Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Optique géométrique : lentilles minces

Optique géométrique : lentilles minces
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Page d'exercices no 14
Leçon : Signaux physiques (PCSI)
Chapitre du cours : Optique géométrique : lentilles minces

Exercices de niveau 14.

Exo préc. :Optique géométrique : conditions de Gauss
Exo suiv. :Optique géométrique : l'œil
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Optique géométrique : lentilles minces
Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Optique géométrique : lentilles minces
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Projection d'une diapositive

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     Une lentille mince convergente , de distance focale image , donne d'une diapositive de de hauteur, située devant elle, une image sur un écran de projection placé à derrière .

     Calculer la vergence de ,
     Calculer la position de l'objet « diapositive » par rapport à et
     Calculer la hauteur de l'image sur l'écran de projection.

Appareil photographique et objectif longue focale

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     Un appareil photographique est équipé d'un objectif longue focale constitué d'une lentille mince de « focale image » et tel que
     Un appareil photographique est équipé d'un objectif longue focale son champ transversal est limité par les dimensions du film de « format ».

Champ angulaire de l'objectif longue focale

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     Calculer le champ angulaire dans les directions à la largeur et à la longueur du film le champ angulaire étant défini comme l'ouverture angulaire sous lequel le centre optique de l'objectif longue focale voit l'objet placé à l'infini.

Dimension d'une image par l'objectif longue focale et comparaison avec celle obtenue par un objectif normal

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     Déterminer la dimension de l'image d'un objet de hauteur situé à une distance de l'objectif.

     Comparer à l'image du même objet que donnerait un objectif normal de « focale image ».

Discussion graphique de Bouasse pour visualiser les propriétés comparées d'un objet linéique transverse et de son image par une lentille mince de focale connue

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Préliminaire, réécriture de la 1ère relation de conjugaison de Descartes d'une lentille sphérique mince

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Équation cartésienne de la droite passant par les points (x0, 0) et (0, y0) avec x0 et y0 non nuls

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     Montrer que l'équation cartésienne de la droite passant par les points et avec et peut s'écrire :

«».

Préliminaire : Réécriture de la 1ère relation de conjugaison de Descartes d'une lentille sphérique mince

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     Déduire de la 1ère relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de position de Descartes[3] d'une lentille sphérique mince[4] que les points objet d'abscisse objet de Descartes[3] et image d'abscisse image de Descartes[3] sont conjugués si leurs abscisses sont liées par :

«» [11].

Traduction graphique de la 1ère relation de conjugaison de Descartes d'une lentille sphérique mince dans un diagramme « axe des x : abscisses des objets », « axe des y : abscisses des images »

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     Associant à tout couple de points conjugués caractérisé par le couple de paramètres , la droite du plan cartésien passant par les points et , montrer que la 1ère relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de position de Descartes[3],[4] écrite pour le couple se traduit par

« la droite associée au couple passe par le point fixe de coordonnées ».

Discussion graphique de Bouasse pour une lentille sphérique mince convergente

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     Considérant les différentes positions possibles du point objet sur l'axe optique principal relativement aux points réels « d'abscisse objet de Descartes[3] » [12],
     Considérant les différentes positions possibles du point objet sur l'axe optique principal relativement aux points réels « foyer principal objet» et
     Considérant les différentes positions possibles du point objet sur l'axe optique principal relativement aux points réels « centre optique»,

  • tracer les droites correspondantes et
  • déduire du signe de la nature « réelle » ou « virtuelle » du point image en précisant nettement la « nature et la position correspondante du point objet » dont est l'image ;

     considérant maintenant un objet linéique transverse [13] de pied , ce dernier prenant les différentes positions possibles considérées précédemment, déterminer à partir des signes et des grandeurs comparées de et , la nature « droite » ou « inversée » de l'image ainsi que son caractère « agrandi » ou « rapetissé ».

     Vérifier chaque affirmation en faisant la construction de l'image d'un objet d'abscisse objet de Descartes[3] choisi dans la discussion de Bouasse [14] précédente.

Discussion graphique de Bouasse pour une lentille sphérique mince divergente

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     On se propose de refaire l'étude précédente mais appliquée à une lentille sphérique mince divergente.

     Répondre aux mêmes questions, les points et point objet de Weierstrass[12] par rapport auxquels on repère la position du point objet étant maintenant virtuels, le point étant quant à lui toujours réel, et

     vérifier, de même, chaque affirmation en faisant la construction de l'image d'un objet d'abscisse objet de Descartes[3] choisi dans la discussion de Bouasse[14] précédente.

Objectif photographique, profondeur de champ de netteté due au grain de la pellicule et temps de pose

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     L’objectif d’un appareil photographique est modélisé par une lentille sphérique mince convergente de distance « focale image »[23].

     Le diaphragme d’ouverture de l’objectif a un « diamètre réglable » où , appelé « nombre d'ouverture »[24], peut varier par « valeurs discrètes de à » [25].

     La pellicule ayant une structure granulaire, « la tache image d’un objet ponctuel a le diamètre d’un grain soit ».

Détermination de la profondeur de champ de netteté liée à la nature granulaire de la pellicule

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     L’objectif étant « mis au point sur un point objet situé à la distance de l’objectif »,
     L'objectif étant « mis au point sur des points situés au-delà de c.-à-d. à une distance de l’objectif, donnent une image ponctuelle en deçà du film,
     L'objectif étant « mis au point sur des points situés en deçà de c.-à-d. à une distance de l’objectif, donnent une image ponctuelle au-delà du film,
     L'objectif étant « mis au point sur des points situés au-delà de dans les deux cas, apparaît une tache sur le film, laquelle semblera ponctuelle si « son diamètre est inférieur à celui du grain du film ».

