Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Introduction au monde quantique : particule libre confinée 1D

Introduction au monde quantique : particule libre confinée 1D
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Exercices no20
Leçon : Signaux physiques (PCSI)
Chapitre du cours : Introduction au monde quantique : particule libre confinée 1D

Exercices de niveau 14.

Exo préc. :Introduction au monde quantique : oscillateur harmonique
Exo suiv. :Circuits électriques dans l'ARQS : intensité, tension, puissance
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Introduction au monde quantique : particule libre confinée 1D
Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Introduction au monde quantique : particule libre confinée 1D
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Puits quantique à une dimension

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Puits quantique à une dimension de profondeur finie

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Diagramme du puits quantique à une dimension de profondeur   et de largeur   suivant l'abscisse  

     On considère une particule de masse   décrite par une fonction d'onde   évoluant dans un champ de force conservatif dérivant de l'énergie potentielle   dont le diagramme en fonction de l'abscisse   de la position est représenté ci-contre.

     Dans un 1er temps, on considère un puits d'énergie potentielle de profondeur finie fixée à  [1]  diagramme ci-contre .




Écriture de l'équation de Schrödinger suivie par la particule

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     Écrire l'équation de Schrödinger[2] à une dimension suivie par la particule.

     Préciser l'hamiltonien   de la particule[3].




Signification physique de l'équation de Schrödinger suivie par la particule

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     Expliquer physiquement la signification de l'équation de Schrödinger[2] suivie par la particule ainsi que
     Expliquer physiquement la signification de la fonction d'onde  [5].

Conséquences de l'indépendance de l'hamiltonien de la particule relativement au temps

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     Sachant que l'hamiltonien   de la particule[3] est ici indépendant du temps, quelle forme prend la fonction  [7] ?

     En déduire l'expression de l'équation de Schrödinger[2] indépendante du temps[7].

Détermination de la solution générale de l'équation de Schrödinger dépendante du temps à partir des solutions de l'équation de Schrödinger indépendante du temps

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     Expliquer pourquoi résoudre l'équation de Schrödinger[2] indépendante du temps permet de déduire la solution générale de l'équation de Schrödinger dépendante du temps.

Forme générale de la partie spatiale de la fonction d'onde de la particule, solution de l'équation de Schrödinger indépendante du temps

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     Le potentiel   étant constant par morceau, quelle forme générale prend la fonction  [15],[16] ?

Condition de quantification de l'énergie de la particule dans le cas où celle-ci est inférieure à la profondeur du puits

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     Il est possible de montrer que, pour satisfaire l’équation de Schrödinger[2] indépendante du temps, la fonction d'onde  [21] doit être continue[22] ; de la même façon,

     il est possible de montrer que, dans la mesure où la discontinuité de l'énergie potentielle est finie[23], la dérivée de la fonction d’onde par rapport à l'abscisse de localisation  [24] est aussi continue[22].

     On se place dans le cas où l'énergie   est toujours inférieure à la profondeur du puits  .
     En écrivant les conditions de continuités des morceaux de fonction d'onde[21][16] aux barrières d'énergie potentielle ainsi que
     En écrivant les conditions de continuités des morceaux de leur dérivée spatiale 1ère, puis
     En écrivant la compatibilité de ces conditions, déterminer l'équation définissant la quantification de l'énergie puis
     En écrivant la compatibilité de ces conditions, la résoudre numériquement avec les données suivantes :  [25],  ,  [26] et on rappelle
     En écrivant la compatibilité de ces conditions, la résoudre numériquement avec les données suivantes : la constante réduite de Planck[27]  [28].

Partie spatiale de la fonction d'onde de la particule, solution de l'équation de Schrödinger indépendante du temps, dans le cas où l'énergie de la particule est inférieure à la profondeur du puits

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     Préciser les formes que prennent alors les solutions dans les 3 zones de l'espace  ,   et   après les avoir normalisées globalement[32] ?

Expression du taux de transmission à l'extérieur du puits à une distance a de chacune de ses frontières dans le cas où l'énergie de la particule est inférieure à la profondeur du puits

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     Dans le cas où l'énergie   de la particule est   à la profondeur   du puits d'énergie potentielle large de  , on définit le taux de transmission à l'extérieur du puits à une distance de chacune de ses frontières[37] par «  pour la transmission à gauche » et «  pour la transmission à droite »,   étant la fonction d'onde[21] de la particule au point d'abscisse   ;

     explicitez, en fonction des données du problème, chacun des taux de transmission à l'extérieur du puits à une distance   de chacune de ses frontières et vérifiez qu'ils sont égaux ; commentez.

