Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Loi du moment cinétique : Pendule pesant
Oscillations d'un pendule dans une voiture qui démarre
modifierUn solide de masse et de C.D.I[1]. peut tourner sans frottements autour d’un axe horizontal [2], fixe dans une voiture, cette dernière définissant le référentiel d'étude du mouvement d'oscillations du solide autour de l'axe [2] « le solide est donc un pendule pesant » et porté par l'axe orientant ce dernier ainsi que les angles algébrisés définis dans le plan de profil du schéma ci-contre ;
la voiture étant en phase d'accélération sur route horizontale d'un référentiel terrestre supposé galiléen avec un vecteur accélération constant , le pendule pesant dont le repérage spatial est défini par l'angle algébrisé avec la verticale descendante passant par attention sur le schéma est acquière une nouvelle position d'équilibre relatif repérée par et, si on lui impose un petit écart initial avec lâché sans vitesse initiale, il oscille autour de cette nouvelle position d'équilibre avec une période de petites élongations angulaires[3] ;
sachant que le pendule pesant est de moment d'inertie par rapport à son axe d'oscillation [2] et notant la distance orthogonale séparant cet axe du C.D.I[1]. du solide déterminer, en utilisant le théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un solide en rotation autour d'un axe mobile dans un référentiel galiléen, l'axe étant en translation dans ce référentiel[4] :
- l'expression de l'abscisse angulaire de l'équilibre relatif du pendule dans le référentiel ainsi que
- celle de la période des petites élongations angulaires[3] du pendule autour de la position d'équilibre précédente.
Les forces extérieures s'exerçant sur le solide de masse et de C.D.I[1]. , solide pouvant tourner sans frottements autour d’un axe horizontal [2], fixe dans une voiture en phase d'accélération de vecteur accélération constant sur une route horizontale d'un référentiel terrestre supposé galiléen, la voiture définissant le référentiel d'étude du mouvement d'oscillations du solide autour de l'axe [2] « le solide est donc un pendule pesant » et porté par l'axe orientant ce dernier ainsi que les angles algébrisés définis dans le plan de profil du schéma ci-contre sont voir ci-contre
- le poids du solide vertical descendant appliqué au C.D.I[1]. du solide et
- les réactions de l'axe [2] sur le pendule, réparties sur le pourtour de l'axe et qui, en absence de frottements solides, sont équivalente à une force unique appliquée en et à l'axe ;
les grandeurs cinétiques « et » sont définies dans le référentiel galiléen
ainsi que la grandeur cinématique «» définissant le vecteur vitesse de translation de [2] ;
la résultante cinétique de à l'instant dans étant liée au vecteur vitesse du C.D.I[1]. de au même instant dans le même référentiel selon «», le 2ème terme du 2nd membre de la relation se réécrit «» ou,
en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[5], «» avec l'origine des repérages dans choisie coïncidant avec à , ce qui, en tenant compte de « » permet de réécrire « » par distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[6]
d'où la réécriture de la relation «» ;
le 1er terme du 1er membre de la relation s'explicite en «»,
le 2nd terme du 1er membre de la relation s'explicite en «» le 1er terme du 2ème membre étant nul car et sont colinéaires puisque est fixe dans le référentiel lequel a un mouvement de translation rectiligne relativement au référentiel ,
le 1er terme du 2ème membre de la relation est la dérivée temporelle, calculée dans , de «»[7] dans lequel est le volume de l'expansion tridimensionnelle élémentaire entourant le point générique de , étant la masse volumique du solide au point et enfin
le 2nd terme du 2ème membre de la relation «» se réécrit sous forme de dérivée temporelle, calculée dans , de «» car est constant ou, en utilisant la propriété liant les vecteurs position du C.D.I[1]. et du point générique »[7] dans lequel et ont les mêmes définitions que précédemment, «»[7] et étant indépendantes de peuvent entrer dans l'intégrale soit encore «»[7] le 1er terme du 2ème membre étant nul car et sont colinéaires puisque est fixe dans le référentiel lequel a un mouvement de translation rectiligne relativement au référentiel ;
finalement le 2èms membre de la relation est la dérivée temporelle, calculée dans , de «»[7] ou, en utilisant la loi de composition des vitesses dans le cas d'un changement de référentiels en translation l'un par rapport à l'autre «[8] avec » d'où la réécriture du 2ème membre de la relation comme dérivée temporelle de «»[7] c'est-à-dire la dérivée temporelle du « moment cinétique scalaire du solide dans le référentiel d'étude lié à la voiture »[9] «» soit le 2ème membre de la relation égal à «» ;
en conclusion la relation «» se réécrit«» peut s'interpréter comme le moment scalaire «» relativement à l'axe [2] d'une
« pseudo-force appliquée au C.D.I[1]. de », l'intervention de cette dernière étant liée au « caractère non galiléen de »,
d'où la réécriture de la relation «» selon «»[10].
