.
  28. Les valeurs de et donnant une période de créneau restent convenables pour une automatisation, ce choix correspondant alors à une fréquence
  29. En effet la tension aux bornes de la bobine s'écrit, en convention récepteur, avec, pour terme auto-inductif que l'on souhaite enregistrer et pour terme résistif inévitable est la résistance de la bobine.
  30. Pour cela, doit être suffisamment petite, même dans le cas où correspondant à l'établissement du régime permanent à la valeur approchée expression qui nécessite , de façon à ce que soit quasiment inobservable, ce qui peut être considéré réalisé si soit , ce qui exige si  ;
       en choisissant , la constante de temps avec une auto-inductance vaut alors  ;
       avec ces valeurs conduisant à une constante de temps voir le paragraphe « forme de la réponse transitoire s'identifiant au régime libre et rappel de la constante de temps τ du R L série » plus bas dans ce chapitre, le régime forcé pouvant être estimé établi au bout de voir le paragraphe « amortissement du régime libre et annulation du régime transitoire » plus bas dans ce chapitre, il faudrait utiliser une sensibilité de base de temps de .
  31. Choisie égale à .
  32. La partie résistive de la bobine est négligeable car sa résistance vaut et .
  33. La constante de temps du série vaut alors soit une valeur fois plus petite que celle du circuit série réalisé aux paragraphes précédents et pour obtenir le même ordre de grandeur, par exemple , avec la condition il aurait fallu multiplier la valeur de au moins par ce qui aurait été totalement irréalisable le régime forcé peut être estimé terminé au bout de .
  34. Avec cette sensibilité, le point lumineux décrit la largeur de l'écran de en .
  35. Plus exactement la partie auto-inductive de la tension aux bornes de la bobine, mais il restera la partie résistive valant avec les valeurs précédemment choisies.
  36. 36,0 et 36,1 Voir le paragraphe « amortissement du régime libre et annulation de la réponse transitoire » plus bas dans ce chapitre.
  37. Voir le paragraphe « forme de la réponse transitoire s'identifiant au régime libre et rappel de la constante de temps τ du R L série » plus bas dans ce chapitre.
  38. Les valeurs de et donnant une période de créneau restent convenables pour une automatisation, ce choix correspondant alors à une fréquence
  39. 39,0 et 39,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en .
  40. 40,0 40,1 40,2 et 40,3 On rappelle qu'un circuit est dit « réel » s'il comprend des « parties résistives par rapport auxquelles la résistance des fils de connexion peut être négligée », pour cela il faut que les fils de connexion soient en série avec un ou des conducteur(s) ohmique(s).
  41. 41,0 et 41,1 Revoir le paragraphe « continuité de l'énergie électrostatique instantanée stockée dans un condensateur parfait d'un circuit réel et conséquences » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  42. 42,0 42,1 42,2 42,3 42,4 42,5 42,6 et 42,7 Plus précisément dans le paragraphe « nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre hétérogène connaissant celle de l'excitation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) .
  43. 43,0 43,1 43,2 43,3 43,4 43,5 43,6 et 43,7 Cette diminution ne devenant effective que dans la mesure où le numéro d'espèce à partir duquel la diminution sera faite n'est pas nul ; si le numéro d'espèce qui devrait être diminué d'une unité est nul, la diminution est remplacée par une stagnation à zéro.
  44. 44,0 44,1 44,2 et 44,3 Voir la propriété rappelée au paragraphe « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit résistif » de ce chapitre.
  45. 45,0 45,1 45,2 45,3 45,4 45,5 45,6 et 45,7 Correspondant à la solution générale de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène en n'importe quelle grandeur électrique.
  46. 46,0 et 46,1 Grandeur canonique du série on appelle grandeur canonique d'un système, une grandeur caractérisant l'évolution libre de ce dernier pour un système suivant une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre, il s'agit d'une grandeur homogène à un temps tous les différents systèmes ayant même grandeur canonique ont donc même évolution libre.
  47. 47,0 47,1 47,2 47,3 47,4 47,5 47,6 et 47,7 Revoir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  48. 48,0 et 48,1 Correspondant à la solution particulière de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène de même forme que l'excitation sauf, dans de très rares cas, il existe toujours une solution particulière de même forme que l'excitation.
  49. 49,0 49,1 49,2 et 49,3 Revoir le paragraphe « 1er ordre à excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  50. En effet étant constant sa dérivée temporelle est nulle d'où .