     Faire l'application numérique pour les deux largeurs de puits d'énergie potentielle précédemment introduites   et    on rappelle les autres valeurs numériques  [25],  [26] et  [28]  ; commentez.

Puits quantique à une dimension de profondeur infinie

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Diagramme du puits quantique à une dimension de profondeur infinie et de largeur   suivant l'abscisse  

     Dans un 2ème temps, on considère un puits d'énergie potentielle   de profondeur infinie[1] dont le diagramme en fonction de l'abscisse   de la position est représenté ci-contre.

Partie spatiale de la fonction d'onde de la particule, solution de l'équation de Schrödinger indépendante du temps, en-deçà et au-delà des barrières

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     Que devient alors la fonction d’onde  [21] en-deçà et au-delà des barrières[38] ?







Conditions aux limites que doit satisfaire la partie spatiale de la fonction d'onde de la particule, solution de l'équation de Schrödinger indépendante du temps à l'intérieur du puits

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     En utilisant le fait que la fonction d'onde  [21] doit être continue aux interfaces, c'est-à-dire en   et  , écrire les conditions aux limites que doit satisfaire  , solution de l'équation de Schrödinger[2] indépendante du temps à l'intérieur du puits.

Condition de quantification de l'énergie de la particule à l'intérieur du puits d'énergie potentielle et expression de la partie spatiale de sa fonction d'onde, solution de l'équation de Schrödinger indépendante du temps

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     En imposant les conditions aux limites à la fonction d'onde  [21] solution de l'équation de Schrödinger[2] indépendante du temps à l'intérieur du puits d'énergie potentielle,
         En imposant les conditions aux limites à la fonction d'onde   déterminer la condition de quantification de l'énergie de la particule ;

     en utilisant la condition de normalisation de la fonction d'onde  [21], déterminer l'expression de  [16] à l'intérieur du puits d'énergie potentielle et

         En imposant les conditions aux limites à la fonction d'onde   commenter les résultats.

     A.N. : on propose deux applications numériques pour lesquelles on rappelle la valeur de la constante de Planck[27]   :

  • un électron   dans un puits d'énergie potentielle de profondeur infinie et de largeur  [42],
  • un proton   dans un puits d'énergie potentielle de profondeur infinie et de largeur  [43],

     A.N. : déterminer, dans chaque exemple, l'écart entre les énergies du niveau fondamental et le 1er niveau excité puis

     A.N. : comparer à l'ordre de grandeur de l'écart de ces énergies dans un atome et dans un noyau.

Représentation graphique des trois premières fonctions d'onde et du carré de leurs modules

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     Donner la représentation graphique des trois 1ères fonctions d’onde[21] et de leurs modules carrés  c'est-à-dire à leurs densités linéiques de probabilité de présence associées .

Interprétation physique des résultats précédents

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Énergie fondamentale de la particule confinée dans ce puits et différence avec le résultat de mécanique classique

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     Quelle est la plus basse énergie que puisse atteindre une particule confinée dans le puits ?

     En quoi cette énergie est-elle différente de celle que l’on trouverait en mécanique classique ?

Justification de la différence précédente par inégalité spatiale de Heisenberg

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     Montrer que la différence précédente est une conséquence directe de l'inégalité spatiale de Heisenberg[52],[53].

Signification physique de la partie spatiale de la fonction d'onde

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     Discuter la signification physique de la fonction d’onde  [21],[16] associée à l'énergie   de la particule dans l'état de niveau  .

Évolution temporelle d'un état stationnaire

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     Expliquer comment va évoluer temporellement un état stationnaire et en quoi cela justifie cette appellation.

Évolution temporelle d'un état correspondant à la superposition initiale de deux états stationnaires

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     Soit   la fonction d'onde initiale associée à un état résultant d’une superposition quelconque de deux états stationnaires à l'instant initial  .
     Soit   Comment va évoluer temporellement un tel état ?