     On définit la « profondeur de champ de netteté »[26] de l'objectif diaphragmé pour une mise au point sur un objet donné
           On définit la « profondeur de champ de netteté » comme l'intervalle de distance séparant l'objectif et les objets ponctuels à image granulaire considérée comme ponctuelle sur la pellicule,
           On définit la « profondeur de champ de netteté » comme « intervalle noté » ;

     On définit la « profondeur de champ de netteté » le minimum de la profondeur de champ[26] est donc et
     On définit la « profondeur de champ de netteté » le maximum      de la profondeur de champ est donc ,
     On définit la « profondeur de champ de netteté » la largeur étant définie par «» [27].

     Exprimer, en fonction du grain de la pellicule, de la distance focale image , du nombre d'ouverture et de la distance de mise au point  :
     Exprimer, le minimum de la profondeur de champ[26] ,
     Exprimer, le maximum      de la profondeur de champ et
     Exprimer, la largeur           de la profondeur de champ .

     Faire l'application numérique pour les valeurs extrêmes d'ouverture.

Temps de pose maximal pour que l’image d’un objet se déplaçant latéralement soit nette

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     L’objectif est mis au point sur un objet situé à une distance de , objet se déplaçant perpendiculairement à l’axe de visée, à la vitesse de .

     Quel temps de pose maximum doit-on choisir pour que le déplacement de l'objet photographié n’altère pas la netteté de la photographie ?

     On constitue un viseur à l'aide d'un « objectif de distance focale image »[36] et d'un « oculaire de distance focale image »[36].

     L'objet placé à une « distance en avant de l'objectif » est vu à travers l'oculaire à l'infini par l'observateur qui n'accommode pas[37].

     Calculer quelle doit être la plage de translation de l'oculaire, relativement à l'objectif, pour que la distance de visée soit « réglable de à l'infini »
     Calculer quelle doit être la plage de translation de l'oculaire, on définira cette plage de translation par le « tirage de l'oculaire ».

Oculaire de Plössl

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     L'oculaire de Plössl [42] est le « doublet de lentilles minces du type » [43] la 1ère lentille dans le sens de propagation de la lumière est de distance focale image «» [44],
                 L'oculaire de Plössl est le « doublet de lentilles minces du type » la distance séparant les centres optiques dans le sens de propagation de la lumière est «»[44] et
                 L'oculaire de Plössl est le « doublet de lentilles minces du type » la 2ème lentille dans le sens de propagation de la lumière est de distance focale image «»[44].

Détermination des caractéristiques de l'oculaire de Plössl

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Nature focale de l'oculaire et position des foyers principaux objet et image

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     Vérifier, sur un schéma à l'échelle, que l'oculaire de Plössl[42] est focal[45] ;

     déterminer algébriquement en fonction de [44] et retrouver le résultat par construction sur un schéma à l'échelle en choisissant  :

  • le foyer principal image de l'oculaire de Plössl[42] c.-à-d. l'image, par l'oculaire, du point à l'infini de l'axe optique principal,
  • le foyer principal objet de l'oculaire de Plössl[42] c.-à-d. l'antécédent, par l'oculaire, du point à l'infini de l'axe optique principal ;

     préciser le caractère positif ou négatif de l'oculaire de Plössl[42] sachant qu'un oculaire est dit positif si est réel, négatif si est virtuel.

Caractère convergent de l'oculaire déterminé par construction

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     En considérant un rayon incident à l'axe optique principal et en traçant le cheminement de ce rayon à travers l'oculaire de Plössl[42], vérifier que ce dernier est convergent sachant[57] que
     un système optique est convergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessus de en s'en rapprochant ou
     un système optique est convergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessous de en s'en éloignant,
     un système optique est divergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessus de en s'en éloignant ou
     un système optique est divergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessous de en s'en rapprochant,
     un système optique est afocal si un rayon incident à l'axe optique principal , émerge de la face de sortie du système à , après ou sans avoir coupé ce dernier.

Détermination de la distance focale (image) de l'oculaire

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     Les foyers principaux objet et image de l'oculaire de Plössl[42] ayant été déterminés dans la solution de la question « nature focale de l'oculaire et position des foyers principaux objet et image » plus haut dans cet exercice, il devient possible d'utiliser le repérage de Newton[38] pour positionner les points objet et image de l'axe optique principal selon :

  • l'abscisse objet de Newton[38] du point objet de l'axe optique principal «» et
  • l'abscisse image de Newton[38] du point image de l'axe optique principal «» ;

     en admettant que la 1ère relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de position de Newton[38],[39] est encore applicable à un doublet focal de lentilles minces et que ceci permet de définir la valeur absolue de la distance focale image de ce dernier la distance focale objet étant toujours opposée à la distance focale image , déterminer :

  • en appliquant la relation de conjugaison approchée de position de Newton[38] à l'oculaire de Plössl[42],[39] pour un couple de points conjugués judicieusement choisis, puis
  • sachant qu'un système convergent a une distance focale image positive la distance focale image d'un système divergent étant négative.

Détermination des points principaux objet Ho et image Hi de l'oculaire

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     Les points principaux objet et image d'un système optique sont les points conjugués de l'axe optique principal tels que le système optique donne, d'un objet linéique transverse[13] de pied positionné au point principal objet , un grandissement transverse valant «» [63] ;

     en admettant que les deux formes de la 2ème relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de grandissement transverse de Newton[38], [64] sont encore applicables à un doublet focal de lentilles minces, déterminer :

  • l'abscisse objet de Newton[38] du point principal objet «», positionner alors sur l'axe optique principal et
  • l'abscisse image de Newton[38] du point principal image «», positionner de même sur l'axe optique principal.