  51. 51,0 51,1 51,2 et 51,3 C.-à-d. la solution de l'équation différentielle pour utilisant la ou les C.I. Condition(s) Initiale(s).
  52. 52,0 52,1 52,2 et 52,3 Revoir le paragraphe « but recherché pour résoudre une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ou du 2ème ordre hétérogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  53. 53,0 53,1 53,2 53,3 53,4 53,5 et 53,6 Condition(s) Initiale(s).
  54. 54,0 54,1 54,2 et 54,3 C.-à-d. pour tout instant avant la fermeture de l'interrupteur .
  55. 55,0 55,1 et 55,2 La « réponse forcée » est encore appelée « réponse permanente » dans la mesure où elle ne dépend pas de .
  56. 56,0 56,1 56,2 56,3 56,4 56,5 56,6 et 56,7 En effet .
  57. L'intensité du courant étant devenue nulle, la tension aux bornes du conducteur ohmique l'est aussi d'où l'identification entre la tension aux bornes du condensateur parfait et l'amplitude de l'échelon de tension.
  58. 58,0 58,1 58,2 et 58,3 Avec pic de Dirac d'impulsion unité, dérivée temporelle, au sens des distributions, de l'échelon unité ou fonction d'Heaviside que nous notons voir le paragraphe « pic de Dirac d'impulsion unité et son lien avec l'échelon unité (ou fonction d'Heaviside) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
       Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, ayant commencé sa carrière en tant qu'opérateur de télégraphe, développé de façon intuitive le calcul opérationnel pour résoudre des équations différentielles en les transformant en équations algébriques, travaillé sur la propagation des courants électriques dans des conducteurs et développé la fonction portant son nom encore appelée échelon ou marche utilisée dans l'étude de systèmes en automatique.
       Paul Adrien Maurice Dirac (1902 - 1984) physicien et mathématicien britannique, colauréat du prix Nobel de physique en , on lui doit des avancées cruciales dans le domaine de la mécanique statistique et de la physique quantique des atomes, il démontra l'équivalence physique entre la mécanique ondulatoire de Schrödinger et la mécanique matricielle de Heisenberg, deux présentations de la même mécanique quantique et enfin, pour les besoins du formalisme quantique, il inventa la notion, sans fondement mathématique précis, connue de nos jours sous le nom de distribution de Dirac et dont la description rigoureuse fut établie par le mathématicien français Laurent Schwartz (1915 - 2002) dans sa théorie des distributions ; Paul Dirac fut colauréat du prix Nobel de Physique en pour la découverte de formes nouvelles et utiles de la théorie atomique, l'autre moitié du prix Nobel étant décernée à Erwin Schrödinger pour la formulation de l'équation d'onde dite de Schrödinger.
       Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger (1887 - 1961) physicien, philosophe et théoricien scientifique autrichien est à l'origine du développement d'un des formalismes théoriques de la mécanique quantique connu sous le nom de mécanique ondulatoire ; la formulation de l'équation d'onde connue sous le nom d'équation de Schrödinger lui a valu de partager le prix Nobel de physique en avec Paul Dirac lequel a été honoré pour la découverte de formes nouvelles et utiles de la théorie atomique ; on doit encore à Erwin Schrödinger l'expérience de pensée proposée à Albert Einstein en et connue sous le nom chat de Schrödinger.
       Werner Karl Heisenberg (1901 - 1976) physicien allemand, l'un des fondateurs de la mécanique quantique, ayant obtenu le prix Nobel de physique en pour la création de la mécanique quantique, dont l’application a mené, entre autres, à la découverte des variétés allotropiques de l'hydrogène.
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en  ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique.
  59. 59,0 et 59,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en  ;
       on vérifie que le 1er membre de cette équation est le même que celui de l'équation différentielle en au nom de l'inconnue près, le 1er membre des équations différentielles en toutes grandeurs relatives au dipôle série est toujours le même car il est caractéristique de ce dipôle, le 2ème membre dépendant, quant à lui, de la source à laquelle est soumise le dipôle, sera différent suivant la grandeur considérée.
