Signaux physiques (PCSI)/Propagation d'un signal : Exemples de signaux, spectre

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Propagation d'un signal : Exemples de signaux, spectre
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Chapitre no 2
Leçon : Signaux physiques (PCSI)
Chap. préc. :Oscillateur harmonique
Chap. suiv. :Propagation d'un signal : Onde progressive dans le cas d'une propagation unidimensionnelle linéaire non dispersive
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Signal mécanique transversal ou longitudinal, célérité de propagation

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Déplacement d'un ébranlement le long d'une corde sur une petite durée
 
Déplacement d'une compression ponctuelle le long d'un ressort sur une petite durée

     Un signal mécanique est, a priori, une perturbation de courte durée se propageant dans un milieu matériel élastique en provoquant des déformations  ou ébranlements  du milieu à son passage mais sans déplacement global de matière ;

     on distingue :

  • les signaux transversaux : ce sont des déformations orthogonales à la direction de propagation  comme la déformation d'une corde  ci-contre à gauche , une vague à la surface de l'eau   exemple observable sur une cuve à ondes   ;
  • les signaux longitudinaux : ce sont des déformations parallèles à la direction de propagation  comme l'ensemble « compression et élongation » d'un ressort  ci-dessous à droite   .

     On définit la célérité de propagation du signal mécanique notée   comme la vitesse  non algébrisée  de déplacement de la déformation mécanique c.-à-d. « » [1].

Grandeurs vibrantes en acoustique, célérité de la propagation

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     Un signal acoustique est un signal mécanique dans un milieu matériel élastique fluide [2] ou solide, correspondant à une variation locale de pression ;
     ce signal est nécessairement longitudinal dans un fluide [2], mais longitudinal ou transversal dans un solide [3].

Notion de pression en mécanique

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     Quand on exerce une force   sur un objet répartie sur une surface   de l'objet, on peut décomposer cette force en une composante normale  [4] et une composante tangentielle  [5], seule la composante normale « appuie » sur l'objet, la composante tangentielle ayant tendance à déplacer l'objet tangentiellement ;

     la « composante normale   est appelée force pressante »  cette dernière est effectivement pressante si   est   et
     on définit la « pression exercée par la force pressante sur l'objet par la relation   exprimée en  »  [6].

Les deux principales grandeurs vibrantes en acoustique

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     Dans le cas d'un liquide « normal » [7] ou un gaz, le signal acoustique est longitudinal, exemple :

          Dans le cas d'un liquide « normal » ou un gaz, un signal acoustique dans l'air où on observe la propagation par « compression ou dilatation » de « couches » d'air, la grandeur acoustique étant :

          Dans le cas d'un liquide « normal » ou un gaz, un signal acoustique dans l'air  l'« élongation   de la couche d'air » c.-à-d. son déplacement par rapport à sa position au repos  voir ci-dessous
          Dans le cas d'un liquide « normal » ou un gaz, un signal acoustique dans l'air  à gauche  ou, ce qui est une conséquence de la compression ou dilatation,
          Dans le cas d'un liquide « normal » ou un gaz, un signal acoustique dans l'air  la pression acoustique    ou pression relative voir le diagramme temporelle ci-dessous à droite  « »,   étant la pression au repos et   la pression instantanée, avec   pour une compression et   pour une dilatation.

     Dans le cas d'un solide ou d'un liquide « très visqueux » [8] le signal peut être :

  • longitudinal  onde  , exemple d'un signal acoustique   dans l'acier à   de carbone où on observe une succession de dilatations et compressions longitudinales  les grandeurs acoustiques possibles étant les mêmes que celles d'un signal acoustique dans un liquide « normal » [7] ou dans un gaz   voir ci-dessous à gauche  ou,
  • transversal  onde  , exemple d'un signal acoustique   dans le même acier où on voit une succession de cisaillements transversaux  voir ci-dessous à droite ,
    transversal  onde  , les grandeurs acoustiques possibles étant alors :
    transversal  onde  , les grandeurs acoustiques  le « déplacement latéral des atomes » c.-à-d. leur déplacement transversal relativement à leur position au repos  ce déplacement est le même pour tous les atomes d'une même surface transversale, mais il diffère d'une surface transversale à une autre  ou
    transversal  onde  , les grandeurs acoustiques  la « contrainte de cisaillement   du matériau » [9] définie par « » où   est la composante de force créant le déplacement latéral des atomes d'une surface transversale [10] et   l'aire de la surface sur laquelle s'exerce cette force.

