En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Thermodynamique (PCSI) : Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : G.P. cas limite de G.R. Thermodynamique (PCSI)/Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : G.P. cas limite de G.R. », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Dans le diagramme de Watt[1] de la quantité [2] d'hexafluorure de soufre[3] tracées ci-contre, nous n'avons représenté que les isothermes à température inférieure à la température critique de l'hexafluorure de soufre[8]pour , il est possible de réaliser une liquéfaction par compression isotherme du gaz réalisée en le volume de l'expansion tridimensionnelle dans laquelle la quantité [2] d'hexafluorure de soufre est répartie, les 1ères gouttes apparaissant pour une valeur d'autant plus faible que se rapproche de , pour , pas de transition de phase par compression isotherme de l'hexafluorure de soufre, ce dernier n'étant ni gaz, ni liquide, est simplement appelé « fluide » ;
sur l'isotherme à température de la quantité [2] d'hexafluorure de soufre du diagramme de Watt[1],[3], nous observons, lors d'une compression isotherme à partir de l'état initial [9], une de la pression jusqu'à l'apparition des 1ères gouttes à partir de laquelle la pression stagne pendant toute la phase de liquéfaction à une valeur « appelée pression de vapeur saturante[10] à la température de l'hexafluorure de soufre» ; le point d'apparition des 1ères gouttes sur l'isotherme du diagramme de Watt[1],[3] définit le « point de rosée de l'hexafluorure de soufre»[11] de coordonnées «» ;
sur l'isotherme à température au fur et à mesure que la liquéfaction se poursuit à la température , le système reste diphasé, l'état de ce dernier étant représenté par un point du « palier de liquéfaction » , la fraction liquéfiée est d'autant plus grande que le volume est petit[12], le « palier de liquéfaction » étant limité à droite par le « point de rosée de l'hexafluorure de soufre à la température » «» ;
sur l'isotherme à température la courbe de l'ensemble des « points de rosée de l'hexafluorure de soufre à la température » représentée ci-contre en rouge est appelée « courbe de rosée », son équation est «[13] telle que », elle est limitée
d'un côté, par le point critique de l'hexafluorure de soufrepoint limite des « paliers de liquéfaction » des isothermes à température du diagramme de Watt[1],[3] de la quantité [2] d'hexafluorure de soufre quand qui est le point particulier de l'isotherme à la température critique du diagramme de Watt[1],[3] de la quantité [2] d'hexafluorure de soufre de coordonnées «»[9], la tangente en à cette isotherme critique[14] ainsi que la tangente au même point à la « courbe de rosée » est à l'axe des volumes du diagramme de Watt[1],[3] de la quantité [2] d'hexafluorure de soufre et
de l'autre côté, par un point vapeur sèche[10] des conditions de température et pression du « point triple »[15]non représenté de l'hexafluorure de soufrepoint représentant l'état dans lequel l'hexafluorure de soufre constitue un système triphasé c'est-à-dire avec présence simultanée des trois phases vapeur - liquide - solide l'ensemble des points représentatifs du système triohasé associé au « point triple »[15] constitue un palier à l'axe des volumes allant du point vapeur sèche[10] au point solide sec en passant par le point liquide sec [16], les deux 1ères données qui suivent sont encyclopédiques et non expérimentales : température du « point triple »[15], pression du « point triple »[15], la dernière donnée étant estimée [9],[17].