  60. 60,0 60,1 60,2 et 60,3 Voir le paragraphe « pic de Dirac d'impulsion unité et son lien avec l'échelon unité (ou fonction d'Heaviside) (discontinuité de 2ème espèce) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
       Voir la note « 57 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails sur Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique ainsi que Paul Adrien Maurice Dirac (1902 - 1984) physicien et mathématicien britannique et Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger (1887 - 1961) physicien, philosophe et théoricien scientifique autrichien avec qui il partagea le prix Nobel de physique en , Paul Dirac ayant inventé, pour les besoins du formalisme quantique, la notion, sans fondement mathématique précis, de distribution de Dirac dont la description rigoureuse fut établie par le mathématicien français Laurent Schwartz (1915 - 2002) dans sa théorie des distributions.
       Laurent Schwartz (1915 - 2002) mathématicien français du XXème siècle qui reçut la médaille Fields en , pour la finalisation de la théorie des distributions ;
       outre un très grand mathématicien, Laurent Schwartz fut un ardent défenseur des droits de l'homme, dénonçant la torture pratiquée pendant la guerre d'Algérie, ayant été l'un des fondateurs du comité “ Maurice Audin ” Maurice Audin (1932 - 1957) mathématicien français, militant de l'indépendance algérienne, arrêté par les militaires français le 11 juin 1957 pendant la bataille d'Alger et maintenu en détention pour être interrogé par des parachutistes, ayant organisé la soutenance de thèse de Maurice Audin en l'absence de ce dernier dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne en décembre 1957, alors que le chercheur et militant anti-colonialiste avait disparu depuis juin 1957 et, apprit-on plus tard, était mort sous la torture lors de sa détention ;
       ses positions hostiles à la guerre d'Algérie et plus généralement à la colonisation lui valurent quelques déboires dans sa vie professionnelle.
  61. 61,0 61,1 61,2 et 61,3 La raison étant que tension aux bornes d'un conducteur ohmique est proportionnelle à l'intensité du courant le traversant loi d'Ohm.
  62. 62,0 62,1 62,2 62,3 62,4 62,5 62,6 et 62,7 Voir le paragraphe « discontinuité de 2ème espèce du pic de Dirac de tension d'impulsion E » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », plus exactement une généralisation de cette discontinuité à des grandeurs analogues.
  63. C.-à-d. absence de charge pour , le préfixe « pré- » permettant de souligner que c'est l'absence de charge avant la fermeture de .
  64. Le circuit étant monté en série tous les dipôles sont traversés par un courant de même intensité.
  65. 65,0 et 65,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en .
  66. 66,0 et 66,1 Revoir le paragraphe « continuité de l'énergie électromagnétique instantanée stockée dans une bobine parfaite d'un circuit réel et conséquences » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  67. 67,0 67,1 67,2 et 67,3 Voir la propriété rappelée au paragraphe « continuité de l'intensité de courant traversant une bobine parfaite dans un circuit résistif » de ce chapitre.
  68. 68,0 et 68,1 Grandeur canonique du série on appelle grandeur canonique d'un système, une grandeur caractérisant l'évolution libre de ce dernier pour un système suivant une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre, il s'agit d'une grandeur homogène à un temps tous les différents systèmes ayant même grandeur canonique ont donc même évolution libre.
  69. Correspondant à la solution particulière de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène de même forme que l'excitation sauf, dans de très rares cas, il existe toujours une solution particulière de même forme que l'excitation.
  70. En effet étant constant sa dérivée temporelle est nulle d'où .
  71. La f.e.m. auto-induite dans la bobine étant devenue nulle, la tension aux bornes du conducteur ohmique est égale à l'amplitude de l'échelon de tension d'où l'intensité du courant permanent.
  72. 72,0 et 72,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en  ;
       on vérifie que le 1er membre de cette équation est le même que celui de l'équation différentielle en au nom de l'inconnue près, le 1er membre des équations différentielles en toutes grandeurs relatives au dipôle série est toujours le même car il est caractéristique de ce dipôle, le 2ème membre dépendant, quant à lui, de la source à laquelle est soumise le dipôle, sera différent suivant la grandeur considérée.
  73. C.-à-d. absence de courant pour , le préfixe « pré- » permettant de souligner que c'est l'absence de courant avant la fermeture de .
  74. Voir « exemples de système dynamique classique à un degré de liberté » dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  75. Voir « espace des phases d'un système dynamique classique à un degré de liberté (sur les exmples du paragraphe précédent) » dans le chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  76. Mais pouvant être aussi proportionnelle à cette dérivée temporelle avec un cœfficient de proportionnalité positif.