Célérité de propagation d'un signal acoustique

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     La « célérité de propagation du signal acoustique » notée « » est encore la « vitesse non algébrisée de déplacement de la grandeur acoustique »,
La «célérité de propagation du signal acoustique» elle dépend de la masse volumique du milieu mais aussi de son élasticité ;
     La « célérité de propagation du signal acoustique » «  est d'autant plus grande que la masse volumique et l'élasticité du milieu de propagation sont petites » ;
     La « célérité de propagation du signal acoustique » «  comme la masse volumique d'un gaz est plus petite que celle d'un liquide [11] laquelle est de même ordre de grandeur que celle d'un solide
     La « célérité de propagation du signal acoustique » «  alors que l'élasticité d'un gaz est plus grande que celle d'un liquide laquelle est plus grande que celle d'un solide,
     La « célérité de propagation du signal acoustique » on en déduit que :

  • la célérité de propagation d'une onde acoustique longitudinale dans un solide est plus grande que celle d'une onde acoustique de même nature dans un liquide « normal » [7]  dans les conditions usuelles de température et de pression, elle vaut dans l'acier à   de carbone     et dans l'eau  ,
  • la célérité de propagation d'une onde acoustique dans un gaz  donc longitudinale  est plus petite que celle d'une onde acoustique de même nature dans un liquide « normal » [7], [12]  dans les conditions usuelles de température et de pression, elle vaut dans l'eau   et dans l'air  .

     Dans les solides  ou les liquides « très visqueux » [8]  la célérité d'un signal acoustique longitudinal est toujours plus grande que celle d'un signal acoustique transversal  dans les conditions usuelles de température et de pression elles valent dans l'acier à   de carbone     pour les ondes   et   pour les ondes  .

Grandeurs vibrantes en électricité, célérité de la propagation

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     Un « signal électrique » est la « variation de courte durée d'une grandeur électrique dans un milieu matériel conducteur de l'électricité » [13].

Notion d'intensité de courant et de tension

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     Commentaire préliminaire : Ces notions seront vues plus en détail dans les paragraphes « notion de courant électrique et définition de l'intensité du courant en un point du circuit filiforme » et « potentiel d'un point d'un circuit électrique, choix de la référence de potentiel, définition de la tension entre deux points d'un circuit » du chap.  de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », seuls les éléments indispensables à la compréhension du paragraphe intitulé « grandeurs vibrantes en électricité, célérité de la propagation » sont introduits.

Notion de conducteur, isolant, semi-conducteur

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     Pour qu'un milieu soit conducteur il faut qu'il possède des éléments chargés mobiles que l'on appelle « porteurs de charge mobiles » [14].

     Un milieu sera plus ou moins bon conducteur s'il y a suffisamment de porteurs de charge mobiles :

  • électrons de conduction pour un métal [15],
  • ions pour un électrolyte [16],
  • électrons de conduction  ou porteurs   et « trous »  ou porteurs   pour un semi-conducteur intrinsèque [17],
  • porteurs   pour un semi-conducteur extrinsèque dopé  [18] et
  • porteurs   pour un semi-conducteur extrinsèque dopé  [19].

Évaluation de la densité volumique particulaire des porteurs de charge mobiles dans quelques conducteurs typiques

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  • Exemple du cuivre : il s'agit d'un conducteur métallique, les porteurs de charge mobiles sont donc les « électrons de conduction » ; en moyenne un électron de valence  le moins lié dans l'atome de cuivre  étant libéré par atome de cuivre, on en déduit     ;
    Exemple du cuivre :  données : densité du cuivre  [20] d'où sa masse volumique  , masse molaire atomique du cuivre   et constante d'Avogadro [21]   ;
    Exemple du cuivre :   on trouve   soit finalement « ».
  • Exemple de solution aqueuse de chlorure de sodium : il s'agit d'un conducteur électrolytique, les porteurs de charge mobiles sont donc des « ions positifs  ou cations  et négatifs  ou anions » ; le chlorure de sodium est un cristal ionique totalement dissocié dans l'eau selon « », les porteurs de charge mobile sont « les cations sodium hydratés  » et « les anions chlorure hydratés  », en même quantité  assurant l'électroneutralité de la solution  ;
    Exemple de solution aqueuse de chlorure de sodium :  on considère une eau salée de concentration volumique molaire  , on peut facilement évaluer     à partir de   et de   selon « »,
    Exemple de solution aqueuse de chlorure de sodium :  on trouve alors     en  [22] soit « ».
  • Exemple de l'eau : elle est très légèrement ionisée selon « », les porteurs de charge mobiles sont « les cations oxonium hydratés  » [23] et « les anions hydroxydes hydratés  », en même quantité dans l'eau pure  assurant l'électroneutralité de cette dernière  ;
    Exemple de l'eau :  la densité volumique pour chaque porteur étant la même  , elle se détermine à partir de la valeur du   de l'eau pure à  , « » d'où « une concentration volumique molaire en oxonium  » et « une densité volumique molaire du même ion  » [24] ;
    Exemple de l'eau :  en multipliant par  , on obtient la densité volumique particulaire commune des deux ions     soit finalement « »  d'où le qualificatif de « mauvais conducteur » .