Tracé des isothermes expérimentales pour , apparition d'un « palier de liquéfaction » lors d'une compression isotherme dès que le volume massique moyen[19] atteint «»[7], la pression étant « pression de vapeur saturante[10] à la température de l'hexafluorure de soufre» cette pression reste constante lors de la poursuite de la liquéfaction par compression isotherme car le système diphasé étant monovariant[20], le choix de la température la pression est fixée dépendant de , Tracé des isothermes expérimentales pour , au fur et à mesure que la liquéfaction se poursuit, l'état du système diphasé étant représenté par un point du « palier de liquéfaction » , la fraction liquéfiée est d'autant plus grande que le volume massique moyen est petit[21], le « palier de liquéfaction » étant limité à droite par le « point de rosée de l'hexafluorure de soufre à la température » «» ;
Tracé des isothermes expérimentales la courbe de l'ensemble des « points de rosée de l'hexafluorure de soufre à la température », appelée « courbe de rosée », a pour équation «[13] telle que », elle est limitée
de l'autre côté, par un point vapeur sèche[10] des conditions de température et pression du « point triple »[15] de l'hexafluorure de soufrepoint représentant l'état dans lequel l'hexafluorure de soufre constitue un système triphasé c'est-à-dire avec présence simultanée des trois phases vapeur - liquide - solide l'ensemble des points représentatifs du système triohasé associé au « point triple »[15] constitue un palier à l'axe des volumes massiques allant du point vapeur sèche[10] au point solide sec en passant par le point liquide sec [23]la pression et la température du « point triple »[15] sont fixées, ne dépendant que du corps, car, au « point triple »[15], le système étant triphasé est zérovariant[24], la température et la pression sont fixées, les deux 1ères données qui suivent sont encyclopédiques et non expérimentales : température du « point triple »[15], pression du « point triple »[15], la dernière donnée étant estimée [17].
Généralisation du tracé des isothermes expérimentales d’un gaz réel (G.R.) dans le diagramme de Clapeyron
l'« eau» : la pression de vapeur saturante[10] à «», l'« eau » : le point critique «»[7],[9], l'« eau » : le « point triple »[15] « avec un volume massique de phase vapeur »[7],[9],[25] ;
le « dihydrogène» : la pression de vapeur saturante[10] à «», le « dihydrogène » : le point critique «»[7],[9], le « dihydrogène » : le « point triple »[15] « de volume massique de phase vapeur »[7],[9],[26] ;
le « dioxygène» : la pression de vapeur saturante[10] à «», le « dioxygène » : le point critique «»[7],[9], le « dioxygène » : le « point triple »[15] « avec un volume massique de phase vapeur »[7],[9],[27] ;
le « diazote» : la pression de vapeur saturante[10] à «», le « diazote » : le point critique «»[7],[9], le « diazote » : le « point triple »[15] « avec un volume massique de phase vapeur »[7],[9],[28] ;
le « dioxyde de carbone» : la pression de vapeur saturante[10] à «», le « dioxyde de carbone » : le point critique «»[7],[9], le « dioxyde de carbone » : le « point triple »[15] « avec un volume massique de phase vapeur [7],[29] ou »[7],[9].
Remarque : dans le diagramme de Watt[1],[3] ou de diagramme de Clapeyron[5],[6] d'un corps pur, le palier à l'axe des volumes ou des volumes massiques au « point triple »[15] s'étend usuellement du point solide sec ayant le plus faible volume ou volume massique au point vapeur sèche[10] ayant, de très loin, le plus grand volume ou volume massique en passant par le point liquide sec ayant un volume ou volume massique intermédiaire de valeur proche de celui du solide sec, mais
Remarque : dans le diagramme de Watt[1],[3] ou de diagramme de Clapeyron[5],[6] de l'eau, le palier à l'axe des volumes ou des volumes massiques au « point triple »[15] s'étend du point liquide sec ayant le plus faible volume ou volume massique au point vapeur sèche[10] ayant, de très loin, le plus grand volume ou volume massique en passant par le point solide sec ayant un volume ou volume massique intermédiaire de valeur proche de celui du liquide sec la phase solide de l'eau y ayant un volume légèrement supérieur à la même quantité de phase liquide.
Tracé des isothermes expérimentales d’un gaz réel dans le diagramme d’Amagat
Préliminaire : Le diagramme d'Amagat[30] peut être défini pour n'importe quel système thermodynamique monophasé mais il n’a d’intérêt que pour une phase gazeuse d'où le titre de ce paragraphe.
Définition du diagramme d’Amagat d’une quantité « n » fixée de système thermodynamique monophasé
Diagramme d'Amagat d'une quantité n fixée de système thermodynamique monophasé
Le diagramme d'Amagat[30] d'une quantité «» fixée de système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique est le diagramme thermodynamique représentant la variation du « produit extensif[31] de la pression par le volume » des isothermes de la quantité «» du système en fonction de la « grandeur intensive[32] pression imposée » à ce dernier.