Le 1er terme du 1er membre de la relation s'évaluant selon «», « étant la distance orthogonale séparant l'axe [2] du C.D.I[1]. du solide c'est-à-dire » dans le cas de figure ci-dessus dans lequel est , tend à faire tourner le solide dans le sens est , le bras de levier de étant égal à d'où, le moment scalaire étant dans le cas de figure, ou, y étant , «», ce résultat restant applicable dans le cas où est le moment scalaire de étant alors ,
le 2nd terme du 1er membre de la relation s'évaluant selon «», avec «» dans le cas de figure ci-dessus dans lequel est , tend à faire tourner le solide dans le sens est , le bras de levier de étant égal à d'où, le moment scalaire étant dans le cas de figure, «», ce résultat restant applicable dans le cas où est le moment scalaire de étant encore [11] et
le 2ème membre de la relation s'évaluant selon «», avec « le moment d'inertie du solide relativement à l'axe [2] »,
nous en déduisons l'équation différentielle en du mouvement du pendule dans le référentiel non galiléen selonen phase d'accélération de la voiture le pendule acquiert une position d'équilibre inclinée vers l'arrière.
cette lois horaire de position angulaire permettant de valider le caractère petit de compte-tenu de celui de car ;
nous en déduisons la période des petites élongations angulaires[3] du pendule oscillant dans le référentiel en translation de vecteur accélération horizontal relativement au référentiel terrestreMouvements indésirables d'une machine mal équilibrée
modifierLe référentiel terrestre dans lequel se déroule l'expérience étant supposé galiléen, nous lui associons le repère cartésien , la base cartésienne étant directe et le vecteur de base étant vertical ascendant.
Le champ de pesanteur terrestre est uniforme d'intensité .
Nous nous proposons d'étudier l'équilibrage d'une machine tournante composée
- d'un bâti fixe posé sur le sol horizontal fixe, de masse , de largeur et de centre de masse situé au milieu de cette largeur à une hauteur au-dessus du sol, son extrémité supérieure étant située au milieu de la largeur du bâti à une hauteur au-dessus du sol bien que le bâti ait une certaine épaisseur, celle-ci n'intervenant pas dans l'étude de l'équilibrage de la machine tournante, nous supposerons cette dernière entièrement contenue dans le plan vertical voir schéma ci-contre, le sens des angles algébrisés de ce plan étant défini par le vecteur de base horizontal pointant vers le lecteur c'est-à-dire dans le sens anti-horaire du plan, le vecteur de base horizontal de ce plan étant égal à c'est-à-dire de gauche à droite sur le schéma ci-contre et
- d'un rotor tournant autour d’un axe horizontal passant par et colinéaire à , de masse , de centre de masse situé à une distance de .
Un couple d’origine électromagnétique exercé par le bâti sur le rotor maintient une vitesse de rotation uniforme de autour de nous supposerons et prendrons l’origine des temps lorsque l'abscisse angulaire du rotor «» s'annule de telle sorte que «».
Nous modélisons les efforts que le sol exerce sur le bâti par une force «», où est verticale et horizontale, l'état de surface au « contact sol - bâti »[16] est décrit par un « cœfficient de frottement de glissement statique »[17] et un « cœfficient de frottement dynamique »[18].
Détermination de la vitesse angulaire du rotor à partir de laquelle il y a rupture de contact entre le bâti et le sol
modifierMontrer qu’une vitesse de rotation du rotor trop élevée peut provoquer une rupture du contact entre le sol et le bâti.
Donner l’expression de la vitesse angulaire à partir de laquelle apparaît ce phénomène.
Les forces extérieures qui s'exercent sur l'ensemble « bâti - rotor » étant
- le poids du bâti «» s'appliquant en «»[19],
- le poids du rotor «» s'appliquant en «»[20] et
- la réaction du sol sur le bâti «»,
«» ;
projeté sur nous obtenons «» «» dont il faut valider la positivité en absence de rupture de contact ce qui est réalisé si le minimum de la grandeur temporelle l'est c'est-à-dire «» ou «» soit enfin «».