Modélisation filiforme d'un conducteur, sens conventionnel du courant

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     Quand une dimension   longitudinale   est très grande par rapport aux deux autres transversales, on modélise le conducteur par une portion dite « filiforme » correspondant à l'absence de dimensions transversales ;
     le sens du courant [25] est, par définition, le sens de déplacement d'ensemble des porteurs de charge positive  et le sens contraire du déplacement d'ensemble des porteurs de charge négative [26].

Définition de l'intensité algébrique du courant

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     Pour algébriser l'intensité du courant, on définit  arbitrairement  un sens   de mesure de l'intensité du courant :

     l'intensité  algébrique  « » du courant traversant le circuit filiforme en un point   est « la charge traversant le point   dans le sens   par unité de temps » c.-à-d. par   ou,

     l'intensité  algébrique  « » du courant si la charge   traverse   dans le sens   pendant  , « » ou,
     l'intensité  algébrique  « » du courant en notant   l'infiniment petit représentant  [27] et   l'infiniment petit correspondant à  [28],
     l'intensité  algébrique  « » du courant si la charge   traverse   dans le sens   pendant  , «  s'exprimant en  »,   ;

     on représente le courant sur un circuit filiforme par une flèche sur les fils de connexion dans le sens   de mesure de l'intensité algébrique et on indique celle-ci à côté de la flèche.

Nécessité d'imposer une tension aux bornes d'un récepteur pour qu'il soit traversé par un courant

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     Pour qu'il y ait circulation de courant dans la partie réceptrice d'un circuit filiforme, il faut que les porteurs soient soumis à une force motrice qui est d'origine électrique ; pour cela

     Pour qu'il y ait circulation de courant dans la partie réceptrice le récepteur est relié à un générateur qui impose en tout point du récepteur un champ électrique  , et par suite
     Pour qu'il y ait circulation de courant dans la partie réceptrice un porteur de charge   y subit une force électrique   le mettant en mouvement dans le sens du courant si   et
     Pour qu'il y ait circulation de courant dans la partie réceptrice un porteur de charge   y subit une force électrique   le mettant en mouvement dans le sens contraire si   ;
     Pour qu'il y ait circulation de courant dans la partie réceptrice on en déduit que le courant dans un récepteur est toujours dans le sens du champ électrique   ;

     le porteur de charge   dans le champ électrique   possède de l'énergie potentielle électrique  [29] tout comme un objet ponctuel de masse   dans le champ de pesanteur uniforme   possède de l'énergie potentielle de pesanteur   ;

     le porteur de charge   dans le champ électrique   dans l'hypothèse où   est  [30], son énergie potentielle électrique   dans le sens de   comme l'énergie potentielle de pesanteur de l'objet ponctuel   dans le sens de     est   à   comme   est   à  , l'autre facteur ne dépendant que de la position dans le champ  ;

     le porteur de charge   dans le champ électrique   on définit l'énergie potentielle électrique du porteur de charge  [30] dans le champ électrique   selon «   » où «  représente le potentiel électrique en   exprimé en  » par analogie avec l'énergie potentielle de pesanteur d'un objet ponctuel de masse   dans le champ de pesanteur   «   » [31] où «  est l'altitude de l'objet par rapport au sol »  le potentiel électrique en   étant l'analogue de la grandeur   que l'on pourrait baptiser « potentiel de pesanteur en  » [32] ,