  77. En effet à la charge du condensateur est nulle car elle l'est pour et c'est une grandeur continue, se retrouve donc aux bornes du conducteur ohmique de résistance
  78. 78,0 78,1 et 78,2 C.-à-d. la valeur d'abscisse pour l'ordonnée nulle.
  79. En effet l'ordonnée nulle correspondant à une absence de courant, la charge du condensateur est terminée et prend sa valeur forcée.
  80. Cette pente ne s'exprime pas en fonction de la constante de temps du série car la variable de modification d'état n'est pas la dérivée temporelle de la variable descriptive d'état mais simplement proportionnelle.
  81. 81,0 et 81,1 En effet à la tension aux bornes du condensateur est nulle car elle l'est pour et c'est une grandeur continue, se retrouve donc aux bornes du conducteur ohmique de résistance
  82. En effet l'ordonnée nulle correspondant à une absence de courant, la charge du condensateur est terminée et la tension à ses bornes prend sa valeur forcée.
  83. En plus de ce qui sera dit ci-dessous, on remarque que la décroissance linéaire caractérise une solution libre exponentielle ; si la variable de modification d'état est la dérivée temporelle de la variable descriptive d'état ce qui est le cas si on choisit la charge instantanée du condensateur comme variable descriptive d'état, la constante de temps est l'opposé de l'inverse de la pente du portrait de phase en effet la réponse libre obéit à d'où l'affirmation.
  84. On dit qu'un état d'équilibre est atteint quand la variable descriptive d'état ici la charge ne varie plus, cela correspond nécessairement à un point de l'axe des abscisses, l'ordonnée c.-à-d. l'intensité devant y être nulle.
  85. Mais, sauf avis contraire, le choix des variables dynamiques ou sera toujours fait.
  86. 86,0 et 86,1 Cette équation englobant l'instant est définie dans le cadre des distributions.
  87. 87,0 et 87,1 Ceci caractérisant un régime libre décroissant exponentiellement avec une constante de temps .
  88. La valeur initiale du taux horaire de variation de l'intensité du courant de charge du condensateur se détermine par injection de celle de l'intensité initiale du courant de charge dans l'équation du portrait de phase pour .
  89. On aurait pu conserver la même variable descriptive d'état, à savoir l'intensité du courant traversant la bobine, et remplacer la variable de modification d'état par le taux horaire de variation de l'intensité du courant traversant la bobine
  90. Si nous avions choisi comme variable de modification d'état le taux horaire de variation de l'intensité du courant traversant la bobine en conservant la même variable descriptive d'état à savoir l'intensité , nous aurions trouvé comme pente de la droite .
  91. 91,0 et 91,1 En effet à l'intensité du courant traversant la bobine est nulle car elle l'est pour et c'est une grandeur continue, se retrouve donc aux bornes de la bobine parfaite.
  92. En effet l'ordonnée nulle correspondant à une absence de tension aux bornes de la bobine parfaite, l'amplitude de l'échelon se retrouvant aux bornes du conducteur ohmique de résistance .
  93. La décroissance linéaire du portrait de phase caractérise une solution libre exponentielle, la variable de modification d'état étant proportionnelle à la dérivée temporelle de la variable descriptive d'état avec un cœfficient de proportionnalité positif, la réponse libre obéit à d'où une décroissance exponentielle de la solution libre.
  94. On rappelle qu'un état d'équilibre est atteint quand la variable descriptive d'état ici l'intensité du courant ne varie plus, cela correspond nécessairement à un point de l'axe des abscisses, l'ordonnée c.-à-d. la tension aux bornes de la bobine parfaite devant y être nulle.
  95. Mais, sauf avis contraire, le choix des variables dynamiques ou sera toujours fait.
  96. La valeur initiale du taux horaire de variation de la tension aux bornes de la bobine parfaite se détermine par injection de celle de la tension initiale aux bornes de la bobine parfaite dans l'équation du portrait de phase pour .
  97. Déduit de la loi de maille.
  98. Déduit de la loi de nœud.
  99. 99,0 et 99,1 Plus exactement déduit de
  100. Source de tension parfaite de f.e.m. en série avec un interrupteur que l'on ferme à .</math>.
  101. 101,0 101,1 101,2 et 101,3 Source de courant parfaite de c.e.m. en avec un interrupteur que l'on ouvre à  ;
       l'échelon de courant correspond donc, pour tout instant , à un c.e.m. en effet, pour , l'interrupteur étant fermé, le courant d'intensité le traverse entièrement, ne laissant aucun courant disponible pour l'extérieur.