Définition du repérage de Descartes des points objet et image de l'oculaire

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     Vérifier, d'après les réponses de la question « détermination des points principaux objet Ho et image Hi de l'oculaire » plus haut dans cet exercice,
     Vérifier, que les distances focales objet et image de l'oculaire de Plössl[42] peuvent être définies selon «» et «» [74].

     On définit alors le repérage de Descartes[3] pour les points objet et image de l'axe optique principal de l'oculaire de Plössl[42] selon :

  • l'abscisse objet de Descartes[3] du point objet de l'axe optique principal «» [75] et
  • l'abscisse image de Descartes[3] du point image de l'axe optique principal «»[75] ;

     établir les relations de conjugaison approchée de position et de grandissement transverse de Descartes[3] à partir de celles admises de Newton[38] en effectuant un changement d'origines et
     vérifier que ces relations de conjugaison approchée de position et de grandissement transverse de Descartes[3] sont identiques à celles d'une lentille mince[4],[6].

Construction de l'image, par l'oculaire de Plössl, d'un objet linéique transverse en utilisant les plans principaux et justification du caractère convergent (ou divergent) d'un doublet de lentilles

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     Montrer qu'un rayon incident à l'axe optique principal et rencontrant réellement ou fictivement [82] le plan principal objet en ,
     Montrer qu'un rayon incident émerge du plan principal image réellement ou fictivement [83] en situé à la même distance de que ,
     Montrer qu'le rayon émergeant en direction du foyer principal image  ;

     en déduire une méthode de construction de l'image , par l'oculaire de Plössl[42], d'un objet linéique transverse [13] de pied en utilisant les plans principaux objet et image de l'oculaire.

     En utilisant la méthode de construction qui vient d'être évoquée, justifier la propriété rappelée ci-dessous pour déterminer le caractère convergent ou divergent d'un système optique :

  • un système optique est convergent si un rayon incident à l'axe optique principal en étant au-dessus de ce dernier émerge de la face de sortie du système au-dessus de en s'en rapprochant ou
    un système optique est convergent si un rayon incident à l'axe optique principal en étant au-dessus de ce dernier émerge de la face de sortie du système au-dessous de en s'en éloignant ;
  • un système optique est divergent si un rayon incident à l'axe optique principal en étant au-dessus de ce dernier émerge de la face de sortie du système au-dessus de en s'en éloignant ou
    un système optique est divergent si un rayon incident à l'axe optique principal en étant au-dessus de ce dernier émerge de la face de sortie du système au-dessous de en s'en rapprochant.

Axes optiques secondaires de l'oculaire et foyers secondaires objet ou image associés à un axe optique secondaire

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     Tout rayon incident, incliné par rapport à l'axe optique principal et passant directement ou par son prolongement par le point principal objet de l'oculaire de Plössl[42] ainsi que
               son émergent issu directement ou par son prolongement du point principal image
               son émergent constituent un axe optique secondaire ;

     montrer que les « deux demi-droites issues des points principaux d'un axe optique secondaire de l'oculaire de Plössl[42] sont ».

     En vous basant sur la définition des foyers secondaires associés à un axe optique secondaire d'une lentille mince [90], introduire cette notion pour un doublet de lentilles et en particulier
           En vous basant sur la définition des foyers secondaires associés à un axe optique secondaire d'une lentille mince, introduire cette notion pour l'oculaire de Plössl[42] puis

           En vous basant sur la définition des foyers secondaires associés à un axe optique secondaire d'une lentille mince, en déduire une méthode de construction du point image, par l'oculaire de Plössl[42], d'un point objet de l'axe optique principal, méthode utilisant exclusivement la notion de foyers secondaires objet ou image.

Détermination du grossissement de l'oculaire en fonction de sa « puissance optique » pour un objet situé à l'infini

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     Préliminaire : la puissance optique d'un oculaire est le degré auquel l'oculaire fait converger ou diverger la lumière,
Préliminaire : la puissance optique d'un oculaireelle est égale au quotient de l'angle sous lequel l'œil voit l'image en sortie de l'oculaire sur la taille de l'objet [97],
Préliminaire : la puissance optique d'un oculaireelle est exprimée en dioptries .

Détermination du rayon angulaire que l'oculaire de Plössl donne de l'image d'un objet situé dans le plan focal objet de ce doublet de lentilles minces

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     Un disque transverse centré sur l'axe optique principal de l'oculaire de Plössl[42] est placé dans le plan focal objet de ce dernier ;
     Un disque transverse sachant que le rayon du disque est déterminer le rayon angulaire de son image à l'infini.

Calcul de la puissance de l'oculaire

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     Évaluer la puissance de l'oculaire de Plössl[42] «» en fonction de puis
     calculer sa valeur en dioptries[2] si .

Évaluation du grossissement de l'oculaire relativement à l'observation du disque au punctum proximum de l'œil de l'observateur

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     L'objet observé à l'œil nu, à la distance minimale de vision distincte , serait vu sous le rayon angulaire ,
     L'objet observé à travers l'oculaire de Plössl[42], il est vu sous le rayon angulaire  ;
     évaluer le grossissement de l'oculaire «» en fonction de la puissance de ce dernier et de la distance minimale de vision distincte puis
     calculer sa valeur numérique.

Doublet de lentilles minces non accolées constitué d'une lentille convergente et d'une divergente

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     Soit le « doublet de lentilles minces du type »[43] la 1ère lentille dans le sens de propagation de la lumière est convergente de distance focale image «»[44],
           Soit le « doublet de lentilles minces du type » la distance séparant les centres optiques dans le sens de propagation de la lumière est «»[44] et
           Soit le « doublet de lentilles minces du type » la 2ème lentille dans le sens de propagation de la lumière est divergente de distance focale image «»[44] ;

     Soit ce doublet de lentilles minces non accolées pouvant être utilisé pour voir un objet avec plus de détails constitue un « oculaire ».