Remarques : Les systèmes thermodynamiques pour lesquels un diagramme d'Amagat[30] est défini étant monophasés donc divariants[33], leurs états d'équilibre dépend de deux paramètres intensifs[32] par exemple leur température et la pression à laquelle ils sont soumis, nous en déduisons alors,
Remarques : dans la mesure où les systèmes sont de quantité fixée donc fermé, qu'une isotherme dans le diagramme d'Amagat[30] de chaque système « ne dépendant que d'un seul paramètre intensif[32], la pression », est représentée par une juxtaposition de « points d'équilibre avec » c'est-à-dire une courbe continue dans l'hypothèse où la pression peut prendre n'importe quelle valeur positive.
Remarques : De même qu'à partir du diagramme de Watt[1],[3] dépendant de la quantité d'un système thermodynamique , il a été défini un diagramme thermodynamique indépendant de cette quantité « le diagramme de Clapeyron[5] »[6] en substituant « le volume de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle est réparti » par « le volume massique [7] du système », Remarques : nous pouvons définir, à partir du diagramme d'Amagat[30] de la quantité d'un système thermodynamique monophasé , un « diagramme thermodynamique de type Amagat »[30] indépendant de cette quantité en substituant « le volume de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle est réparti » par « le volume massique [7] du système », diagramme que nous appellerons « diagramme massique d'Amagat[30] »[34] : Remarques : le « diagramme massique d'Amagat[30] »[34] du système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique est le diagramme thermodynamique représentant la variation du « produit intensif[32] de la pression par le volume massique »[7] des isothermes du système en fonction de la « grandeur intensive[32] pression imposée » à ce dernier[35].
Remarques : Nous pourrions aussi définir le diagramme d'Amagat[30]ou le « diagramme massique d'Amagat[30] »[34] d'un système thermodynamique monophasé ouvert dans ce cas, chaque état d'équilibre du système est représenté par un point [7] du « diagramme massique d'Amagat[30] »[34] alors que chaque état d'équilibre de la quantité du système l'est par un segment [7] du diagramme d'Amagat[30]correspondant à une succession de points se déplaçant parallèlement à l'axe des ordonnées vers le haut ou vers le bas dans le cas d'admission ou d'éjection de matière dans le système ouvert.
Tracé des isothermes expérimentales de l’hexafluorure de soufre sous phase vapeur dans le diagramme d’Amagat
Ci-contre le positionnement des points relevés dont seuls les valeurs extrêmes figurent dans le tableau ci-dessus permettant de tracer ce qui n'a pas été fait le diagramme d'Amagat[30] de la quantité fixée d'hexafluorure de soufre sous phase vapeur égale à [2] correspondant à une masse ;
Ci-contre en 1ère approximation nous constatons que chaque isotherme constitue, dans le diagramme d'Amagat[30], un ensemble de points alignés établissant que Ci-contre « est approximativement une fonction affine de » d'équation « avec à peu près indépendant de et dépendant de de valeur d'autant plus grande que l'est » ;
Ci-contre en 2ème approximation nous observons que les points représentant un état d'équilibre isotherme de l'hexafluorure de soufre sous phase vapeur aux pressions un peu plus élevées ne sont plus dans l'alignement des points de la même isotherme aux pressions plus faibles, le « produit étant légèrement inférieur à ».
Approximation linéaire des isothermes de l’hexafluorure de soufre aux faibles pressions dans le diagramme d’Amagat
les repositionnant sur un nouveau diagramme d'Amagat[30]voir ci-contre nous pouvons remarquer que les points d’une même isotherme sont grossièrement alignés et tracer la meilleure droite possible pour chaque isotherme c'est-à-dire faire une régression linéaire à partir des valeurs utilisées permettant d'obtenir un ajustement affine en employant, par exemple, la méthode des moindres carrés, nous obtenons alors, pour chaque isotherme, la droite tracée ci-contre dont l'équation est estimée ci-après :
à «» la pente évaluée à «» conduit à une ordonnée à l'origine telle que soit, avec le point , «» ;
à «» la pente évaluée à «» conduit à une ordonnée à l'origine telle que soit, avec , «» ;
à «» la pente évaluée à «» conduit à une ordonnée à l'origine telle que soit, avec le point , «» ;
à «» la pente évaluée à «» une ordonnée à l'origine telle que soit, avec , «».
