En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Circuits linéaires du premier ordre : régime libre, réponse à un échelon Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Circuits linéaires du premier ordre : régime libre, réponse à un échelon », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Considérant le condensateur comme parfait, déterminer sachant qu'après minutes, le voltmètre indique une différence de potentiel de .
Si le condensateur possède une résistance de fuite , quelle relation doit-elle vérifier pour que le condensateur puisse être considéré comme parfait dans l'expérience précédente ?
Solution
Le condensateur de capacité ayant été chargé sous puis isolé, on branche à ses bornes un voltmètre numérique de résistance équivalente [1] ; il s'agit donc d'un circuit série court-circuité c'est-à-dire sans générateur avec initialement chargé ;
à , le condensateur fermé sur va se décharger à travers cette dernière d'où, en notant la tension aux bornes de à l'instant [2] et à , le condensateur fermé sur va se décharger à travers cette dernière d'où, en choisissant la « convention de décharge du condensateur »[3] correspondant aussi à à , le condensateur fermé sur va se décharger à travers cette dernière d'où, en choisissant la « convention générateur pour le condensateur » c'est-à-dire , à , le condensateur fermé sur va se décharger à travers cette dernière d'où, par application de la « loi de maille orientée dans le sens de »[4] soit encore, à , le condensateur fermé sur va se décharger à travers cette dernière d'où, en normalisant «» avec « constante de temps du circuit » ; on en déduit
à , le condensateur fermé sur va se décharger à travers cette dernière d'où, la solution de l'équation différentielle «»[5], la constante d'intégration se déterminant en utilisant la continuité de à l'instant [6] «» d'où « en » ;
à , d'où dont on déduit « soit ».
Si le condensateur n'est pas parfait, il se décharge, même s'il n'est pas relié à un voltmètre, à travers sa résistance de fuite , Si le condensateur n'est pas parfait, on peut modéliser un condensateur non parfait par un condensateur parfait en sur un conducteur ohmique de résistance ;
Si le condensateur n'est pas parfait, aussi, quand le condensateur non parfait est branché sur un voltmètre de résistance , le circuit équivalent formé à partir de [7] est un condensateur parfait fermé sur deux conducteurs ohmiques en de résistances respectives et et le traitement précédent reste applicable à condition de « remplacer par » d'où «» ;
Si le condensateur n'est pas parfait, or « si » et, dans la mesure où ceci serait valable, « nécessite » soit «»[8].
Décharge du condensateur à travers sa résistance de fuite
En fait la condition précédente n'est pas vérifiée car le condensateur présente une résistance de fuite de même ordre de grandeur que .
Pour mesurer , nous isolons le condensateur après l'avoir rechargé sous et minutes après, nous branchons le voltmètre à ses bornes pendant un court instant. Nous mesurons alors une différence de potentiel de .
Déterminer et .
Solution
En fait la condition précédente n'étant pas vérifiée, le condensateur reste isolé pendant avant d'être relié au voltmètre ;
on y fait alors la mesure instantanée donc à l'instant mais sans que le condensateur ait le temps de se décharger dans la résistance équivalente et on trouve ;
sur l'intervalle , on retrouve le circuit de la 1ère question avec se substituant à d'où, avec «» et «»[9], d'où sur l'intervalle , on retrouve le circuit de la 1ère question «» dont on tire soit «».
On utilise alors le résultat de la 1ère question soit «» pour en déduire selon d'où On utilise alors le résultat de la 1ère question soit «» pour en déduire soit «».
Condition pour que l'intensité du courant délivré par un générateur dans un circuit parallèle soit constante dès la fermeture de l'interrupteur
Déterminer les intensités et des courants traversant respectivement les dipôles « série » et « série » ;
en déduire , l'intensité du courant délivré par la source.
Solution
Sachant que le générateur est sans résistance interne[11], on a donc deux circuits classiques
série soumis à une tension et
série soumis à une même tension ,
Sachant que le générateur est sans résistance interne, on a donc deux circuits que l'on peut résoudre indépendamment l'un de l'autre.