Notes et références

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  1. 1,0 et 1,1 La référence de l'énergie potentielle  c'est-à-dire l'endroit où elle est choisie nulle  étant fixée au fonds du puits.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 et 2,20 Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger (1887 - 1961) physicien, philosophe et théoricien scientifique autrichien est à l'origine du développement d'un des formalismes théoriques de la mécanique quantique  connu sous le nom de mécanique ondulatoire  ; la formulation de l'équation d'onde connue sous le nom d'équation de Schrödinger lui a valu de partager le prix Nobel de physique en   avec Paul Dirac lequel a été honoré pour la découverte de formes nouvelles et utiles de la théorie atomique ; on doit encore à Erwin Schrödinger l'expérience de pensée proposée à Albert Einstein en   et connue sous le nom chat de Schrödinger.
       Paul Adrien Maurice Dirac (1902 - 1984) physicien et mathématicien britannique, colauréat du prix Nobel de physique en  , on lui doit des avancées cruciales dans le domaine de la mécanique statistique et de la physique quantique des atomes, il démontra l'équivalence physique entre la mécanique ondulatoire de Schrödinger et la mécanique matricielle de Heisenberg, deux présentations de la même mécanique quantique et enfin, pour les besoins du formalisme quantique, il inventa la notion, sans fondement mathématique précis, connue de nos jours sous le nom de distribution de Dirac et dont la description rigoureuse fut établie par le mathématicien français Laurent Schwartz dans sa théorie des distributions ; Paul Dirac fut colauréat du prix Nobel de Physique en   pour la découverte de formes nouvelles et utiles de la théorie atomique, l'autre moitié du prix Nobel étant décernée à Erwin Schrödinger pour la formulation de l'équation d'onde dite de Schrödinger.
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en   puis suisse en   ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en  , la relativité générale en   ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en   pour son explication de l'effet photoélectrique.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 et 3,12 Voir le paragraphe « construction de l'opérateur linéaire hamiltonien d'une particule quantique massique non relativiste » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  4. On rappelle que l'opérateur linéaire   est l'opérateur linéaire du 2ème ordre « laplacien », l'indice   signifiant que les dérivations se font à   constant voir le paragraphe « définition du champ scalaire laplacien d'une fonction scalaire de l'espace par l'image de l'opérateur “nabla scalaire nabla” sur une fonction scalaire » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
       en repérage cartésien le laplacien s'écrit « » voir le paragraphe « expression du laplacien d'une fonction scalaire de l'espace en cartésien » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  5. On pourra pour cela faire un parallèle entre la mécanique quantique et la mécanique classique à travers le couple position-impulsion.
  6. Relation fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  7. 7,0 et 7,1 On notera   la partie spatiale de la fonction d'onde.
  8. Voir le paragraphe « résolution d'une éuqation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  9. En effet si on définit  , on en déduit   d'où   dépendant du temps sauf si  .
  10. La constante   précédemment inscrite dans   sera maintenant incluse dans la partie spatiale   de la fonction d'onde.
  11. Chaque valeur de    c'est-à-dire chaque valeur d'énergie possible de la particule  définit une valeur propre de l'hamiltonien, la fonction   étant alors la fonction propre associée à la valeur propre de l'hamiltonien, voir le paragraphe « recherche des états propres de l'opérateur linéaire hamiltonien à énergie potentielle ne dépendant pas explicitement du temps, équation de Schrödinger indépendante du temps » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  12. Nous supposons que l'ensemble des valeurs propres forme un ensemble discret, chaque valeur propre étant repérée par un nombre entier.
  13. Nous supposons qu'aucune valeur propre n'est dégénérée c'est-à-dire qu'à chaque valeur propre il n'existe qu'une fonction propre à un facteur multiplicatif près.
  14. La justification étant que   s'identifie à la valeur de   à l'instant  .
  15. On distinguera les cas selon que l'énergie   de la particule est supérieure ou inférieure à la valeur de  .