Déterminations algébrique et graphique des foyers principaux objet Fo et image Fi de l'oculaire

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     Vérifier, sur un schéma à l'échelle, que l'oculaire est focal[45] ;

     déterminer, en fonction de [44], le positionnement des foyers principaux objet et image de l'oculaire et

     dire si cet oculaire est « positif ou négatif » sachant qu'un oculaire est dit positif si son foyer principal objet est réel et
     dire si cet oculaire est « positif ou négatif » sachant qu'un oculaire est dit négatif sison foyer principal objet est virtuel.

Caractère divergent de l'oculaire déterminé par construction

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     En considérant un rayon incident à l'axe optique principal et en traçant le cheminement de ce rayon à travers l'oculaire, vérifier que ce dernier est divergent sachant[101] que
     un système optique est convergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessus de en s'en rapprochant ou
     un système optique est convergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessous de en s'en éloignant,
     un système optique est divergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessus de en s'en éloignant ou
     un système optique est divergent si un rayon incident à l'axe optique principal et au-dessus de ce dernier, émerge de la face de sortie du système au-dessous de en s'en rapprochant,
     un système optique est afocal si un rayon incident à l'axe optique principal , émerge de la face de sortie du système à , après ou sans avoir coupé ce dernier.

Détermination de la distance focale (image) de l'oculaire

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     Les foyers principaux objet et image de l'oculaire ayant été déterminés dans la solution de la question « déterminations algébrique et graphique des foyers principaux objet Fo et image Fi de l'oculaire » plus haut dans cet exercice, il devient possible d'utiliser le repérage de Newton[38] pour positionner les points objet et image de l'axe optique principal selon :

  • l'abscisse objet de Newton[38] du point objet de l'axe optique principal «» et
  • l'abscisse image de Newton[38] du point image de l'axe optique principal «» ;

     en admettant que la 1ère relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de position de Newton[38],[39] est encore applicable à un doublet focal de lentilles minces et que ceci permet de définir la valeur absolue de la distance focale image de ce dernier la distance focale objet étant toujours opposée à la distance focale image , déterminer :

  • en appliquant la relation de conjugaison approchée de position de Newton[38] à l'oculaire[39] pour un couple de points conjugués judicieusement choisis, puis
  • sachant qu'un système convergent a une distance focale image positive la distance focale image d'un système divergent étant négative.

Détermination des points principaux objet Ho et image Hi de l'oculaire

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     Les points principaux objet et image d'un système optique sont les points conjugués de l'axe optique principal tels que le système optique donne, d'un objet linéique transverse[13] de pied positionné au point principal objet , un grandissement transverse valant «»[63] ;

     en admettant que les deux formes de la 2ème relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de grandissement transverse de Newton[38],[64] sont encore applicables à un doublet focal de lentilles minces, déterminer :

  • l'abscisse objet de Newton[38] du point principal objet «», positionner alors sur l'axe optique principal et
  • l'abscisse image de Newton[38] du point principal image «», positionner de même sur l'axe optique principal.

     Déterminer graphiquement la position des points principaux objet et image de l'oculaire en utilisant la méthode de détermination graphique exposée ci-après on vérifiera l'accord avec la détermination algébrique précédente :

  • lors de la détermination du foyer principal image de l'oculaire, on considère un rayon incident à l'axe optique principal qui se réfracte à partir de la lentille en un rayon intermédiaire dont le prolongement passe par le foyer principal image de cette dernière, ce rayon intermédiaire à l'axe optique secondaire de la lentille conduisant à un rayon émergent, à partir de cette lentille, passant par le foyer secondaire image correspondant à cet axe optique secondaire et l'intersection de ce rayon émergent et de l'axe optique principal définissant le foyer principal image de l'oculaire ; considérant ensuite un objet linéique transverse [13] de pied sur l'axe optique principal et dont l'autre extrémité est sur le rayon incident à précédemment utilisé, dans l'hypothèse où serait en [70], l'image étant de même taille et de même sens que l'objet et l'extrémité devant être sur le rayon émergent de l'oculaire passant par le foyer principal image [107], se trouve à l'intersection de ce rayon émergent et du rayon incident conjugué, projeté orthogonal de sur définissant alors la position du point principal image  ;
  • lors de la détermination du foyer principal objet de l'oculaire, on considère un rayon émergent à l'axe optique principal dont l'antécédent en deçà de la lentille est un rayon intermédiaire de prolongement passant par le foyer principal objet de cette dernière, ce rayon intermédiaire à l'axe optique secondaire de la lentille conduisant à un rayon incident, en deçà de cette lentille, passant par le foyer secondaire objet correspondant à cet axe optique secondaire et l'intersection de ce rayon incident et de l'axe optique principal définissant le foyer principal objet de l'oculaire ; considérant ensuite une image linéique transverse dont l'autre extrémité est sur un rayon émergent à [72], l'antécédent étant de même taille et de même sens que l'image et l'extrémité devant être sur le rayon incident correspondant passant par le foyer principal objet [108], se trouve à l'intersection de ce rayon incident et du rayon émergent conjugué, le point principal objet s'obtenant par projection orthogonale de sur .

