Analyse des Logiques Subjectives
Chap. 1 : | Notions de base |
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Chap. 2 : | La notion de Série - les Atomes |
Chap. 3 : | La notion de Série - les Molécules |
Chap. 4 : | La notion de Valeur |
Chap. 5 : | La notion de Point-de-vue |
Chap. 6 : | La notion de Point-de-vue (suite) |
Chap. 7 : | La notion de "Parler" |
Chap. 8 : | La notion de "Parler" (suite) |
Chap. 9 : | Une petite "pause-culture"😉 |
Chap. 10 : | Retour aux "Atomes" (adjectifs simples) |
Chap. 11 : | Retour aux "Molécules" - LES VERBES |
Chap. 12 : | Le Parler "conservateur" |
Chap. 13 : | Le Parler "changement-destruction" |
Annexe 1 : | GLOSSAIRE DES TERMES DE L'A.L.S. |
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Annexe 2 : | EXPRESSIONS FIGÉES COMMENTÉES |
Annexe 3 : | PROVERBES USUELS COMMENTÉS |
Annexe 4 : | SÉRIE "A" CUMULÉE |
Annexe 5 : | SÉRIE "B" CUMULÉE |
Annexe 6 : | VERBES DE LA LISTE "ÉLIMINATION" |
Annexe 7 : | VERBES DE LA LISTE "CNSERVATION" |
Annexe 8 : | À PROPOS DES ADJECTIFS COMPLEXES |
Présentation [ ]
L'Analyse des Logiques Subjectives© (A.L.S.©) est une méthode originale d’analyse du discours qui permet de faire correspondre des modes caractéristiques d'expression verbale avec des structures psychologiques (des "profils de personnalité" si l'on veut). L'analyse du discours est une branche de la linguistique.
La 'devise' de l'A.L.S., détournant un proverbe connu, est la suivante :
"Des goûts et des couleurs, on peut enfin discuter..."
Objectifs [ ]
- Mettre à la disposition des personnes intéressées l'apprentissage graduel d'une méthode d’analyse des mots d’un texte parlé ou écrit qui permet, sans recourir au non-verbal (intonations, gestes, mimiques, etc.), d’avoir une idée de la personnalité de son auteur et de ceux qu’il peut espérer persuader ou séduire, dans la mesure où eux et lui parlent le même "dialecte subjectif". L'Analyse des Logiques Subjectives (en abrégé : A.L.S.) recense une dizaine de ces "dialectes", mais nous ne présenterons pour commencer que les quatre principaux.
— Le fait de n’analyser que les mots, le verbal (et pas les attitudes), offre l’avantage de pouvoir travailler sur des textes anonymes (publicités, slogans) ou signés (articles de journaux, œuvres littéraires) dont les effets (sympathie, antipathie, indifférence pour l’auteur indépendamment du contenu thématique abordé, du "sujet") se font sentir sur le lecteur même s’il ne connaît pas physiquement l’auteur (qui peut en effet être à distance dans le temps et/ou l’espace). - Présenter des exemples nombreux, des plus simples au plus élaborés, avec leur analyse détaillée permettant de comprendre la structure de ces "dialectes" partagés : il ne s'agit pas de s'intéresser à un individu en particulier, mais de découvrir à quelle "famille" de locuteurs il appartient (un peu comme "les francophones", les "anglophones", etc.), ce qu'il partage comme éléments de discours subjectif avec d'autres, et qui va conditionner l'acceptation ou le refus de ce qu'il dit (la manière de le dire - notamment les métaphores - comptant souvent davantage que le contenu).
- Puisqu'il s'agit de "dialectes", proposer, comme pour l'apprentissage des langues étrangères :
— des exercices de version, visant à mettre à plat une formulation subjective donnée pour voir s'il existe (pas toujours !) une formulation "objective", "neutre", "factuelle" voire "scientifique" du même contenu, formulation vers laquelle on peut traduire cette formulation subjective initiale ;
— des exercices de thème, visant à retraduire depuis le niveau "neutre" (s'il existe !) le contenu "objectif" vers un autre dialecte. C'est ce qui se fait couramment dans la vie quotidienne lorsqu'on reformule, qu'on retraduit les propos de quelqu'un de personnalité différente voire opposée dans notre propre "dialecte subjectif". Un autre exercice consiste à traduire un contenu directement d'un "dialecte" dans un autre, notamment s'il n'existe pas de formulation "neutre" (1).
(1) (Cette étape de production active d'énoncés correspond à la phase de simulation de discours que nous faisons progresser dans la partie "recherche" de notre méthode [page en construction]. Elle permet ici à l'apprenant de tester s'il a bien compris les "dialectes subjectifs" différents du sien en voyant si sa traduction sera acceptée par un locuteur d'un "dialecte subjectif différent"... de la même manière qu'en allant en Angleterre on voit si l'on est compris des anglophones, et quel est son niveau : par exemple s'ils jugent que nous parlons l'anglais couramment, quasiment comme si c'était notre langue maternelle). - Enfin, seront évoquées un certain nombre d'applications et utilisations de la méthode dans différents domaines des Sciences humaines et sociales. Bienvenue.
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Niveau et prérequis conseillés [ ]
Leçon de niveau 15.
Aucun prérequis n'est nécessaire. Cette méthode travaille sur des textes oraux et écrits de langue française (plus quelques textes de langues européennes correctement traduits), aux trois niveaux de langage : courant, familier (et argotique), soutenu (plus "littéraire"). Donc la culture générale, et l'attention portée à ce qui se dit et s'écrit dans notre entourage et dans les médias, suffisent amplement.
Référents [ ]
Ces personnes sont prêtes à vous aider concernant cette leçon :