Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Loi du moment cinétique : Pendule pesant

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Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Loi du moment cinétique : Pendule pesant
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Oscillations d'un pendule dans une voiture qui démarre

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Schéma descriptif d'un pendule pesant dont l'axe horizontal est lié à une voiture qui démarre avec un vecteur accélération

     Un solide de masse et de C.D.I[1]. peut tourner sans frottements autour d’un axe horizontal [2], fixe dans une voiture, cette dernière définissant le référentiel d'étude du mouvement d'oscillations du solide autour de l'axe [2] « le solide est donc un pendule pesant » et porté par l'axe orientant ce dernier ainsi que les angles algébrisés définis dans le plan de profil du schéma ci-contre ;

     la voiture étant en phase d'accélération sur route horizontale d'un référentiel terrestre supposé galiléen avec un vecteur accélération constant , le pendule pesant dont le repérage spatial est défini par l'angle algébrisé avec la verticale descendante passant par attention sur le schéma est acquière une nouvelle position d'équilibre relatif repérée par et, si on lui impose un petit écart initial avec lâché sans vitesse initiale, il oscille autour de cette nouvelle position d'équilibre avec une période de petites élongations angulaires[3]  ;

     sachant que le pendule pesant est de moment d'inertie par rapport à son axe d'oscillation [2] et notant la distance orthogonale séparant cet axe du C.D.I[1]. du solide déterminer, en utilisant le théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un solide en rotation autour d'un axe mobile dans un référentiel galiléen, l'axe étant en translation dans ce référentiel[4] :

  • l'expression de l'abscisse angulaire de l'équilibre relatif du pendule dans le référentiel ainsi que
  •            celle de la période des petites élongations angulaires[3] du pendule autour de la position d'équilibre précédente.

Mouvements indésirables d'une machine mal équilibrée

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Schéma de principe d'une machine tournante mal équilibrée relativement à un axe de rotation horizontal

     Le référentiel terrestre dans lequel se déroule l'expérience étant supposé galiléen, nous lui associons le repère cartésien , la base cartésienne étant directe et le vecteur de base étant vertical ascendant.

     Le champ de pesanteur terrestre est uniforme d'intensité .

     Nous nous proposons d'étudier l'équilibrage d'une machine tournante composée

  • d'un bâti fixe posé sur le sol horizontal fixe, de masse , de largeur et de centre de masse situé au milieu de cette largeur à une hauteur au-dessus du sol, son extrémité supérieure étant située au milieu de la largeur du bâti à une hauteur au-dessus du sol bien que le bâti ait une certaine épaisseur, celle-ci n'intervenant pas dans l'étude de l'équilibrage de la machine tournante, nous supposerons cette dernière entièrement contenue dans le plan vertical voir schéma ci-contre, le sens des angles algébrisés de ce plan étant défini par le vecteur de base horizontal pointant vers le lecteur c'est-à-dire dans le sens anti-horaire du plan, le vecteur de base horizontal de ce plan étant égal à c'est-à-dire de gauche à droite sur le schéma ci-contre et
  • d'un rotor tournant autour d’un axe horizontal passant par et colinéaire à , de masse , de centre de masse situé à une distance de .

     Un couple d’origine électromagnétique exercé par le bâti sur le rotor maintient une vitesse de rotation uniforme de autour de nous supposerons et prendrons l’origine des temps lorsque l'abscisse angulaire du rotor «» s'annule de telle sorte que «».

     Nous modélisons les efforts que le sol exerce sur le bâti par une force «», où est verticale et horizontale, l'état de surface au « contact sol - bâti »[16] est décrit par un « cœfficient de frottement de glissement statique »[17] et un « cœfficient de frottement dynamique »[18].

Détermination de la vitesse angulaire du rotor à partir de laquelle il y a rupture de contact entre le bâti et le sol

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     Montrer qu’une vitesse de rotation du rotor trop élevée peut provoquer une rupture du contact entre le sol et le bâti.

     Donner l’expression de la vitesse angulaire à partir de laquelle apparaît ce phénomène.

Détermination expérimentale du cœfficient de frottement de glissement statique entre le sol et le bâti

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     Pour à il n'y a donc pas rupture de contact entre le bâti et le sol mais nous observons que,

     pour , le bâti glisse sur le sol à partir de l'instant , en déduire l'expression du cœfficient de frottement de glissement statique [17] entre le sol et le bâti.

Détermination du sens de glissement ainsi que de l'expression de la composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti tant que le glissement perdure

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     Quel est le sens de la vitesse de glissement à un instant postérieur à tant que le glissement perdure ?

     En déduire l’expression de la composante tangentielle de la réaction du sol sur le bâti tant que le glissement se maintient dans ce sens.

Détermination de l'accélération horizontale du bâti lorsque ce dernier glisse sur le sol

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     Établir, dans la durée de glissement, l’expression de la mesure algébrique de l’accélération horizontale du bâti relativement au sol.