Circuit série soumis à échelon de tension : étant la réponse en intensité de courant d'un série soumis à , Circuit série soumis à échelon de tension : l'équation différentielle en s'écrit «»[12],[13] et Circuit série soumis à échelon de tension : la solution est de la forme «»[5] avec « constante de temps du circuit », se déterminant à l'aide de la C.I. [14] soit «».
Circuit série soumis à échelon de tension : étant la réponse en intensité de courant d'un série soumis à , Circuit série soumis à échelon de tension : l'équation différentielle en s'écrit «»[15],[16] et Circuit série soumis à échelon de tension : la solution est de la forme «»[17] avec « constante de temps du circuit », se déterminant à l'aide de la C.I. [18] soit «».
Intensité du courant délivré par la source : On écrit alors la loi des nœuds et on en déduit «»[19].
Détermination de la condition pour que l'intensité du courant délivré par le générateur soit constante
Quelle doit être la condition sur , , et pour que l'intensité du courant délivré par le générateur soit constante ?
Solution
On veut que « soit » ce qui est « réalisé si » ;
or «» «», « réalisé si »[20] ou, or «» en réécrivant la 2ème C.N[21]. en utilisant l'expression de selon «» et or «» en réinjectant dans «» à identifier à par la 1ère C.N[21]. d'où «» d'une part et or «» en réinjectant dans «» à identifier à «» d'autre part,
soit finalement «».
L'intensité du courant délivré par la source est alors constante, après la discontinuité de 1ère espèce[22] à l'instant , selon
«».
Établissement d'un équilibre électrique entre un condensateur chargé et un déchargé
On charge un condensateur de capacité sous la tension , et on relie ce condensateur ainsi chargé, puis isolé de la source de tension de charge, à un condensateur de capacité , initialement neutre, par l'intermédiaire d'un conducteur ohmique de résistance .
Détermination des charges instantanées des condensateurs
Déterminer les charges et des deux condensateurs et
en déduire l'intensité du courant circulant dans le circuit.
Solution
Les deux armatures et le conducteur ohmique constituent un conducteur isolé du reste partie encadrée sur le schéma ci-contreconservation de la charge du conducteur isolé soit «» ou encore, les charges des condensateurs d'un circuit réel[23] étant continues[24], «» ;
notant « la charge initiale du condensateur de capacité », c'est-à-dire la valeur de , celle de étant nulle, la conservation de la charge du conducteur isolé correspondant à la partie encadrée sur le schéma ci-contre se réécrit «» « relation ».
Convention de charge pour : «»[25] et en dérivant la relation soit finalement «»[26].
Loi de maille : «» d'où l'équation en en utilisant la relation ainsi que la définition de relativement à Loi de maille : «» soit encore l'équation différentielle en normalisée «».
Réécriture de l'équation différentielle ennormalisée : on simplifie l'équation en posant «» «»[27], et Réécriture de l'équation différentielle ennormalisée : on simplifie l'équation en posant «»[28] ainsi que «»[29] d'où Réécriture de l'équation différentielle ennormalisée : la réécriture de l'équation différentielle en normalisée «».
Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : la solution de l'équation différentielle est de la forme «»[17] avec Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : solution forcée de même forme que l'excitation c'est-à-dire constante «» ou «» et Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : solution libre vérifiant d'équation caractéristique soit finalement «» d'où Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : la forme de la charge instantanée du condensateur initialement chargé «» ;
Solution enavec utilisation de C.I[30]. : on détermine à l'aide de la C.I[30]. nécessitant de connaître , or [24] d'où «» soit, Solution enavec utilisation de C.I. : en reportant dans la relation , «» et par suite une 1ère expression de
«»
Solution enavec utilisation de C.I. : ou encore, en éliminant au profit de la tension initiale de charge liée par , une 2ème expression de
«».