     le porteur de charge   dans le champ électrique   l'expression «  avec   potentiel électrique en   en  » reste « applicable à un porteur de charge  » [33] ;

     le porteur de charge   dans le champ électrique   le « potentiel électrique   en   a la propriété de   dans le sens de  » [34]  comme le « potentiel de pesanteur en  [32]  » a la propriété de   dans le sens de  »  ;

     le porteur de charge   dans le champ électrique   une énergie potentielle nécessitant de préciser sa référence [35], il en est de même du potentiel électrique qui n'est donc défini qu'à une constante additive près, on choisit donc l'endroit où le potentiel est considéré comme nul et cet endroit définit la « masse » du circuit [36]  analogue de l'origine des altitudes pour le « potentiel de pesanteur » [32]  ;

     le porteur de charge   dans le champ électrique   on peut donc affirmer que le courant dans un récepteur est toujours dans le sens décroissant des potentiels.

     De même que l'on définit une dénivellation dans un champ de pesanteur comme une différence d'altitudes,
     De même que l'on définit une tension dans un champ électrique comme une différence de potentiels ou d.d.p., plus précisément
        De même que l'on définit la tension   représentée sur le schéma d'un circuit par une flèche à côté du circuit allant de   vers  , sa valeur notée à côté de la flèche ;

     si le courant dans un récepteur circule de   vers  , les potentiels des extrémités sont donc tels que     la tension   est  ,
     si le courant dans un récepteur circule de   vers  , la tension   étant représentée par une flèche à côté du circuit allant de   vers   et le courant par une flèche sur le circuit allant de   vers  , nous en déduisons que

« la flèche tension aux bornes d'un récepteur est toujours de sens contraire à la flèche courant circulant dans le récepteur »
pourvu que les flèches tension et courant définissent des tensions et des intensités toutes deux positives.

Tension aux bornes d'un générateur et sens du courant dans ce dernier

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     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, joue le rôle du « tire-fesses » pour des skieurs ou de « pompe » pour l'eau qui doit monter aux étages,
     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, l'énergie potentielle électrique des porteurs de charge mobiles arrivant par la borne « » d'un générateur de tension permanente [37], [38] ou
     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, l'énergie potentielle électrique des porteurs de charge mobiles arrivant par la borne noire d'un générateur de fonctions [39]
     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, l'énergie potentielle électrique des porteurs de charge mobiles doit croître pour que ces porteurs atteignent l'autre borne  à savoir la borne « » d'un générateur de tension permanente [40] ou la borne rouge d'un générateur de fonctions [41] ,
     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, la croissance de l'énergie potentielle électrique des porteurs de charge mobiles lors de la traversée d'un générateur dans le sens du courant que ce dernier délivre correspond à « une force électrique s'exerçant sur un porteur résistive » tout comme la composante résistive du poids du skieur le long de la pente quand ce dernier remonte en « tire-fesses » ou comme le poids résistif de l'eau quand celle-ci est montée aux étages à l'aide d'une pompe ;

     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, pour que ceci soit possible il faut donc que les porteurs de charge mobiles lors de la traversée d'un générateur dans le sens du courant que ce dernier délivre subissent une force motrice, cette dernière ayant une origine qui dépend de la nature du générateur  « origine électrochimique » pour une pile avec introduction de « phénomènes d'oxydo-réduction » ou « origine électromécanique » pour un alternateur avec introduction de « phénomènes d'induction »  peut être écrite en fonction d'un « champ dit électromoteur » noté « » indépendant du porteur, « » [42] ; cette force due au champ électromoteur étant la cause de la mise en mouvement des porteurs de charge mobiles dans le générateur est dans le sens du courant si est   et dans le sens contraire si   est   d'où la conclusion sur le sens du champ électromoteur dans le générateur et celui du courant délivré par ce dernier ;

     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, le courant délivré par un générateur est toujours  à l'intérieur de ce dernier  dans le sens du champ électromoteur   c.-à-d.
     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, le courant délivré par un générateur est toujours  à l'intérieur de ce dernier  dans le sens contraire du champ électrique   ;

     le lien entre champ électrique et potentiel restant le même que dans un récepteur à savoir « le champ électrique est dans le sens des potentiels  », nous en déduisons que
     Le générateur, vis à vis des porteurs de charge mobiles, le courant délivré par un générateur est toujours  à l'intérieur de ce dernier  dans le sens croissant des potentiels.