Détermination expérimentale du cœfficient de frottement de glissement dynamique entre le sol et le bâti

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     Pour , le bâti s'étant mis à glisser sur le sol à partir de l'instant , ce glissement cesse à l'instant , en déduire l'expression du cœfficient de frottement de glissement dynamique entre le sol et le bâti.

Reprise éventuelle du glissement du bâti après l'arrêt de sa 1re phase de glissement sur le sol

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     Pour , le bâti s'étant mis à glisser sur le sol à partir de l'instant puis arrêté à l'instant , nous nous proposons d'établir que

     l'absence de glissement se maintient jusqu'à un instant à déterminer à partir duquel le glissement reprend dans un sens à préciser puis que

     le glissement se poursuit jusqu'à un instant à déterminer

Détermination des conditions de non basculement de la machine tournante dans le cas où son rotor tourne à une vitesse angulaire suffisamment faible pour que le bâti ne glisse pas sur le sol

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     La vitesse angulaire de rotation du rotor étant , vérifiez que le bâti ne peut pas glisser sur le sol puis,

     montrer que, malgré cela, la machine tournante peut avoir tendance à basculer dans des conditions que l’on précisera.

Étude des petites oscillations d'un pendule pesant élastique

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Schéma descriptif de l'équilibre d'un pendule pesant pouvant osciller autour de l'axe passant par et à en étant retenu en par l'action d'un ressort vertical

     Un solide «» est constitué de deux tiges homogènes rigidement liées l'une à l'autre, et , faisant entre elles un angle droit, chaque tige étant de masse et de longueur  ;

     l'extrémité commune des deux tiges du solide étant un point fixe du référentiel terrestre d'étude galiléen, peut tourner autour de l'axe horizontal passant par et orienté par au plan contenant et pointant vers le lecteur, orientant les angles algébrisés de ce plan dans le sens antihoraire, la liaison en agissant sur étant une liaison pivot parfaite[27].

     Un ressort de masse négligeable, de constante de raideur et de longueur à vide , est accroché à en , l'autre extrémité du ressort étant maintenue fixe et telle que la verticale passant par est séparée d'une distance horizontale de du point de  ;

     lorsque l'ensemble est en équilibre dans le champ de pesanteur vertical et uniforme, est horizontale et verticale, la longueur du ressort à l'équilibre étant voir schéma ci-contre ;

     nous nous proposons ci-après d'étudier les petites oscillations de autour de [3] et pour cela nous associons au référentiel terrestre le repère cartésien dans lequel la base cartésienne est directe, étant vertical descendant et horizontal orienté de vers .

     Nous rappelons l'expression du moment d'inertie d'une tige , de masse , de longueur , par rapport à un axe à passant par une de ses extrémités «».

Étude de l'équilibre du pendule pesant élastique

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     Déduire, de la C.N[28]. d'équilibre du solide autour de l'axe de rotation , l'« allongement du ressort à l'équilibre ».

Schéma descriptif d'une position quelconque hors équilibre d'un pendule pesant pouvant osciller autour de l'axe passant par et à en étant retenu en par l'action d'un ressort, l'écart angulaire de la position d'équilibre pour laquelle le ressort est vertical restant faible

Étude des petites oscillations du pendule pesant élastique

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     Déterminer, au préalable, le moment d'inertie du solide par rapport à l'axe de rotation .

     On se propose d'étudier les petites oscillations de autour de sa position d'équilibre[3], l'« angle repérant la position de à un instant quelconque restant de valeur absolue petite », on peut considérer que la force exercée par le ressort sur le solide reste verticale pendant tout le mouvement.

     En appliquant le théorème du moment cinétique scalaire au solide relativement à l'axe déterminer l'équation différentielle en du mouvement rotatoire du pendule « pesant élastique » nommé ainsi parce qu'il s'agit d'un pendule oscillant sous l'action de son poids donc pouvant être qualifié de « pesant » et de celle d'un ressort suggérant le qualificatif « élastique »[30] puis

     en déduire que le mouvement de rotation du pendule « pesant élastique » autour de est sinusoïdal et
     préciser l'expression de la période des petites oscillations de [3] autour de en fonction de , , et .

     calculer la période sachant que , , et .