Solution en : On en déduit alors la charge instantanée du condensateur initialement déchargé à l'aide de la relation soit encore, en utilisant la 1ère expression de , Solution en : soit finalement une 1ère expression de
«»
Solution en : ou encore, en éliminant au profit de la tension initiale de charge liée par , une 2ème expression de
«».
Expression de : pour obtenir , il suffit de dériver l'expression de [31] et on obtient aisément soit
«».
Remarque : On constate une discontinuité de 1ère espèce[22] de à car alors que .
Reprendre l'exercice en déterminant directement l'intensité du courant circulant dans le circuit[32].
Solution
Équation différentielle en : même début, loi de maille «», que l'on dérive par rapport au temps «» ou encore, Équation différentielle en : avec le lien entre et , à savoir «», permettant d'éliminer et , «» et finalement Équation différentielle en : on obtient la forme normalisée de l'équation différentielle en «» ou, Équation différentielle en : on obtient avec introduction de la constante de temps telle que «», «».
Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : la solution de l'équation différentielle s'identifie à la solution libre «»[5] ; Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : il reste alors à déterminer à l'aide de la C.I[30]. c'est-à-dire la valeur de et, Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : il reste alors à déterminer celle-ci ne résultant pas d'une continuité de grandeur dans un circuit réel, Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : il reste alors à déterminer nous la cherchons par circuit à dans lequel nous remplaçons les deux condensateurs par leur modèle équivalent à [33] d'où le circuit à ci-contre :
Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : il reste alors à déterminer on retrouve aux bornes du conducteur ohmique de résistance et par application de la loi d'Ohm[34] on en déduit la valeur de l'intensité initiale du courant dans le circuit Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : il reste alors à déterminer «» égale à «» Résolution de l'équation différentielle ennormalisée : et finalement «».
Remarque : On obtient évidemment le même résultat que dans la solution de la question précédente de façon plus rapide[35] et Remarque : on vérifie la présence d'une discontinuité de 1ère espèce[22] de à car alors que .
une ampoule au néon ne s'allume que si la tension à laquelle elle est soumise est à sa tension d'allumage , soit «», la lampe allumée étant alors équivalente à une résistance dynamique ;
l'ampoule au néon ne s'éteint que si la tension à laquelle elle est soumise devient à sa tension d'extinction , soit «», la lampe éteinte étant équivalente à un interrupteur ouvert[36].
On considère le circuit ci-contre dans lequel on ferme l'interrupteur à [37], le condensateur étant déchargé pour .
Étude d'une 1ère phase de fonctionnement de la lampe et condition sur E pour qu'elle s'allume
À la lampe étant éteinte, le condensateur se charge alors à travers le conducteur ohmique de résistance ; À la lampe étant éteinte, déterminer la loi de variation de la tension aux bornes du condensateur en fonction du temps À la lampe étant éteinte, déterminer la loi de variation de la tension dans l'hypothèse où la lampe reste éteinte ;
À la lampe étant éteinte, en déduire une condition sur l'amplitude de l'échelon de tension pour que la lampe s'allume à la fin de cette phase et À la lampe étant éteinte, dans l'hypothèse où cette condition est réalisée, déterminer la durée de cette 1ère phase.
Solution
Il s'agit d'un simple circuit série soumis à un échelon de tension [1] dont l'équation différentielle en est «»[38] ;
Il s'agit d'un simple circuit série soumis à un échelon de tension l'instant initial correspondant à la fermeture de , cette phase perdurera tant que [39].
Solution de l'équation différentielle en : «»[17] avec « constante de temps du série » et constante réelle d'intégration à déterminer par C.I[30]. ;
Solution de l'équation différentielle en : C.I[30]. utilisant la continuité de la tension aux bornes d'un condensateur dans un circuit résistif[6] soit Solution de l'équation différentielle en : C.I. d'où «» et par suite Solution de l'équation différentielle en : l'équation valable jusqu'à l'éventuel allumage de la lampe au néon s'écrit «».