     Définissant toujours une tension   comme la différence de potentiels   et la représentant par une flèche à côté du générateur allant de   vers  , la valeur de la tension notée à côté de la flèche, nous pouvons affirmer que

la flèche tension aux bornes d'un générateur est toujours de même sens que la flèche courant circulant dans ce dernier
 pourvu que les flèches tension et courant définissent des tensions et des intensités toutes deux positives [43] .

Les deux principales grandeurs vibrantes en électricité

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     Nous savons déjà qu'un signal électrique est la variation  de courte durée  d'une grandeur électrique qui peut être une tension ou une intensité de courant :

     exemple : dans un câble coaxial, on crée un signal électrique de grandeur vibrante « tension » ou « intensité de courant » à une extrémité   du câble  reliée à un générateur  pour l'envoyer à l'autre extrémité    reliée à un récepteur , dans la section   du câble on retrouve les grandeurs vibrantes « tension » ou « intensité de courant » ;

     exemple : le signal associé à la grandeur vibrante « tension »   est transversal [44] et
          exemple : celui associé à la grandeur vibrante « intensité du courant »   est longitudinal [45].

Célérité de propagation d'un signal électrique

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     La « célérité de propagation du signal électrique, notée  », est la « vitesse  non algébrisée  de déplacement de la grandeur électrique », elle dépend de la nature du diélectrique [46] séparant les deux conducteurs de la ligne, « sa valeur maximale est  » [47].

     Remarque : Parmi les différentes vitesses intervenant dans un signal électrique se propageant le long d'un câble coaxial, il convient de distinguer :
     Remarque :  « la célérité de la propagation » correspondant à la rapidité de transmission de l'information de valeur maximale  , de
     Remarque :  « la vitesse d'agitation thermique des porteurs de charge mobiles » d'ordre de grandeur   à température ordinaire pour des électrons de conduction et de
     Remarque :  « la vitesse moyenne de ces porteurs de charge mobiles correspondant à une intensité donnée », vitesse qui dépend de la valeur de l'intensité mais qui reste, pour des intensités usuelles, inférieure à  .

Grandeurs vibrantes en électromagnétisme, célérité de la propagation

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     Un signal électromagnétique est la variation de courte durée d'un champ électromagnétique [48].

Notion de champ électromagnétique

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     Un ensemble de charges ponctuelles  im mobiles crée, en son voisinage, un « champ électrique »  [49] et
Un ensemble si les charges ponctuelles de l'ensemble sont mobiles, ce dernier crée, en son voisinage, en plus du champ électrique  , un « champ magnétique »  [50].

     Remarque : dans le cas où des charges ponctuelles sont immobiles dans un 1er référentiel d'étude, ces dernières créent un champ électrique sans champ magnétique mais si on considère un 2ème référentiel d'étude en mouvement par rapport au 1er, les charges ponctuelles y devenant mobiles créent un champ magnétique en plus d'un champ électrique ;
     Remarque : suivant le référentiel d'étude considéré, un ensemble de charges ponctuelles est source d'un couple de champs électrique et magnétique  avec, pour certains référentiels, un des deux champs nul , ce couple définissant un « champ électromagnétique »  [51].

Milieu de propagation et grandeur vibrante

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     Un signal électromagnétique n'a pas besoin de milieu matériel pour se propager, il traverse, par exemple, l'espace « vide » entre une galaxie lointaine et la Terre
     Un signal électromagnétique n'a pas besoin de milieu matériel pour se propage, il traverse, sous la forme d'un signal optique visible ou invisible,
     Un signal électromagnétique n'a pas besoin de milieu matériel pour se propage, il traverse, sous la forme d'un signal hertzien  ou radio ,
     Un signal électromagnétique n'a pas besoin de milieu matériel pour se propage, il traverse, sous la forme de rayons   ou de rayons   ;

          Un signal électromagnétique n'a pas besoin de milieu matériel, toutefois il peut traverser un milieu matériel, par exemple il peut être « guidé le long d'un câble de transmission constitué de deux conducteurs »  dans ce cas le signal électromagnétique est la cause du signal électrique introduit au paragraphe « les deux principales grandeurs vibrantes en électricité » plus haut dans ce chapitre  ;
          Un signal électromagnétique n'a pas besoin de milieu matériel, toutefois il peut traverser un milieu matériel, autre exemple un signal optique  cas particulier de signal électromagnétique  peut traverser des milieux matériels comme l'air, l'eau ou le verre, ces milieux sont alors qualifiés de « transparents »  les milieux ne permettant pas aux signaux optiques de traverser étant qualifiés d'« opaques »  ;

     la grandeur vibrante est le « champ électromagnétique » constitué de ses deux composantes vectorielles « électrique et magnétique » ;

     « dans le vide le signal électromagnétique est nécessairement transversal [52] » mais
     « dans la matière, à la composante transversale peut s'y ajouter une composante longitudinale ».