En conclusion « si est à » il n'y a jamais rupture de contact entre le bâti et le sol mais
En conclusion « si est à » il y a rupture de contact entre le bâti et le sol pour les instants tels que «[23] est ».
Détermination expérimentale du cœfficient de frottement de glissement statique entre le sol et le bâti
modifierPour à il n'y a donc pas rupture de contact entre le bâti et le sol mais nous observons que,
pour , le bâti glisse sur le sol à partir de l'instant , en déduire l'expression du cœfficient de frottement de glissement statique [17] entre le sol et le bâti.
Pour , il n'y a pas rupture de contact entre le bâti et le sol, la composante normale de la réaction du sol sur le bâti vaut donc «»[23] ;
projetant l'équation «» sur nous obtenons « dans la mesure où le bâti ne glisse pas sur le sol » etsous cette hypothèse nous pouvons appliquer la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en absence de ce dernier[17] c'est-à-dire «» soit,
ou, après simplification évidente, «» ;
remarque : pour , le 1er membre de l'inégalité ci-dessus s'écrit «», intervalle sur lequel « le 2nd membre de cette inégalité de à » puis, pour , le 1er membre de l'inégalité ci-dessus égal à «» reprend les valeurs de l'intervalle précédent « en posant » pendant que le 2nd membre de cette inégalité « de à » et, étant donné que « quand » prend les mêmes valeurs pour des instants symétriques par rapport à , nous retrouvons la « même condition d'inégalité pour que pour »[24] ;
remarque : comme l'inégalité est périodique de période , si la condition de non glissement est vérifiée sur l'intervalle , elle l'est pour tout instant et il suffit de la valider sur pour lequel elle se réécrit « avec ».
«»
se réécrivant « »
soit finalement «».
Détermination du sens de glissement ainsi que de l'expression de la composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti tant que le glissement perdure
modifierQuel est le sens de la vitesse de glissement à un instant postérieur à tant que le glissement perdure ?
En déduire l’expression de la composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti tant que le glissement se maintient dans ce sens.
Sur l'intervalle avec le rotor tournant à la vitesse angulaire , la « composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti égale à étant », le bâti a tendance à glisser dans le sens contraire de [17] c'est-à-dire dans le sens de d'où, en admettant la continuité du sens de lors de l'apparition du glissement, nous en déduisons que « le bâti glisse dans le sens de à partir de l'instant » jusqu'à ce que la vitesse de glissement du bâti sur le sol redevienne nulle ;
comme la composante normale de la réaction du sol sur le bâti reste égale à «»[23],comme la composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti s'évalue en utilisant la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en présence de ce dernier[18] c'est-à-dire «» ou, tant que le glissement se fait vers la droite
Détermination de l'accélération horizontale du bâti lorsque ce dernier glisse sur le sol
modifierÉtablir, dans la durée de glissement, l’expression de la mesure algébrique de l’accélération horizontale du bâti relativement au sol.
Détermination expérimentale du cœfficient de frottement de glissement dynamique entre le sol et le bâti
modifierPour , le bâti s'étant mis à glisser sur le sol à partir de l'instant , ce glissement cesse à l'instant , en déduire l'expression du cœfficient de frottement de glissement dynamique entre le sol et le bâti.
expression applicable tant que la vitesse horizontale du bâti reste strictement positive ;
effectivement à .
Reprise éventuelle du glissement du bâti après l'arrêt de sa 1re phase de glissement sur le sol
modifierPour , le bâti s'étant mis à glisser sur le sol à partir de l'instant puis arrêté à l'instant , nous nous proposons d'établir que
l'absence de glissement se maintient jusqu'à un instant à déterminer à partir duquel le glissement reprend dans un sens à préciser puis que
le glissement se poursuit jusqu'à un instant à déterminer
Sur l'intervalle avec le rotor tournant à la vitesse angulaire , la « composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti égale à étant », le bâti glisse dans le sens contraire de [17] c'est-à-dire dans le sens de toutefois s'il est possible d'admettre la continuité du sens de lors de l'apparition du glissement, la propriété s'avère fausse lors de l'arrêt du glissement et du fait que le glissement se faisait dans le sens de nous ne pouvons pas induire que « le bâti aura tendance à glisser dans le sens de à partir de l'instant », cela sera d'ailleurs faux ;
Sur l'intervalle la « composante normale de la réaction du sol sur le bâti étant égale à qu'il y ait glissement ou non »[23] et « à » l'applicabilité de la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en absence de ce dernier[17] «» aux instants , d'où pas de reprise de glissement du bâti immédiatement à partir de .