Condition surpour que la lampe au néon s'allume : étant une fonction continue de jusqu'à la lampe au néon s'allumera si l'amplitude de l'échelon de tension est à la tension d'allumage de la lampe c'est-à-dire si «» par utilisation du théorème des valeurs intermédiaires[40].
Duréede la 1ère phase sous condition précédente : sous cette condition l'expression de la tension reste valable jusqu'à l'instant tel que «», Duréede la 1ère phase sous condition précédente : sous cette condition l'expression de la tension reste valable jusqu'à l'instant date à partir de laquelle la lampe au néon s'allume ; Duréede la 1ère phase sous condition précédente : sous cette condition la durée de la 1ère phase est donc «».
Étude d'une 2ème phase de fonctionnement de la lampe et choix de (E, R) pour qu'elle s'éteigne
La lampe s'allumant à la fin de la phase précédente, on étudie cette 2ème phase et pour cela on fait un changement d'origine des temps ;
La lampe s'allumant à la fin de la phase précédente, faire un schéma équivalent correspondant à la lampe au néon allumée et
La lampe s'allumant à la fin de la phase précédente, déterminer la loi de variation de la tension en fonction du temps dans l'hypothèse où la lampe reste allumée[41] ;
La lampe s'allumant à la fin de la phase précédente, en déduire une condition sur le choix de pour que la lampe s'éteigne et La lampe s'allumant à la fin de la phase précédente, dans l'hypothèse où cette condition est réalisée, déterminer la durée de cette 2ème phase.
Solution
L'instant initial de cette 2ème phase correspondant à l'allumage de la lampe au néon correspondant à , L'instant initial de cette 2ème phase on y repère la date à partir de ce nouvel instant initial soit «», L'instant initial de cette 2ème phase cette phase perdurera tant que en-deçà de laquelle la lampe s'éteint.
Le circuit équivalent est représenté ci-contre 1er schéma, on met en évidence, aux bornes du condensateur, un P.D.T[42]. en permutant et 2ème schéma au-dessous du 1er et on en prend alors le générateur de Thévenin[43] équivalent de f.e.m. de Thévenin[43][44] et on en prend alors le générateur de Thévenin équivalent de résistance de Thévenin[43][44] on en prend alors le générateur de Thévenin équivalent d'où le 3ème schéma équivalent ci-contre à droite du 2ème ;
on obtient alors un simple série soumis à un échelon de tension mais avec un condensateur initialement chargé dont l'équation différentielle est «».
Solution de l'équation différentielle en : «»[17] avec Solution de l'équation différentielle en : « constante de temps du nouveau série » et Solution de l'équation différentielle en : « constante réelle d'intégration » à déterminer par C.I[30]. ;
Solution de l'équation différentielle en : C.I[30]. utilisant la continuité de la tension aux bornes d'un condensateur dans un circuit résistif[6] soit d'où «» et par suite Solution de l'équation différentielle en : l'équation valable jusqu'à l'éventuelle extinction de la lampe au néon s'écrit «».
Condition surpour que la lampe au néon s'éteigne : une C.N[21]. pour que la lampe s'éteigne est que soit et pour cela il faut que soit à la tension d'allumage soit Condition surpour que la lampe au néon s'éteigne : une C.N. pour que la lampe s'éteigne est que «» ; dans ce cas Condition surpour que la lampe au néon s'éteigne : étant une fonction continue de jusqu'à la lampe au néon s'éteindra si la f.e.m. de Thévenin[43] est à la tension d'extinction de la lampe c'est-à-dire si «»[45]par utilisation du théorème des valeurs intermédiaires[40] ; Condition surpour que la lampe au néon s'éteigne : en conclusion la lampe au néon s'éteindra dans cette 2ème phase pour soit encore «».