Détermination de la vergence d'une lentille mince, méthode d'autocollimation

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     On se propose de déterminer expérimentalement la vergence «» d'une lentille mince convergence , de centre optique , de distance focale image «» inconnue
     On se propose de déterminer expérimentalement la vergence «» d'une lentille mince convergence , par la méthode d'autocollimation ;

     pour cela on accole à la lentille , un miroir plan et on obtient le système catadioptrique «» [112] ;

     le système obtenu étant catadioptrique, on adopte l'algébrisation physique de l'axe optique principal [113] on précisera en indice le sens de propagation de la partie d'axe optique principal considérée.

Détermination de la distance algébrique δ entre l'objet et l'image par le système catadioptrique

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     Lorsque le point objet considéré d'abscisse de Descartes[3] «»[113] se déplace sur l'axe optique principal, son image par le système catadioptrique «»[112], point image d'abscisse de Descartes[3] «»[113], se déplace aussi ;

     déterminer l'expression de la mesure algébrique «»[113] en fonction de « et de ».

Étude de la variation de δ en fonction de l'abscisse de Descartes de l'objet

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     Étudier la variation de la distance algébrique entre l'objet et l'image «»[113] en fonction de l'abscisse de Descartes[3] de l'objet «» ;

     préciser pour quelles valeurs de «» on obtient «».

Mise en œuvre de la méthode d'autocollimation

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     On déplace l'ensemble « lentille - miroir plan » relativement à un « objet linéique transverse »[13] de façon à recueillir l'« image dans le plan de front de l'objet »,
           On déplace l'ensemble « lentille - miroir plan » relativement à un « objet linéique transverse » la distance algébrisée « objet - lentille » étant alors «» ;

           On déplace l'ensemble « lentille - miroir plan » relativement à un « objet linéique transverse » en déduire la vergence «» de la lentille «».


Téléobjectif

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     Un téléobjectif est constitué de deux lentilles minces coaxiales, l'une «» convergente de distance focale image «» et
     Un téléobjectif est constitué de deux lentilles minces coaxiales, l'autre «» divergente de distance focale image «».
     Lorsque le téléobjectif est mis au point sur l'infini, son encombrement distance de la lentille mince à la plaque photographique est «».

Calcul de la distance séparant les centres optiques des deux lentilles minces coxiales du téléobjectif avec la mise au point de ce dernier à l'infini

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     Calculer la distance «» entre les centres optiques de et du téléobjectif dont la mise au point est faite sur l'infini pour cela on explicitera le foyer principal image «» du téléobjectif par rapport à et on utilisera la définition de .

Détermination des foyers principaux image Fi et objet Fo du téléobjectif

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     Préciser la position du foyer principal image «» du téléobjectif et
     déterminer celle du foyer principal objet «» de ce dernier.

Détermination de la distance focale image fi du téléobjectif

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     En admettant l'applicabilité, au doublet de lentilles minces coaxiales, de la relation de conjugaison appliquée de position ou 1ère relation de conjugaison appliquée de Newton[38], déterminer la distance focale image «» de ce téléobjectif on vérifiera auparavant le caractère convergent du doublet.

     En déduire le principal avantage de ce téléobjectif par rapport à un objectif simple de même focale.

Détermination de la dimension de l'image d'une tour supposée à l'infini par le téléobjectif

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     Calculer la dimension de l'image, par le téléobjectif, d'une tour[127] si très éloignée de faible diamètre angulaire apparent «» par exemple tour de de haut située à du téléobjectif.

Vergence et aberrations chromatiques d'une lentille sphérique mince puis d'un doublet de lentilles sphériques minces accolées ou non, formule de Gullstrand

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Vergence et aberrations chromatiques d'une lentille sphérique mince

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     Une lentille sphérique est un cas particulier de « système dioptrique centré » [129] d'axe de révolution jouant le rôle d'axe optique principal ,
             Une lentille sphérique est un cas particulier de « système dioptrique centré » obtenu par la juxtaposition de deux dioptres sphériques ou plan dont l'un au moins est sphérique [130],
             Une lentille sphérique est un cas particulier de « système dioptrique centré » obtenu par la juxtaposition de deux dioptres de même espace optique intermédiaire d'indice  :

  • le 1er dioptre , dit dioptre d'entrée, est de sommet , de centre , de rayon de courbure algébrisé [131], séparant l'espace optique d'indice jouant le rôle d'espace objet réel pour la lentille sphérique [132] et l'espace optique intermédiaire d'indice  ;
  • le 2ème dioptre , dit dioptre de sortie, est de sommet , de centre , de rayon de courbure algébrisé [133], séparant l'espace optique intermédiaire d'indice et l'espace optique d'indice jouant le rôle d'espace image réelle pour la lentille sphérique[132] ;

     nous admettrons les relations de conjugaison approchée de Descartes[3] avec origine au sommet d'un dioptre sphérique établies dans la solution des questions « conclusion : stigmatisme approché du dioptre sphérique (concave convergent) pour le point objet Ao et relation de conjugaison (approchée) de position de Descartes (avec origine au sommet) » et « relation de conjugaison (approchée) de grandissement transverse de Descartes (avec origine au sommet) » de la série de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » à savoir le dioptre sphérique étant de sommet séparant un milieu d'indice situé à gauche de d'un milieu d'indice situé à droite de , le rayon de courbure algébrisé étant est le centre de courbure :

  • la 1ère relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de position de Descartes[3] avec origine au sommet «» [134] avec « une constante définissant la vergence du dioptre sphérique selon » dans le cas d'un dioptre plan cette relation est encore applicable avec  ;
  • la 2ème relation de conjugaison approchée ou relation de conjugaison approchée de grandisssement transverse de Descartes[3] avec origine au sommet «» [135] encore applicable dans le cas d'un dioptre plan.