À partir de avec le rotor tournant à la vitesse angulaire , le bâti ne glissant pas, l'équation «» est applicable et sa projection sur nous donne « tant que le bâti ne glisse pas sur le sol » ; or, sur l'intervalle , étant , nous en déduisons «» et par suite que « le bâti a une tendance à glisser dans le sens de » sans glisser effectivement jusqu'à ce que
À partir de la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en absence de ce dernier[17] «» ne s'applique plus c'est-à-dire jusqu'à l'instant tel que « devienne égale à » soit «» ou «» se réécrivant « » ou, avec «», « » et finalement, avec , «» « » soit, en ne conservant que la valeur de de l'intervalle , la « reprise du glissement du bâti sur le sol à partir de l'instant ».
À partir de avec le rotor tournant à la vitesse angulaire , la « composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti égale à étant », le bâti a tendance à glisser dans le sens contraire de [17] c'est-à-dire dans le sens de d'où, en admettant la continuité du sens de lors de l'apparition du glissement, nous en déduisons que « le bâti glisse dans le sens de à partir de l'instant » jusqu'à ce que la vitesse de glissement du bâti sur le sol redevienne nulle ;
comme la composante normale de la réaction du sol sur le bâti reste égale à «»[23],comme la composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti s'évalue en utilisant la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en présence de ce dernier[18] c'est-à-dire «» ou, tant que le glissement se fait vers la gauche
expression applicable tant que la vitesse horizontale du bâti reste strictement négative ;
cette dernière s'annulant éventuellement pour l'instant à déterminer «» ou, avec « », nous en déduisons l'équation «» soit, en « multipliant les deux membres par » et en utilisant «», «» soit encore, en « multipliant les deux membres par », « » soit «» et finalement,
» ou numériquement
« » ou
« en définissant par »,
« est solution de l'intervalle de l'équation transcendante » ;
À partir de avec le rotor tournant à la vitesse angulaire , le bâti ne glissant plus, l'équation « » est applicable et sa projection sur nous donne « tant que le bâti ne glisse pas sur le sol » ; or, sur l'intervalle , étant , nous en déduisons «» et par suite que « le bâti a une tendance à glisser dans le sens de » sans glisser effectivement jusqu'à ce que
À partir de la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en absence de ce dernier[17] «» ne s'applique plus c'est-à-dire jusqu'à un éventuel instant [25] tel que « devienne égale à » soit «» ou, avec «», « » se réécrivant « » ou, avec «», l'équation « » soit encore, avec , l'équation «» « » ne donnant finalement aucune solution dans l'intervalle d'où, le « non glissement du bâti sur le sol se poursuit jusqu'à l'instant » à partit duquel nous retrouvons dans les conditions de l'instant à l'exception de la position du bâti, laquelle n'a aucune importance sur la détermination des effets indésirables de la machine tournante.
Détermination des conditions de non basculement de la machine tournante dans le cas où son rotor tourne à une vitesse angulaire suffisamment faible pour que le bâti ne glisse pas sur le sol
modifierLa vitesse angulaire de rotation du rotor étant , vérifiez que le bâti ne peut pas glisser sur le sol puis,
montrer que, malgré cela, la machine tournante peut avoir tendance à basculer dans des conditions que l’on précisera.
Dans le cas où la vitesse angulaire de rotation du rotor est , d'une part il ne peut y avoir rupture de contact entre le bâti et le sol, étant effectivement à , d'autre part, dans l'hypothèse où le bâti ne glisse pas sur le sol, l'application de la relation donnant toujours en la projetant sur et étant , la « loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en absence de ce dernier[17] c'est-à-dire “ ” est validée » C.Q.F.V[26]..