Remarque : pour que la lampe au néon s'allume il est nécessaire d'avoir et Remarque : pour qu'elle s'éteigne il est nécessaire d'avoir , Remarque : cette 2ème condition n'est compatible avec la 1ère que si on a «» ce qui nécessite «».
Duréede la 2ème phase sous condition précédente : avec , l'expression de la tension reste valable jusqu'à l'instant tel que c'est-à-dire Duréede la 2ème phase sous condition précédente : avec , l'expression de la tension reste valable jusqu'à l'instant «», Duréede la 2ème phase sous condition précédente : avec , l'expression de la tension reste valable jusqu'à l'instant date à partir de laquelle la lampe au néon s'éteint ;
Duréede la 2ème phase sous condition précédente : avec , la durée de cette 2ème phase est donc «» ou, Duréede la 2ème phase sous condition précédente : avec , en reportant les expressions de et , Duréede la 2ème phase sous condition précédente : avec , la durée de cette phase se réécrit «» soit finalement Duréede la 2ème phase sous condition précédente : avec , la durée de cette phase se réécrit «».
Étude d'une 3ème phase de fonctionnement de la lampe et durée de cette 3ème phase
La lampe s'éteignant à la fin de la phase précédente, on étudie cette 3sup>ème phase et pour cela on fait un nouveau changement d'origine des temps définissant ;
La lampe s'éteignant à la fin de la phase précédente, déterminer la loi de variation de la tension en fonction du temps dans l'hypothèse où la lampe reste éteinte puis
La lampe s'éteignant à la fin de la phase précédente, déterminer la durée de cette 3ème phase.
Solution
L'instant initial de cette 3ème phase correspondant à l'extinction précédente de la lampe au néon correspondant à ,
L'instant initial de cette 3ème phase on y repère la date à partir de ce nouvel instant initial soit «», L'instant initial de cette 3ème phase cette nouvelle phase perdurera tant que au-delà de laquelle la lampe s'allumera.
Il s'agit du même circuit que pour la 1ère phase mais avec un condensateur initialement chargé[1] dont l'équation différentielle est «»[46].
Solution de l'équation différentielle en : «»[17] avec « constante de temps du série » et constante réelle d'intégration à obtenir par C.I[30]. ;
Solution de l'équation différentielle en : C.I[30]. utilisant la continuité de la tension aux bornes d'un condensateur dans un circuit résistif[6] soit Solution de l'équation différentielle en : C.I. d'où «» et par suite Solution de l'équation différentielle en : l'équation valable jusqu'au nouvel allumage de la lampe au néon[47] s'écrit «» ;
Duréede la 3ème phase : l'expression de la tension reste valable jusqu'à l'instant tel que «», Duréede la 3ème phase : l'expression de la tension reste valable jusqu'à l'instant date à partir de laquelle la lampe au néon s'allume de nouveau ; Duréede la 3ème phase : la durée de cette 3ème phase est donc «».
Oscillations de relaxation de la lampe au néon et explicitation de leur période
La phase succédant à la 3ème phase s'identifiant à la 2ème phase et celle-ci étant suivie par la 3ème phase on observe, après une 1ère phase d'initiation, La phase succédant à la 3ème phase s'identifiant à la 2ème phase et celle-ci étant suivie par la 3ème phase on observe, une succession périodique de 2ème et 3ème phases[48] ;
La phase succédant à la 3ème phase s'identifiant à la 2ème phase et celle-ci étant suivie par la 3ème phase déduire de ce qui précède la période des oscillations de relaxation de la lampe au néon et
La phase succédant à la 3ème phase s'identifiant à la 2ème phase et celle-ci étant suivie par la 3ème phase tracer l'allure du graphe de la tension avec les valeurs numériques ci-dessous :
La phase succédant à la 3ème phase s'identifiant à la 2ème phase et celle-ci étant suivie par la 3ème phase A.N.[49] : , , , , et .