Remarques : Nous constatons que la droite représentant une isotherme dans le diagramme d'Amagat[30] de la quantité fixée d'hexafluorure de soufre sous phase vapeur aux faibles pressions[37] est de pente légèrement dépendante de la température dès maintenant, nous noterons cette pente «» d'où la réécriture de l'équation d'une isotherme selon la température :
Remarques : « isotherme à » d'équation «»,
Remarques : « isotherme à » d'équation «»,
Remarques : « isotherme à » d'équation «»,
Remarques : « isotherme à » d'équation «».
Remarques : Si nous extrapolons linéairement le tracé de chaque isotherme dans le diagramme d'Amagat[30] de la quantité fixée d'hexafluorure de soufre sous phase vapeur « aux pressions évanouissantes »[38], nous trouvons , or une phase gazeuse « aux pressions évanouissantes »[38] se comportant comme un G.P[39].,[40], « doit être identifiée à avec » d'où une évaluation possible de la quantité selon «» valeurs ayant un écart entre à avec la quantité initialement injectée de .
Généralisation du tracé des isothermes expérimentales d’un gaz réel (G.R.) dans le diagramme d’Amagat
Presque tout ce qui a été exposé plus exactement il existe, « pour la plupart des G.R. »[43],[44], une « température de Boyle-Mariotte[45],[46]» encore appelée « par les francophones, température de Mariotte »[46] ou « par les anglophones, température de Boyle[45] »pour laquelle la pente de l'isotherme du G.R[43].,[44] dans l'approximation linéaire « aux faibles pressions »[41] du diagramme d'Amagat[30] d'une quantité fixée de ce G.R[43].,[44]est nulle« pour » la pente de l'isotherme considérée est alors que « pour » elle est ou serait dans l'hypothèse où l'existence de n'a pas encore été validée ;
Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dihydrogène», rappel : la température critique a pour valeur et la température d'ébullition standard[47] en accord avec la pression de vapeur saturante[10] à «» ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dihydrogène », entre « et » est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat d'une quantité fixée de sont de pente ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dihydrogène », entre « et » est un fluide appelé G.R[43]. par abus[44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat de la même quantité fixée de sont encore de pente à l'exception de où l'isotherme est de pente nulle ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dihydrogène », « au-dessus de » donc en particulier aux températures ordinaires est un fluide appelé G.R[43]. par abus[44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat de la même quantité fixée de sont de pente ;
Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « diazote», rappel : la température critique a pour valeur et la température d'ébullition standard[47] en accord avec la pression de vapeur saturante[10] à «» ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « diazote », entre « et » est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat d'une quantité fixée de sont de pente ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « diazote », entre « et » donc en particulier aux températures ordinaires est un fluide appelé G.R[43]. par abus[44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat de la même quantité fixée de sont encore de pente à l'exception de où l'isotherme est de pente nulle ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « diazote », « au-dessus de » est un fluide appelé G.R[43]. par abus[44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat de la même quantité fixée de sont de pente ;
Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dioxyde de carbone», rappel : la température critique a pour valeur et la température d'ébullition standard[47] la pression de vapeur saturante[10] à «» ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dioxyde de carbone », entre « et » donc en particulier aux températures ordinaires est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat d'une quantité fixée de sont de pente ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dioxyde de carbone », entre « et » est un fluide appelé G.R[43]. par abus[44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat de la même quantité fixée de sont encore de pente à l'exception de où l'isotherme est de pente nulle ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dioxyde de carbone », « au-dessus de » est un fluide appelé G.R[43]. par abus[44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat de la même quantité fixée de sont de pente ;
Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dioxygène», d'ordre de grandeur entre à [48]rappel : la température critique a pour valeur et la température d'ébullition standard[47] en accord avec la pression de vapeur saturante[10] à «» ; Presque tout ce qui a été exposé exemples : le « dioxygène », entre « et » est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions[41] du diagramme d'Amagat d'une quantité fixée de sont de pente ; Presque tout ce qui a été exposé exemples :