Supposons que l’action du sol sur le bâti s’applique en un point « d’abscisse avec » et appliquons, à l’ensemble « bâti - rotor », le théorème du moment cinétique scalaire par rapport à l’axe fixe du référentiel terrestre galiléen dans l’hypothèse où la machine tournante ne bascule pas «» avec l'ensemble « bâti - rotor » ne basculant pas et étant le moment d'inertie du rotor relativement à son axe de rotation dont nous déduisons le mouvement de rotation du rotor étant uniforme ainsi que « » s'appliquant en a un bras de levier nul, étant tend à faire tourner l'ensemble dans le sens pour et dans le sens contraire pour , dans le cas où elle est tend à faire tourner l'ensemble dans le sens et dans le sens contraire si est avec un bras de levier égal à , enfin s'appliquant en tend à faire tourner l'ensemble dans le sens si est à droite de et dans le sens si est à gauche de avec un bras de levier égal à s'écrivant si est à droite de et si est à gauche de soit comme la composante normale de la réaction du sol sur le bâti reste égale à «»[23] et que
comme la composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti en absence de glissement de ce dernier sur le sol résulte de la projection de la relation sur «»,
« si est à le basculement devient possible mais non assuré».
Étude des petites oscillations d'un pendule pesant élastique
modifierUn solide «» est constitué de deux tiges homogènes rigidement liées l'une à l'autre, et , faisant entre elles un angle droit, chaque tige étant de masse et de longueur ;
l'extrémité commune des deux tiges du solide étant un point fixe du référentiel terrestre d'étude galiléen, peut tourner autour de l'axe horizontal passant par et orienté par au plan contenant et pointant vers le lecteur, orientant les angles algébrisés de ce plan dans le sens antihoraire, la liaison en agissant sur étant une liaison pivot parfaite[27].
Un ressort de masse négligeable, de constante de raideur et de longueur à vide , est accroché à en , l'autre extrémité du ressort étant maintenue fixe et telle que la verticale passant par est séparée d'une distance horizontale de du point de ;
lorsque l'ensemble est en équilibre dans le champ de pesanteur vertical et uniforme, est horizontale et verticale, la longueur du ressort à l'équilibre étant voir schéma ci-contre ;
nous nous proposons ci-après d'étudier les petites oscillations de autour de [3] et pour cela nous associons au référentiel terrestre le repère cartésien dans lequel la base cartésienne est directe, étant vertical descendant et horizontal orienté de vers .
Nous rappelons l'expression du moment d'inertie d'une tige , de masse , de longueur , par rapport à un axe à passant par une de ses extrémités «».
Étude de l'équilibre du pendule pesant élastique
modifierDéduire, de la C.N[28]. d'équilibre du solide autour de l'axe de rotation , l'« allongement du ressort à l'équilibre ».
Les forces extérieures appliquées au solide en liaison pivot parfaite[27] avec l'axe horizontal passant par , point fixe du référentiel terrestre , et au plan contenant sont, dans le cas de l'équilibre de ce dernier :
- le poids appliqué au milieu de de coordonnées ,
- le poids appliqué au milieu de de coordonnées ,
- la force de tension du ressort appliquée en de coordonnées avec l'allongement du ressort à l'équilibre et
- la réaction de l'axe a priori de direction quelconque mais ici verticale comme toutes les autres forces extérieures appliquée en de coordonnées ainsi qu'un couple de moment vectoriel à non représenté[29] ;
pour déterminer la C.N[28]. d'équilibre du solide en rotation autour de l'axe de rotation dans le référentiel terrestre galiléen, nous écrivons que « le moment résultant dynamique scalaire appliqué à relativement à est nul » dans lequel « » tendant à faire tourner le solide dans le sens avec un bras de levier égal à , ayant un bras de levier nul ainsi que , tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier égal à et enfin étant à , soit, après simplification évidente, l'expression de l'allongement du ressort à l'équilibre «».
Étude des petites oscillations du pendule pesant élastique
modifierDéterminer, au préalable, le moment d'inertie du solide par rapport à l'axe de rotation .
On se propose d'étudier les petites oscillations de autour de sa position d'équilibre[3], l'« angle repérant la position de à un instant quelconque restant de valeur absolue petite », on peut considérer que la force exercée par le ressort sur le solide reste verticale pendant tout le mouvement.