Vergence d'une lentille sphérique mince

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     Une lentille sphérique étant « mince » [136] si « son épaisseur est très petite » [137] c.-à-d. si « les sommets des faces d'entrée et de sortie peuvent être confondus » , le point commun définissant le centre optique de la lentille sphérique mince,
     établir les 1ère et 2ème relations de conjugaison approchée de Descartes[3] à partir de celles des dioptres d'entrée et de sortie avec origine au sommet respectif et
     déterminer l'expression de la vergence de la lentille sphérique mince séparant l'espace objet réel d'indice de l'espace image réelle d'indice ,

     puis retrouver les relations de conjugaison approchée de position et de grandissement transverse de Descartes[3] dans le cas où la lentille sphérique mince est plongée dans l'air et
     puis réécrire l'expression de sa vergence.

Aberrations chromatiques d'une lentille sphérique mince

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Principe de l'aberration chromatique : l'indice du milieu constituant la lentille quand la longueur d'onde dans le vide

     La vergence d'une lentille sphérique mince plongée dans l'air dépendant de l'indice du milieu constituant la lentille et celui-ci étant a priori plus ou moins dispersif [140], on observe, suivant la couleur considérée d'un faisceau incident de lumière blanche, à l'axe optique principal, que chaque couleur émerge en se focalisant sur l'axe optique principal en des foyers principaux image dont la localisation dépend de la couleur voir ci-contre, défauts appelés aberrations chromatiques de la lentille sphérique mince et quantifiés de deux façons :

  • en « aberration chromatique longitudinale » définie par la distance algébrique qui sépare le foyer principal image bleu du foyer principal image rouge on observe donc un défaut de focalisation ponctuelle sur l'axe optique principal du faisceau incident de lumière blanche à , le point foyer principal image de couleur blanche n'existant pas mais étant remplacé, sur , par un segment de couleurs étalées [141][142],
  • en « aberration chromatique transversale » définie comme le rayon de la plus petite tache lumineuse observée dans les plans focaux image de chaque couleur, le faisceau incident, à l'axe optique principal de la lentille sphérique mince, étant de lumière blanche il s'agit donc d'un défaut de focalisation ponctuelle dans les plans focaux image du faisceau incident de lumière blanche à , par exemple dans le plan focal image rouge bleu ou autre[143], la focalisation est ponctuelle pour le rouge bleu ou autre et remplacée par un disque de plus ou moins grand rayon pour chaque autre couleur [144],[145][146].

     Sachant que le caractère plus ou moins dispersif[140] d'un milieu se quantifie par la constringence ou le nombre d'Abbe[147] de ce dernier «» dans laquelle les indices , et représentent respectivement les couleurs « rouge raie de l'hydrogène», « jaune raie du sodium» et « bleu raie de l'hydrogène» [148], on se propose de déterminer les aberrations chromatiques longitudinale et transversale d'une lentille sphérique mince biconvexe de rayons de courbure non algébrisés d'entrée et de sortie , de diamètre d'ouverture[149] et d'indice suivant la relation de Cauchy[150] « avec ».

Détermination de la constringence du milieu et de la vergence moyenne de la lentille sphérique mince biconvexe précédemment définie
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     À partir des données précédemment introduites déterminer, pour la lentille sphérique mince biconvexe, algébriquement et numériquement

  1. la constringence du milieu la constituant et commenter le choix de ce milieu pour limiter les aberrations chromatiques de la lentille,
  2. la vergence moyenne [151] ainsi que la distance focale image[1] moyenne[151] de la lentille.
Détermination de l'aberration chromatique longitudinale de la lentille sphérique mince biconvexe précédemment définie
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     À partir des mêmes données précédemment introduites déterminer, algébriquement puis numériquement, en fonction de la constringence et de la distance focale image moyenne[151], [155]
     À partir des mêmes données précédemment introduites déterminer, algébriquement puis numériquement, l'aberration chromatique longitudinale de la lentille sphérique mince biconvexe.

Détermination de l'aberration chromatique transversale de la lentille sphérique mince biconvexe précédemment définie
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     À partir des mêmes données précédemment introduites déterminer algébriquement l'aberration chromatique transversale de la lentille sphérique mince biconvexe,
     À partir des mêmes données précédemment introduites déterminer d'abord en fonction de l'aberration chromatique longitudinale, des distances focales des couleurs extrêmes et du diamètre d'ouverture
     À partir des mêmes données précédemment introduites déterminer puis en fonction de la constringence et du diamètre d'ouverture [161],
     À partir des mêmes données précédemment introduites et terminer en faisant l'application numérique ;

     comparer les deux aberrations chromatiques et commenter.

Doublet de lentilles sphériques minces accolées, condition d'équivalence à une lentille sphérique mince et vergence de cette dernière, achromat mince

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     Les deux lentilles sphériques minces et de même axe optique principal d'un doublet sont dites « accolées » quand leurs centres optiques et sont confondus, leur position commune étant notée  ; notant et les vergences respectives des lentilles sphériques et , on se propose de déterminer

  • à quel système dioptrique le doublet de lentilles sphériques minces et accolées est équivalent puis,
  • dans le cas où il serait équivalent à une lentille sphérique mince, dans quelle mesure il est possible de construire un achromat mince[166] de vergence fixée en accolant deux lentilles sphériques minces de vergence adaptée et d'indice judicieusement choisi.

Applicabilité des relations de conjugaison de position et de grandissement transverse au doublet de lentilles sphériques minces accolées

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     Vérifier que le point est un point double du doublet de lentilles sphériques minces accolées puis

     établir les relations de conjugaison de position et de grandissement transverse de Descartes[3] du doublet en choisissant comme origine du repérage de Descartes[3] des points objets et des points images correspondant.