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 et 16,6 Chaque partie spatiale de fonction d'onde étant définie à un facteur de phase près, nous choisissons ce facteur égal à   ce qui correspond à une partie spatiale de fonction d'onde réelle.
  17. 17,0 et 17,1 Revoir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre homogène sans terme du 1er ordre » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  18. Dans la forme pour   on a supprimé le terme   car il entraînerait une divergence pour   ;
       dans la forme pour   on a supprimé le terme   car il entraînerait une divergence pour  .
  19. Dans la forme pour   on aurait l'expression «  avec  » d'où une densité linéique de probabilité de présence sur cet intervalle de définition égale à «   » avec   devant être finie car représentant la probabilité de présence sur le demi-axe    revoir le paragraphe « intégrales généralisées d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert dont au moins une des bornes est infinie » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »  ; or l'intégration       résultat divergeant sauf si   et   ce qui correspond à l'impossibilité d'être sur ce demi-axe ;
       Dans la forme pour   on aurait l'expression «  avec  » et on démontre, de la même façon, la finitude de   ssi   et   ce qui correspond à l'impossibilité d'être sur ce demi-axe.
  20. A priori il y a la solution par morceaux de forme suivante «  avec  »
       mais l'utilisation des relations de continuités précisées à la question « condition de quantification de l'énergie de la particule dans le cas où celle-ci est inférieure à la profondeur du puits » plus bas dans cet exercice  à savoir continuité de la fonction d'onde et de sa dérivée spatiale 1ère aux bornes de domaines où il y a une discontinuité finie de l'énergie potentielle  conduit à la nullité de tous les cœfficients d'où l'absence de solution, en effet :
       mais la continuité en   conduit à           ;
       mais la continuité en   conduit à           soit enfin   ;
       mais en égalant les deux expressions de   en fonction de   pour la 1ère et de   pour la 2ème on obtient   soit «   » ;
       mais en égalant les deux expressions de   en fonction de   pour la 1ère et de   pour la 2ème on obtient   soit «   » ;
       mais or ces deux expressions de   en fonction de   ne sont compatibles pour   que si « »       qui n'est jamais réalisé compte -tenu du fait que le 1er membre est toujours   et le 2ème toujours   d'où la seule solution possible est   impliquant  .
  21. 21,00 21,01 21,02 21,03 21,04 21,05 21,06 21,07 21,08 21,09 21,10 21,11 21,12 21,13 21,14 21,15 et 21,16 Plus exactement la partie spatiale de la fonction d'onde.
  22. 22,0 et 22,1 Ceci même si l'énergie potentielle présente une discontinuité.
  23. Mathématiquement on dit que la discontinuité est de 1ère espèce.
  24. Plus exactement la dérivée de la partie spatiale de la fonction d'onde par rapport à l'abscisse de localisation.
  25. 25,0 et 25,1 C'est la masse d'un électron.
  26. 26,00 26,01 26,02 26,03 26,04 26,05 26,06 26,07 26,08 26,09 26,10 26,11 26,12 26,13 et 26,14 On rappelle  .
  27. 27,0 27,1 et 27,2 Max Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à qui on doit principalement, vers  , la théorie des quanta, théorie qui lui valut le prix Nobel de physique en  .
  28. 28,0 28,1 28,2 28,3 28,4 et 28,5 On rappelle que  .
  29. 29,0 et 29,1 En simplifiant haut et bas par  .
  30. En simplifiant haut et bas par  .
  31. Sachant que les valeurs de   possibles sont nécessairement inférieures à  , et que le graphe de   ne dépend pas de  , nous aurons plus de points d'intersection si le graphe de   possède plus de discontinuités  lesquelles permettent au graphe de passer de   à   sans variation d'abscisse , ceci étant réalisé si   est plus grand, donc si   est plus grande.
  32. C.-à-d. avoir écrit que la probabilité de présence de la particule sur tout l'axe   est égale à  .
  33. 33,0 et 33,1 Revoir la définition d'une « intégrale généralisée d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert dont au moins une des bornes est infinie » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  34. C'est aussi le même résultat que celui de la 1ère intégrale.
  35. 35,0 et 35,1 Cette dernière expression résultant de  .
  36. 36,0 36,1 et 36,2   avec la 1ère condition de quantification   et   avec la 2ème  .
  37. C.-à-d. aux points d'abscisse   et  .
  38. 38,0 38,1 et 38,2 C.-à-d. dans les 2 zones de l'espace   et  .
  39. 39,0 et 39,1 Voir la solution de la question « forme générale de la partie spatiale de la fonction d'onde de la particule, solution de l'équation de Schrödinger indépendante du temps » plus haut dans cet exercice.