En appliquant le théorème du moment cinétique scalaire au solide relativement à l'axe déterminer l'équation différentielle en du mouvement rotatoire du pendule « pesant élastique » nommé ainsi parce qu'il s'agit d'un pendule oscillant sous l'action de son poids donc pouvant être qualifié de « pesant » et de celle d'un ressort suggérant le qualificatif « élastique »[30] puis
en déduire que le mouvement de rotation du pendule « pesant élastique » autour de est sinusoïdal et
préciser l'expression de la période des petites oscillations de [3] autour de en fonction de , , et .
calculer la période sachant que , , et .
Moment d'inertie du soliderelativement à : le moment d'inertie de l'ensemble de deux solides par rapport à un même axe étant la somme des moments d'inertie de chaque solide pris individuellement nous en déduisons «»[31] soit finalement «».
Moment d'inertie du solide relativement à l'axe : Additif : détermination du moment d'inertie d'une tige homogène relativement à un axepassant par une de ses extrémités[32] : soit une tige homogène, de masse linéique , de longueur et de masse , le moment d'inertie de relativement à un axe passant par une de ses extrémités choisie comme origine de repérage des points de la tige étant définie par «»[33] avec orienté vers l'autre extrémité, soit « » dans laquelle nous pouvons reconnaître la masse de la tige «»[33] égale à «» d'où «» C.Q.F.V[26]..
Les forces extérieures appliquées au solide en liaison pivot parfaite[27] avec l'axe horizontal passant par , point fixe du référentiel terrestre , et au plan contenant sont, dans le cas hors équilibre de ce dernier représenté ci-contre :
- le poids appliqué au milieu de de coordonnées ,
- le poids appliqué au milieu de de coordonnées ,
- la force de tension du ressort appliquée en de coordonnées avec « le vecteur unitaire orientant l'axe du ressort de vers »[34] ainsi que « l'allongement du ressort à l'instant se réécrivant »[34] et
- la réaction de l'axe a priori de direction quelconque mais ici dans le plan comme toutes les autres forces extérieures appliquée en de coordonnées ainsi qu'un couple de moment vectoriel à non représenté[29] ;
faisons un « D.L[13]. de l'équation différentielle à l'ordre un en et sa dérivée temporelle seconde »
faisons un « D.L. en utilisant que le D.L[13]. à l'ordre un de est «» et de «»[14] « à l'ordre un en »,
faisons un « D.L. en utilisant que « à l'ordre un en » peut être éliminé ainsi que ses puissances dans le D.L[13]. à l'ordre un de somme d'où
faisons un « D.L. en utilisant que « à l'ordre un en »,
faisons un « D.L. en utilisant que « à l'ordre un en »,
faisons un « D.L. en utilisant que dont nous déduisons « à l'ordre un en » et enfin
faisons un « D.L. en utilisant que « à l'ordre un en »[36]
faisons un « D.L. en utilisant d'où l'expression de l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle «» ou, en regroupant les termes,
faisons un « D.L. en utilisant «» et, en utilisant la relation «», «» soit, en normalisant,
faisons un « D.L. en utilisant c'est-à-dire l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique non amorti prouvant que le mouvement de rotation du pendule « pesant élastique » autour de est sinusoïdal de pulsation des petites élongations angulaires[3] «» et de période des petites oscillations[3] «».
A.N.[37] : avec , , et , l'allongement du ressort à l'équilibre vaut «» non demandé et la période des petites oscillations[3] «».
Notes et références
modifier- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Centre D'Inertie.
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 Simplement noté sur le schéma de profil ci-contre, y étant la trace de l'axe.
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 et 3,11 On devrait dire « élongations angulaires petites en valeur absolue » mais personne ne le fait par abus de langage.
- ↑ 4,0 et 4,1 Voir la généralisation à un solide du paragraphe « adaptation du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe Δ quelconque en translation dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « définition du produit mixte de trois vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace remarque) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 et 7,5 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrale volumique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ La démonstration est donnée dans le paragraphe « loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ; cette loi s'énonce encore :
le vecteur vitesse du point dans un référentiel « absolu » c'est-à-dire le vecteur vitesse absolue de encore noté s'obtient en ajoutant au vecteur vitesse de dans un référentiel « d'entraînement » c'est-à-dire le vecteur vitesse relative de encore noté le vecteur vitesse d’entrainement de translation de relativement à encore appelé vecteur vitesse d'entraînement de et noté . - ↑ On rappelle que la dérivée temporelle d'une grandeur scalaire est indépendante du référentiel dans lequel le calcul est effectué, d'où l'inutilité de préciser ce référentiel et on choisit par la suite le référentiel d'étude non galiléen comme référentiel de dérivation temporelle.