Notes et références

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  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Centre D'Inertie.
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 Simplement noté sur le schéma de profil ci-contre, y étant la trace de l'axe.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 et 3,11 On devrait dire « élongations angulaires petites en valeur absolue » mais personne ne le fait par abus de langage.
  4. 4,0 et 4,1 Voir la généralisation à un solide du paragraphe « adaptation du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe Δ quelconque en translation dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  5. Voir le paragraphe « définition du produit mixte de trois vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace remarque) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. Voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 et 7,5 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrale volumique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  8. La démonstration est donnée dans le paragraphe « loi de composition des vecteurs vitesses dans le cas où les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ; cette loi s'énonce encore :
       le vecteur vitesse du point dans un référentiel « absolu » c'est-à-dire le vecteur vitesse absolue de encore noté s'obtient en ajoutant au vecteur vitesse de dans un référentiel « d'entraînement » c'est-à-dire le vecteur vitesse relative de encore noté le vecteur vitesse d’entrainement de translation de relativement à encore appelé vecteur vitesse d'entraînement de et noté .
  9. On rappelle que la dérivée temporelle d'une grandeur scalaire est indépendante du référentiel dans lequel le calcul est effectué, d'où l'inutilité de préciser ce référentiel et on choisit par la suite le référentiel d'étude non galiléen comme référentiel de dérivation temporelle.
  10. C.-à-d. la forme du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système fermé dans un référentiel non galiléen en translation de vecteur accélération d'entraînement par rapport à un galiléen théorème hors programme de physique de P.C.S.I. «» dans lequel la grandeur vectorielle « est la pseudo-force d'inertie d'entraînement » appliquée au C.D.I. de caractérisant l'aspect non galiléen en translation du référentiel d'étude voir la généralisation à un système fermé de points matériels du paragraphe énonçant le « théorème du moment cinétique scalaire du point applicable dans un référentiel non galiléen (commentaire) » du chap. de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  11. Nous supposons que reste aigu quel que soit le signe de , appliquée en restant horizontal orienté vers la gauche et passant au-dessous de , son moment scalaire reste quel que soit le signe de .
  12. 12,0 et 12,1 Voir le paragraphe « infiniment petits d'ordres successifs (ordre un) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  13. 13,0 13,1 13,2 et 13,3 Développement Limité.
  14. 14,0 et 14,1 Voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  15. Conditions Initiales.
  16. En fait, comme nous négligeons l'épaisseur de la machine tournante, le contact n'est pas surfacique mais linéique.
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 et 17,09 Voir le paragraphe « loi empirique de Coulomb du frottement de glissement d'un solide en translation sur un autre solide dans le cas d'équilibre » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ;
       Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » connues sous le nom de « lois de Coulomb » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés.
  18. 18,0 18,1 et 18,2 Voir le paragraphe « loi empirique de Coulomb du frottement de glissement d'un solide en translation sur un autre solide dans le cas effectif de glissement » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ;
       Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » connues sous le nom de « lois de Coulomb » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés.
  19. Avec tant qu'il n'y a pas rupture de contact entre le bâti et le sol.
  20. Avec tant qu'il n'y a pas rupture de contact entre le bâti et le sol.
  21. Le mouvement du point résultant d'une translation éventuelle de vecteur vitesse et d'une rotation autour de l'axe de vecteur rotation instantanée .
  22. Voir le paragraphe « composantes polaires du vecteur accélération de M (accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  23. 23,0 23,1 23,2 23,3 23,4 et 23,5 La relation «» résultant de ne nécessite que l'absence de rupture de contact entre le bâti et le sol, elle reste valable si le 1er glisse sur le 2nd.
  24. Il suffit pour justifier cela d'inverser l'évolution de l'intervalle ou de à ou de à en observant que, lors de cette évolution inversée, le 2nd membre de l'inégalité « de à » alors que le 1er membre « pour » conserve la même variation que cet intervalle soit décrit dans un sens ou l'autre c'est-à-dire d'abord d'une des bornes de l'intervalle jusqu'à l'instant milieu puis de l'instant milieu jusqu'à l'autre borne de l'intervalle, ce qui donne effectivement la « même condition d'inégalité pour l'intervalle que pour ».
  25. Étant donné que le mouvement du rotor est périodique de période nous limitons l'étude des effets indésirables de la machine tournante à l'intervalle d'une période
  26. 26,0 et 26,1 Ce Qu'il Fallait Vérifier.
  27. 27,0 27,1 et 27,2 Voir le paragraphe « définition d'une liaison pivot (idéale) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  28. 28,0 et 28,1 Condition Nécessaire.
  29. 29,0 et 29,1 Voir le paragraphe « réalisation pratique d'une liaison pivot (idéale) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  30. On pourrait même ajouter « vertical »
  31. Les deux tiges étant de même masse «», de même longueur «» et l'axe passant par une extrémité commune , les moments d'inertie de chaque solide par rapport à cet axe sont égaux de valeur commune «».
  32. Ceci n'était pas demandé étant donné que le résultat était fourni.
  33. 33,0 et 33,1 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  34. 34,0 et 34,1 En effet «» «».
  35. La grandeur est un infiniment petit d'ordre un si le maximum de sa valeur absolue l'est et, dans le cas présent où s'avérera périodique si son amplitude l'est ; les grandeurs dérivées temporelles et définiront alors des infiniment petits d'ordre un de grandeurs exprimées en et car à l'amplitude de avec un cœfficient de proportionnalité fini.
  36. Avec «».
  37. Application Numérique.