Équivalence du doublet de lentilles sphériques minces accolées dans le cas où les vergences des deux lentilles sont opposées

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     Vérifier que tous les points objet sont des points doubles du doublet de lentilles sphériques minces accolées dans le cas où les vergences de celles-ci sont opposées et

     préciser le système dioptrique équivalent au doublet de lentilles sphériques minces accolées.

Équivalence du doublet de lentilles sphériques minces accolées dans le cas où les vergences des deux lentilles ne sont pas opposées

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     Vérifier que le doublet de lentilles sphériques minces accolées est équivalent à une lentille sphérique mince dont le centre optique est le point dans le cas où les vergences des lentilles ne sont pas opposées et

     préciser la vergence de la lentille sphérique mince équivalente en fonction des vergences des lentilles individuelles.

Construction d'un achromat mince de vergence fixée en accolant deux lentilles sphériques minces de vergence adaptée utilisant des milieux d'indice judicieusement choisi

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     On se propose de réaliser un objectif achromatique mince[170], de vergence [2], en accolant deux lentilles sphériques minces :

  • l'une plan convexe, de rayons de courbure non algébrisés et en verre « crown »[152] de constringence [148] et d'indice pour la radiation jaune,
  • l'autre plan concave, de rayons de courbure non algébrisés [171] et en verre « flint »[152] de constringence [148] et d'indice pour la radiation jaune ;

     en utilisant la vergence d'une lentille sphérique mince en fonction des rayons de courbures algébrisés des faces d'entrée et de sortie ainsi que de l'indice du milieu constituant la lentille
     en utilisant la vergence d'une lentille sphérique mince «» [172] voir solution de la question « vergence d'une lentille sphérique mince » plus haut dans cet exercice,
     en utilisant la relation de Cauchy[150] gérant la variation de l'indice d'un milieu «» avec et constantes caractéristiques du milieu et
     en utilisant la définition de la constringence d'un milieu «» [173], laquelle, associée à la formule de Cauchy[150], permet de déterminer la valeur de la constante de la relation de Cauchy[150], en fonction de la constringence , de l'indice pour la radiation jaune et des longueurs d'onde de référence, « » [174],

  1. déterminer une 1ère expression de la vergence du doublet de lentilles sphériques minces accolées en fonction des vergences et de chaque lentille individuelle dont l'expression pour la radiation jaune définit la relation , puis
    déterminer une 2ème expression en fonction des rayons de courbure algébrisés des faces d'entrée et de sortie ainsi que des indices des milieux présents et enfin,
  2. déterminer la condition pour que le doublet de lentilles sphériques minces accolées soit achromatique en écrivant que la dérivée de sa vergence par rapport à la longueur d'onde dans le vide est nulle pour [175], on explicitera cette condition en fonction de la vergence pour la radiation jaune et de la constringence de chaque lentille individuelle relation  ;

     résoudre littéralement et numériquement le système d'équations linéaires aux deux inconnues [176] puis

     préciser la nature « convergente ou divergente » de l'achromat mince obtenu et enfin

     en déduire littéralement et numériquement :
     en déduire les distances focales image de chaque lentille pour la radiation jaune,
     en déduire les rayons de courbure non algébrisés d'entrée de la lentille plan convexe et de sortie de la lentille plan concave.

Doublet de lentilles sphériques minces non accolées, formule de Gullstrand et condition d'achromatisme du doublet

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     On considère un doublet de lentilles sphériques minces non accolées constitué

  • d'une 1ère lentille sphérique mince convergente , de centre optique , d'axe optique principal et de vergence puis
  • d'une 2ème lentille sphérique mince divergente ou convergente , de centre optique , de même axe optique principal et de vergence ,
    d'une 2ème lentille sphérique mince séparée de la précédente de la distance  ;

     on se propose dans un 1er temps de déterminer les caractéristiques du doublet en fonction des vergences de chaque lentille ainsi que de la distance les séparant, c.-à-d.
     on se propose dans un 1er temps de préciser à quelle condition le doublet est focal et, dans cette hypothèse, de positionner les foyers principaux objet et image de ce doublet, puis

     on se propose dans un 2ème temps de déterminer la valeur absolue de la distance focale image du doublet par applicabilité des deux relations de conjugaison approchée de Newton[38] au doublet [180],
     on se propose dans un 2ème temps enfin, en admettant [181] le caractère convergent du doublet de lentilles sphériques minces simultanément convergentes si «» [182] et
             on se propose dans un 2ème temps enfin, en admettant le caractère divergent du doublet de lentilles sphériques minces simultanément convergentes ou
             on se propose dans un 2ème temps enfin, en admettant le caractère divergent du doublet de lentilles sphériques minces simultanément divergentes         si «» [183] ainsi que
             on se propose dans un 2ème temps enfin, en admettant le caractère convergent du doublet de lentilles sphériques minces de natures différentes si «» et
             on se propose dans un 2ème temps enfin, en admettant le caractère divergent du doublet de lentilles sphériques minces de natures différentes si «»,
     on se propose dans un 2ème temps pour en déduire la formule de Gullstrand [184] précisant la vergence du doublet, et enfin

     on se propose dans un 3ème temps de déterminer l'écartement pour un doublet achromatique [185] avec en verre « crown »[152] de constringence [186],[148] et
                    on se propose dans un 3ème temps de déterminer l'écartement pour un doublet achromatique avec en verre « crown » de vergence pour la radiation jaune [2],[187] et
             on se propose dans un 3ème temps de déterminer l'écartement pour un doublet achromatique avec en verre « flint »[152] de constringence [186],[148] et
                    on se propose dans un 3ème temps de déterminer l'écartement pour un doublet achromatique avec en verre « flint » de vergence pour la radiation jaune [2],[188] ou,
             on se propose dans un 3ème temps de déterminer l'écartement pour un doublet achromatique avec de vergence pour la radiation jaune [2],[187] et
             on se propose dans un 3ème temps de déterminer l'écartement pour un doublet achromatique avec de vergence pour la radiation jaune [2],[187],
             on se propose dans un 3ème temps de déterminer l'écartement pour un doublet achromatique avec toutes deux en verre « flint »[152] de constringence [186],[148].