- ↑ C.-à-d. la forme du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système fermé dans un référentiel non galiléen en translation de vecteur accélération d'entraînement par rapport à un galiléen théorème hors programme de physique de P.C.S.I. «» dans lequel la grandeur vectorielle « est la pseudo-force d'inertie d'entraînement » appliquée au C.D.I. de caractérisant l'aspect non galiléen en translation du référentiel d'étude voir la généralisation à un système fermé de points matériels du paragraphe énonçant le « théorème du moment cinétique scalaire du point applicable dans un référentiel non galiléen (commentaire) » du chap. de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
- ↑ Nous supposons que reste aigu quel que soit le signe de , appliquée en restant horizontal orienté vers la gauche et passant au-dessous de , son moment scalaire reste quel que soit le signe de .
- ↑ 12,0 et 12,1 Voir le paragraphe « infiniment petits d'ordres successifs (ordre un) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 13,0 13,1 13,2 et 13,3 Développement Limité.
- ↑ 14,0 et 14,1 Voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Conditions Initiales.
- ↑ En fait, comme nous négligeons l'épaisseur de la machine tournante, le contact n'est pas surfacique mais linéique.
- ↑ 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 et 17,09 Voir le paragraphe « loi empirique de Coulomb du frottement de glissement d'un solide en translation sur un autre solide dans le cas d'équilibre » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ;
Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » connues sous le nom de « lois de Coulomb » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés. - ↑ 18,0 18,1 et 18,2 Voir le paragraphe « loi empirique de Coulomb du frottement de glissement d'un solide en translation sur un autre solide dans le cas effectif de glissement » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ;
Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » connues sous le nom de « lois de Coulomb » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés. - ↑ Avec tant qu'il n'y a pas rupture de contact entre le bâti et le sol.
- ↑ Avec tant qu'il n'y a pas rupture de contact entre le bâti et le sol.
- ↑ Le mouvement du point résultant d'une translation éventuelle de vecteur vitesse et d'une rotation autour de l'axe de vecteur rotation instantanée .
- ↑ Voir le paragraphe « composantes polaires du vecteur accélération de M (accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 23,0 23,1 23,2 23,3 23,4 et 23,5 La relation «» résultant de ne nécessite que l'absence de rupture de contact entre le bâti et le sol, elle reste valable si le 1er glisse sur le 2nd.
- ↑ Il suffit pour justifier cela d'inverser l'évolution de l'intervalle ou de à ou de à en observant que, lors de cette évolution inversée, le 2nd membre de l'inégalité « de à » alors que le 1er membre « pour » conserve la même variation que cet intervalle soit décrit dans un sens ou l'autre c'est-à-dire d'abord d'une des bornes de l'intervalle jusqu'à l'instant milieu puis de l'instant milieu jusqu'à l'autre borne de l'intervalle, ce qui donne effectivement la « même condition d'inégalité pour l'intervalle que pour ».
- ↑ Étant donné que le mouvement du rotor est périodique de période nous limitons l'étude des effets indésirables de la machine tournante à l'intervalle d'une période
- ↑ 26,0 et 26,1 Ce Qu'il Fallait Vérifier.
- ↑ 27,0 27,1 et 27,2 Voir le paragraphe « définition d'une liaison pivot (idéale) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ 28,0 et 28,1 Condition Nécessaire.
- ↑ 29,0 et 29,1 Voir le paragraphe « réalisation pratique d'une liaison pivot (idéale) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ On pourrait même ajouter « vertical »
- ↑ Les deux tiges étant de même masse «», de même longueur «» et l'axe passant par une extrémité commune , les moments d'inertie de chaque solide par rapport à cet axe sont égaux de valeur commune «».
- ↑ Ceci n'était pas demandé étant donné que le résultat était fourni.
- ↑ 33,0 et 33,1 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 34,0 et 34,1 En effet «» «».
- ↑ La grandeur est un infiniment petit d'ordre un si le maximum de sa valeur absolue l'est et, dans le cas présent où s'avérera périodique si son amplitude l'est ; les grandeurs dérivées temporelles et définiront alors des infiniment petits d'ordre un de grandeurs exprimées en et car à l'amplitude de avec un cœfficient de proportionnalité fini.
- ↑ Avec «».
- ↑ Application Numérique.