  40. En effet pour  , l'abscisse   étant négative,   quand   et pour  , l'abscisse   étant positive,   quand  .
  41. 41,0 et 41,1 Si on ne suppose pas, a priori, la continuité de la fonction d'onde  laquelle est néanmoins toujours réalisée  l'intervalle de définition de la fonction d'onde en-deçà et au-delà des frontières du puits d'énergie potentielle est ouvert sur la frontière.
  42. 42,0 et 42,1 L'angström « » est une unité bien adaptée aux dimensions de l'atome, elle a été choisie pour rendre hommage à « Anders Jonas Ångström (1814 - 1874), astronome et physicien suédois du XIXème siècle, un des fondateurs de la spectroscopie ».
  43. 43,0 et 43,1 On rappelle   lire « fentomètre » pour    sous-multiple de l'unité de longueur du Système international  SI  bien adapté aux dimensions du noyau  ou
                        On rappelle   lire « fermi » pour   appellation historique en hommage à « Enrico Fermi (1901 - 1954), physicien italien naturalisé américain, ayant reçu le prix Nobel de physique en   pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents » .
  44. En effet   conduirait à   à l'intérieur du puits d'énergie potentielle c'est-à-dire à l'impossibilité pour la particule d'être d'énergie  , énergie que l'on a supposée pour cette particule.
  45.   pouvant dépendre a priori de   est noté  .
  46. Compte-tenu de l'impossibilité pour la particule d'être à l'extérieur du puits d'énergie potentielle, correspondant à la nullité de la fonction d'onde à l'extérieur du puits d'énergie potentielle.
  47. En effet la condition de quantification de   est   et  .
  48. On constate que   ne dépend pas de  .
  49. On rappelle qu'une fonction d'onde  et donc aussi la partie spatiale de la fonction d'onde  étant définie à un facteur de phase près, on peut choisir n'importe quel signe dans le cas où elle est réelle.
  50. On vérifie que tous les niveaux d'énergie sont non dégénérés c'est-à-dire qu'il n'existe qu'une seule fonction propre  à un facteur de phase près  par valeur propre d'énergie.
  51. On rappelle  .
  52. 52,0 52,1 52,2 et 52,3 Werner Heisenberg (1901 - 1976) physicien allemand, l'un des fondateurs de la mécanique quantique, a obtenu le prix Nobel de physique en   pour la création d'une forme de mécanique quantique  connue sous le nom de mécanique matricielle , dont l’application a mené, entre autres, à la découverte des variétés allotropiques de l'hydrogène  le dihydrogène existe sous deux formes allotropiques « ortho » où les spins sont   et « para » où ils sont anti , le dihydrogène ortho étant présent à   à température élevée et sa proportion   quand sa température  .
  53. Voir le paragraphe « généralisation à la matière de l'inégalité de Heisenberg spatiale » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) »
  54. 54,00 54,01 54,02 54,03 54,04 54,05 54,06 54,07 54,08 54,09 54,10 54,11 et 54,12 On parle d'incertitude « quantique » car c'est une incertitude théorique contenue dans les principes de la mécanique quantique, et non une incertitude « expérimentale ».
  55. En effet la valeur moyenne de l'abscisse de la particule est    correspondant au maximum de densité linéique de probabilité de présence  et son incertitude quantique définie selon     donne   sachant que  .
  56. En effet ayant une même probabilité d'avoir la valeur   et  , nous en déduisons une valeur moyenne nulle.
  57. C.-à-d. la valeur moyenne du carré de la quantité de mouvement en fonction de l'incertitude quantique sur cette dernière.
  58. Le module devient inutile dans la mesure où on a choisi, la partie spatiale de la fonction d'onde, réelle.
  59. 59,0 et 59,1 Voir le paragraphe « en complément : inégalité de Heisenberg temporelle » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  60.   et   étant les fonctions propres de l'hamiltonien de la particule associées respectivement aux valeurs propres   et  .
  61. Ceci résultant du caractère linéaire de l'équation de Schrödinger dépendante du temps.
  62. 62,0 et 62,1 On rappelle que le complexe conjugué de   est noté   voir le paragraphe « notion de complexe conjugué » du chap.  de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  63. 63,0 et 63,1 Avec   et  .
  64. En effet  .
  65. En effet      .
  66. La mesure de l'énergie devant donner un résultat compris entre les deux bornes   et   avec une valeur moyenne   pouvant être quelconque entre ces deux bornes, son incertitude quantique définie selon     donne   sachant que  .
  67. C.-à-d. l'incertitude quantique sur l'instant d'observation est au moins de l'ordre de grandeur d'un dixième de la période de variation de la densité linéique de probabilité de présence.