Solution
À la date «» avec soit À la date «», À la date «nous obtenons une succession périodique de 2ème et 3ème phases correspondant à des oscillations de relaxation dont la période est la somme des durées de chacune des 2ème et 3ème phases voir l'allure du graphe de ci-contre,
À la date «la 2ème phase étant de durée «» avec , À la date « la 2ème phase étant de durée «» avec d'où À la date « la 2ème phase étant de durée «» avec et À la date « la 2ème phase étant de durée «» avec c'est-à-dire À la date « la 2ème phase étant de durée «» avec soit À la date « la 2ème phase étant de durée «» et
À la date «la 3ème phase de durée «» avec soit À la date « la 3ème phase de durée «» ;
À la date «la 2ème phase s'étend donc entre les instants et et
À la date «la 3ème phase s'étend donc entre les instants et .
À la date , on établit la tension dans le circuit ci-contre, les condensateurs étant initialement déchargés ;
exprimer les charges instantanées des divers condensateurs en fonction du temps. puis
en déduire, également en fonction du temps, les intensités instantanées de chaque courant de charge de ces condensateurs.
Propriété préliminaire pour simplifier la résolution[51] : association de deux condensateurs parfaits de capacité et Propriété préliminaire pour simplifier la résolution : équivalente à un condensateur parfait de capacité équivalente [52] ; Propriété préliminaire pour simplifier la résolution : association série de deux condensateurs parfaits de capacité et Propriété préliminaire pour simplifier la résolution : équivalente à un condensateur parfait de capacité équivalente [53]
Solution
Les condensateurs étant initialement déchargés, on peut leur appliquer les lois d'association rappelées dans le texte de la question :
les deux condensateurs parfaits et étant montés en , leur association est équivalente à un condensateur parfait unique de capacité équivalente «» ;
ce dernier étant monté en série avec le 3ème, leur association série est équivalente à un condensateur parfait unique de capacité équivalente «» ;
la charge instantanée du 3ème condensateur étant notée , charge instantanéecelle de l'association des deux 1ers de capacité équivalente est également [54], avec , et charge instantanée celle de l'association des deux 1erscomme il y a symétrie entre et [55] de valeur commune ; enfin
le 3ème condensateur et l'association des deux 1ers étant en série et de charge individuelle , celle du condensateur équivalent de capacité équivalente est aussi [54].
Nous obtenons alors un circuit série soumis à un échelon de tension d'amplitude , l'instant étant celui de fermeture du circuit[56] avec le condensateur de capacité initialement déchargé, d'où Nous obtenons l'équation différentielle en [57] ou, sous forme normalisée, «»[58] ; Nous obtenons la solution de l'équation différentielle du circuit équivalent est de la forme «»[17] avec et constante réelle d'intégration se déterminant par utilisation de la C.I[30]. à savoir continuité de la charge d'un condensateur dans un circuit « réel »[59] et caractère déchargé du condensateur dans son état initial d'où et par suite Nous obtenons la solution de l'équation différentielle du circuit équivalent se réécrit «» ou «»[60] avec «» ;
les condensateurs et ayant même charge instantanée «» avec même constante de temps «».
Nous déterminons l'intensité du courant circulant dans le circuit équivalent par [61] soit «»[62] avec même constante de temps «» et
Nous déterminons l'intensité du courant ayant traversé chaque branche et par [63] «» avec même constante de temps «».
Une fois l'équilibre atteint, on branche entre et , par l'intermédiaire d'un interrupteur initialement[64] ouvert voir schéma ci-contre un condensateur de capacité , préalablement chargé sous la tension et on ferme l'interrupteur.
Montrer qu'immédiatement après fermeture de l'interrupteur , il s'établit un 1er équilibre quasi-instantané entre les quatre condensateurs, équilibre que l'on qualifiera de local dans la mesure où il se réalise sans circulation de courant dans la résistance [65] et
déterminer les valeurs des charges des divers condensateurs après l'établissement de cet équilibre local quasi-instantané l'instant de fin d'établissement de cet équilibre local sera noté ;