Célérité de propagation d'un signal électromagnétique

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     La « célérité de propagation du signal électromagnétique » est la « vitesse non algébrisée de déplacement du champ électromagnétique »,
     La « célérité de propagation du signal électromagnétique » dans le vide, elle est notée   et vaut « » et
     La « célérité de propagation du signal électromagnétique » dans un milieu matériel, elle est notée   en vérifiant toujours « »  la valeur de   dépendant de la nature du milieu traversé .

Limitation de l'étude aux grandeurs vibrantes périodiques

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     Pour la suite nous envisageons une grandeur vibrante « source » [53] « », de fréquence  [54],
   Pour la suite nous envisageons cette grandeur vibrante définit le « signal physique » transporté par l'« onde » [55], il est donc « » a priori « non sinusoïdal  ou non harmonique ».

Exemple de signal périodique sinusoïdal

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L'onde correspondant au signal physique transporté est également dite « périodique sinusoïdale ».

     Si on note «  le signal   source » [56], celui-ci est sinusoïdal s'il s'écrit sous la forme

« »

où « » [57] est la « pulsation du signal source » sinusoïdal,   étant l'« amplitude » et   la « phase à l'origine des temps  ou initiale »,   étant la « phase à l'instant  ».

Analyse spectrale d'un signal périodique

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     Faire l'analyse spectrale d'un « signal » périodique de fréquence  , c'est réaliser son développement en série de Fourier [58] ;
  Faire l'analyse spectrale à tout « signal » périodique   on associe l'éventuelle composante continue   et les couples   d'amplitude et de phase initiale de l'harmonique de rang  .

Exemple d'un signal créneau symétrique

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     Ci-dessous à gauche le tracé du graphe d'un signal créneau [63] « symétrique » [64] « impair » [65] d'amplitude   et de fréquence    donc de période   :

     Ci-dessus à droite le spectre d'amplitudes [59] d'un signal créneau [63] « symétrique » [64] pour les   premiers harmoniques ;
     Ci-dessus à droite la décroissance de l'amplitude des harmoniques avec leur rang se fait lentement car   à  .

Exemple d'un signal triangulaire symétrique

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     Ci-dessous à gauche le tracé du graphe d'un signal triangulaire « symétrique » [64] « impair » [65] d'amplitude   et de fréquence    donc de période   :

     Ci-dessus à droite le spectre d'amplitudes [59] d'un signal triangulaire « symétrique » [64] pour les   premiers harmoniques ;
     Ci-dessus à droite la décroissance de l'amplitude des harmoniques avec leur rang se fait assez rapidement car   à  .

Notion de filtrage linéaire et réponse fréquentielle du filtre à un signal périodique

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Notion de filtre linéaire

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     Un filtre est dit linéaire quand, d'un « signal d'entrée sinusoïdal » il donne un « signal de sortie sinusoïdal de même fréquence » ;
     Un filtre est dit linéaire quand, d'un « signal d'entrée sinusoïdal » il donne ce « signal de sortie » est appelé « réponse du filtre au signal d'entrée »,
     Un filtre est dit linéaire quand, d'un « signal d'entrée sinusoïdal » il donne son amplitude et sa phase initiale dépendent de l'amplitude et la phase initiale du « signal d'entrée »
     Un filtre est dit linéaire quand, d'un « signal d'entrée sinusoïdal » il donne son amplitude et sa phase initiale dépendent mais aussi de « sa fréquence » [73] ;

     de plus pour que le filtre soit linéaire il faut que « la réponse du filtre à une somme de signaux d'entrée » soit « la somme des réponses du filtre à chaque signal d'entrée pris isolément » [74].