Condition pour que le doublet de lentilles sphériques minces non accolées soit focal et détermination des positions des foyers principaux objet et image

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     Préciser à quelle condition liant les distances focales image des deux lentilles à la distance les séparant, le doublet de lentilles sphériques minces est focal puis

     positionner algébriquement les foyers principaux objet et image du doublet.

Établissement de la formule de Gullstrand déterminant la vergence du doublet de lentilles sphériques minces non accolées dans le cas où il est focal

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     En supposant applicables au doublet focal de lentilles sphériques minces non accolées les relations de conjugaison approchée de position et de grandissement transverse de Newton[38],[180],
     En supposant applicables au doublet focal de lentilles sphériques minces non accolées déterminer, en choisissant un couple de points conjugués par le doublet,
     En supposant applicables au doublet focal de lentilles sphériques minces non accolées déterminer, la valeur absolue de la distance focale image de ce dernier puis
     En supposant applicables au doublet focal de lentilles sphériques minces non accolées déterminer, la valeur absolue de sa vergence et enfin

     en admettant le caractère convergent du doublet focal de lentilles sphériques minces non accolées si «» [192] et
     en admettant le caractère divergent    du doublet focal de lentilles sphériques minces non accolées si «»[192],
     établir la formule de Gullstrand[184] précisant la vergence du doublet en fonction de , et .

Condition sur la distance séparant les deux lentilles sphériques minces du doublet focal de ces dernières non accolées pour que le doublet soit achromatique

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     Admettant la disparition des aberrations chromatiques du doublet de lentilles sphériques minces non accolées
     Admettant la disparition des aberrations chromatiques du doublet si sa vergence est indépendant de la longueur d'onde dans le vide de la lumière le traversant [195],
     Admettant la disparition des aberrations chromatiques du doublet avec « la vergence d'une lentille sphérique mince d'indice s'écrivant »[172],[196],
     Admettant la disparition des aberrations chromatiques du doublet déterminer la condition pour que le doublet de lentilles sphériques minces non accolées soit achromatique
     Admettant la disparition des aberrations chromatiques du doublet déterminer en écrivant que la dérivée de sa vergence par rapport à la longueur d'onde dans le vide est nulle pour [197] on rappelle la relation de Cauchy[150] gérant la variation de l'indice d'un milieu «» avec et constantes caractéristiques du milieu et la définition de la constringence d'un milieu « »[173], laquelle, associée à la formule de Cauchy[150], permet de déterminer la valeur de la constante de la relation de Cauchy[150], en fonction de la constringence , de l'indice pour la radiation jaune et des longueurs d'onde de référence, « »[174] on explicitera cette condition d'abord en fonction de la vergence pour la radiation jaune et de la constringence de chaque lentille individuelle, puis en fonction des distances focales image pour la radiation jaune et de la constringence des mêmes lentilles.

     Étudier chaque cas proposé ci-après : lentille sphérique mince en verre « crown »[152] de constringence [186],[148] et de vergence pour la radiation jaune [2],[187] et
     Étudier chaque cas proposé ci-après : lentille sphérique mince en verre « flint »[152] de constringence [186],[148] et de vergence pour la radiation jaune [2],[188],

     Étudier chaque cas proposé ci-après : lentille sphérique mince de vergence pour la radiation jaune [2],[187] et
     Étudier chaque cas proposé ci-après : lentille sphérique mince de vergence pour la radiation jaune [2],[187],
     Étudier chaque cas proposé ci-après : lentille sphérique mince toutes deux en verre « flint »[152] de constringence [186],[148].

Étude d'un triplet de lentilles sphériques minces convergentes

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     On considère le système constitué de trois lentilles sphériques minces convergentes «, et », de distances focales image respectives «, et »
     On considère le système constitué de trois lentilles sphériques minces convergentes «, et », telles que « et »,
     On considère le système constitué de trois lentilles sphériques minces convergentes «, et », les trois lentilles sphériques minces ayant même axe optique principal.

Détermination de la distance focale image fi, 2 de la 2ème lentille pour que le centre optique O2 de cette dernière soit un point double du triplet

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     Déterminer la distance focale image «» de la 2ème lentille sphérique mince pour que le centre optique de cette dernière soit son propre conjugué par le triplet.

Détermination des caractéristiques du système optique équivalent

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     On se propose de déterminer les caractéristiques du système optique équivalent au triplet de lentilles sphériques minces coaxiales «, et »,
     On se propose de déterminer les caractéristiques du système optique équivalent au triplet le centre optique de la 2ème lentille étant un point double du triplet.

Point conjugué, par le triplet, du point objet situé à l'infini sur l'axe optique principal

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     Déterminer le point conjugué, par le triplet, du point à l'infini sur l'axe optique principal ; comment peut-on alors qualifier le système ?

Construction de l'image AiBi donnée par le triplet, d'un objet linéique transverse AoBo et grandissement transverse du triplet associé à cet objet

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     Faire la construction de l'image donnée par le triplet, d'un objet linéique transverse [13], étant sur l'axe optique principal ;

     en déduire que « le grandissement transverse du triplet associé à cet objet est indépendant de la position de ce dernier » et

     en déduire que « le grandissement transverse du triplet déterminer sa valeur «».