  102. 102,0 et 102,1 Nécessité qu'il y ait un conducteur ohmique en série.
  103. 103,0 et 103,1 Nécessité qu'il y ait un conducteur ohmique en parallèle.
  104. 104,0 104,1 et 104,2 Léon Charles Thévenin (1857 - 1926) ingénieur français en télégraphie, à l'origine des simplifications des circuits électriques par linéarisation, on lui doit essentiellement le « théorème portant son nom » énoncé en .
  105. Tension à vide de l'association.
  106. 106,0 106,1 et 106,2 Edward Lawry Norton (1898 - 1983) ingénieur en électricité américain, à qui on doit essentiellement le « théorème portant son nom » énoncé en .
  107. « Courant de court-circuit » de l'association.
  108. Pont Diviseur de Tension.
  109. Tension aux bornes d'un conducteur ohmique de résistance en série avec « un conducteur ohmique de résistance en sur la sortie ».
  110. 110,0 et 110,1 C'est encore la tension de sortie ouverte d'une part et la résistance équivalente vue de la sortie quand on court-circuite l'entrée d'autre part.
  111. Pont Diviseur de Courant.
  112. Courant d'intensité alimentant un conducteur ohmique de conductance en avec « un conducteur ohmique de conductance en série avec la sortie ».
  113. 113,0 et 113,1 C'est encore l'intensité du courant de sortie court-circuitée d'une part et la conductance équivalente vue de la sortie quand on remplace l'entrée par un interrupteur ouvert d'autre part.
  114. 114,0 et 114,1 En termes de résistances le c.e.m. de Norton s'écrit d'une part et la résistance de Norton d'autre part.
  115. 115,0 et 115,1 Bien que le dual d'une résistance soit une conductance, on précise toujours la résistance du conducteur ohmique en parallèle et non la conductance.
  116. 116,0 116,1 et 116,2 La constante de temps d'un parallèle est la même que celle d'un série.
  117. Ou encore .
  118. Ou si est utilisée à la place de , à obtenir par dérivation temporelle de loi de nœud et multiplication par .
  119. 119,0 119,1 et 119,2 La constante de temps d'un parallèle est la même que celle d'un série.
  120. Le circuit étant monté en parallèle tous les dipôles sont soumis à la même tension.
  121. 121,0 et 121,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en .
  122. En effet étant constant sa dérivée temporelle est nulle d'où .
  123. L'intensité du courant de charge du condensateur étant devenue nulle.
  124. 124,0 et 124,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en  ;
       on vérifie que le 1er membre de cette équation est le même que celui de l'équation différentielle en (au nom de l'inconnue près), le 1er membre des équations différentielles en toutes grandeurs relatives au dipôle parallèle est toujours le même car il est caractéristique de ce dipôle, le 2ème membre dépendant, quant à lui, de la source à laquelle est soumise le dipôle, sera différent suivant la grandeur considérée.
  125. C.-à-d. absence de tension pour , le préfixe « pré- » permettant de souligner que c'est l'absence de tension avant la fermeture de .
  126. 126,0 et 126,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en .
  127. Correspondant à la solution particulière de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène de même forme que l'excitation sauf, dans de très rares cas, il existe toujours une solution particulière de même forme que l'excitation.
  128. En effet étant constant sa dérivée temporelle est nulle d'où .
  129. La f.e.m. auto-induite dans la bobine étant devenue nulle, la tension à ses bornes l'est aussi ainsi que celle aux bornes du conducteur ohmique et l'intensité du courant traversant ce dernier d'où l'intensité du courant traversant la bobine parfaite égale à l'amplitude de l'échelon de courant.
  130. 130,0 et 130,1 On reconnaît une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en  ;
       on vérifie que le 1er membre de cette équation est le même que celui de l'équation différentielle en au nom de l'inconnue près, le 1er membre des équations différentielles en toutes grandeurs relatives au dipôle parallèle est toujours le même car il est caractéristique de ce dipôle, le 2ème membre dépendant, quant à lui, de la source à laquelle est soumise le dipôle, sera différent suivant la grandeur considérée.
  131. C.-à-d. absence de courant pour , le préfixe « pré- » permettant de souligner que c'est l'absence de courant avant la fermeture de .