Réponse fréquentielle du filtre (linéaire) à un signal d'entrée périodique

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Synthèse spectrale (de Fourier) permettant de trouver le signal périodique à partir de sa représentation fréquentielle

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     Il s'agit de « trouver le signal de sortie   connaissant sa représentation fréquentielle  » ;
     Il s'agit de « trouver ce signal de sortie   est la « somme infinie  », faire cela pratiquement c'est réaliser une « synthèse  spectrale  de Fourier » [75].

     Remarque : Le signal de sortie étant une somme  théoriquement infinie  d'harmoniques de fréquences multiples d'une même fréquence     c'est un « signal périodique de fréquence  » [76].

Filtre passe-bas idéal

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     Introduit pour son utilisation dans les paragraphes « nombre minimal de 1ers harmoniques nécessaire pour reconstruire un signal triangulaire symétrique » et « nombre minimal de 1ers harmoniques nécessaire pour reconstruire un signal créneau symétrique » plus loin dans ce chapitre ;

     Description d'un filtre passe-bas idéal : c'est un filtre idéal laissant passer, sans aucune modification, les fréquences inférieures à une fréquence critique  appelée fréquence de coupure  et
     Description d'un filtre passe-bas idéal : c'est un filtre idéal arrêtant toutes les fréquences supérieures à cette fréquence critique ;

     Description d'un filtre passe-bas idéal : la fréquence de coupure du filtre passe-bas idéal  utilisé dans les paragraphes « nombre minimal de 1ers harmoniques nécessaire pour reconstruire un signal triangulaire symétrique » et « nombre minimal de 1ers harmoniques nécessaire pour reconstruire un signal créneau symétrique » plus loin dans ce chapitre 
     Description d'un filtre passe-bas idéal : la fréquence de coupure du filtre passe-bas idéal est celle de l'harmonique de rang   des signaux d'entrée, c.-à-d. que le filtre laisse passer tous les harmoniques jusqu'au rang   inclus.

Nombre minimal de premiers harmoniques nécessaire pour reconstruire un signal triangulaire symétrique

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Tentative de reconstruction d'un signal triangulaire symétrique [64] avec les dix 1ers harmoniques

     L'utilisation des   1ers harmoniques donne un signal triangulaire de « qualité »  seules les pointes correspondant aux sommets du signal triangulaire ne sont pas reproduits  ;

     on conçoit bien qu'utiliser les harmoniques jusqu'au « rang  , voire  [77] » [78] devrait suffire.

Nombre minimal de premiers harmoniques nécessaire pour reconstruire un signal créneau symétrique

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Tentative de reconstruction d'un signal créneau [63] symétrique [64] avec les dix 1ers

     L'utilisation des   1ers harmoniques donne un signal créneau [63] de « qualité très médiocre »  fluctuations importantes sur les plateaux de crête et passage d'un plateau de crête à l'autre non instantané  ;

     on conçoit bien qu'utiliser les harmoniques jusqu'au « rang  , voire  [77] » [79] semble nécessaire.

Ordre de grandeur des fréquences dans les domaines acoustique et électromagnétique

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Domaine acoustique

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     Sons audibles par un être humain entre   et    graves pour les B.F. [81] et aigus pour les H.F. [82] ref> La fréquence du   :  .</ref> ;

     Sons audibles par un être humain en deçà de  , se situent les infrasons  nous n'entendons pas les sons en dessous de   mais nous pouvons partiellement les ressentir avec notre corps, en particulier avec notre cage thoracique ; la 1ère moitié de la 1ère octave [83] perçue par l'humain   est à la frontière entre l'infrason et le grave, elle produit une impression, à la fois auditive et physique, qui donne une sensation de « poids » ; les tremblements de terre, éruptions volcaniques, tonnerre et d'autres phénomènes naturels produisent des infrasons à un niveau parfois extrêmement élevé ; d'autre part des études récentes ont montré que les infrasons jouent un rôle dans la communication chez certains mammifères tels que les éléphants, les girafes ou les baleines  et

     Sons audibles par un être humain au-delà de  , se situent les ultrasons  de nombreux animaux, comme les chiens ou les chauve-souris, peuvent entendre les ultrasons, certains peuvent en émettre : les chauve-souris émettent des ultrasons qui se répercutent sur les objets environnants, ce qui leur permet ainsi de percevoir leur environnement, il s'agit du phénomène d'« écholocation » .

Domaine électromagnétique

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     On distingue quatre grands domaines suivant les valeurs de fréquence :

Ondes lumineuses

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     Lumières visibles par un être humain entre   et