Signaux physiques (PCSI)/Introduction au monde quantique : dualité onde-particule

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Introduction au monde quantique : dualité onde-particule
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Chapitre no 16
Leçon : Signaux physiques (PCSI)
Chap. préc. :Optique géométrique : l'œil
Chap. suiv. :Introduction au monde quantique : interprétation probabiliste
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Exemples d'expérience mettant en évidence la notion de photon (ou particule de lumière) : l'effet photoélectrique et la diffusion Compton

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     Il s'agit des 1ères mises en évidence reconnues historiquement, l'électron émis étant considéré comme une particule, la lumière doit être un ensemble de particules de lumière pour interpréter l'effet photoélectrique ou la diffusion Compton [1].

Description de l'effet photoélectrique

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     C'est l'émission d'électrons par un métal lorsqu'il est éclairé par un rayonnement du domaine visible ou ultra-violet [2] ;

     le phénomène n'existe que si la longueur d'onde du rayonnement dans le vide est à une longueur d'onde de seuil caractéristique du métal et
     le phénomène n'existe si cette longueur d'onde est à il n'y a pas d'effet photoélectrique possible même si le rayonnement correspond à une « puissance très intense » [3].

Interprétation de l'effet photoélectrique en considérant l'aspect corpusculaire de la lumière (Einstein 1905)

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     En , pour interpréter le spectre d'émission du rayonnement électromagnétique d'un corps chauffé émission essentiellement dans l'infra-rouge[4],
     En , Max Planck [5] supposa que l'énergie s'échange entre la matière et le rayonnement par multiples d'une valeur minimale « le quantum d'énergie » dont l'expression est liée à la fréquence de l'onde par «» relation de Planck - Einstein [5], [6][7] est une constante fondamentale de la physique appelée à l'heure actuelle « constante de Planck [5] » et valant « » ;

     en , Albert Einstein [6] reprit l'hypothèse de Planck [5] en supposant que la lumière elle-même et non plus les échanges entre la matière et la lumière est un ensemble de « quanta de lumière », chaque « grain » de lumière étant d'énergie  ;

                         pour Einstein [6], l'effet photoélectrique devient l'absorption par un électron du métal d'un seul quantum de lumière et si cette énergie est suffisante, l'électron peut être arraché au métal ;

     énergies potentielles de liaison dans un métal suivant que l'électron considéré est effectivement lié ou arraché au métal :
     énergies potentielles de liaison dans un métal un électron, lié au métal, possédant de l'énergie potentielle de liaison,
     énergies potentielles de liaison dans un métal un électron, n'est plus lié s'il est arraché au métal par absorption d'énergie,
     énergies potentielles de liaison dans un métal un électron, n'est plus lié dans cette situation il est légitime de considérer cette énergie potentielle de liaison nulle ;
     énergies potentielles de liaison dans un métal définissant la référence de l'énergie potentielle [8] de liaison de l'électron dans le métal quand l'électron est arraché,
     énergies potentielles de liaison dans un métal définissant la référence on en déduit que, lié au métal, il possède une énergie potentielle de liaison [9] dépendant du métal ;
     énergies potentielles de liaison dans un métal on définit «» en introduisant « le travail d'extraction » correspondant comme l'énergie minimale à fournir pour que l'électron, pris dans son état fondamental c.-à-d. non excité, puisse être arraché au métal c.-à-d. obéissant à la règle de conservation de l'énergie de l'électron «» [10] d'où
     énergies potentielles de liaison dans un métal on définit «» ;

     énergies potentielles de liaison dans un métal quelques valeurs de travail d'extraction pour différents métaux :
     énergies potentielles de liaison dans un métal quelques valeurs «» [11] ;

                         l'électron lié au métal peut donc être arraché si « l'énergie du quantum de lumière qu'il absorbe est au travail d'extraction du métal » soit
                         l'électron lié au métal peut donc être arraché si «» ou «» ou encore,
                         l'électron lié au métal peut donc être arraché si en termes de longueur d'onde dans le vide, «», par exemple
                         l'électron lié au métal peut donc être arraché si en termes de longueur d'onde dans le vide, la longueur d'onde de seuil de l'effet photoélectrique pour le fer est « avec en soit » [11] « en » soit «» justifiant l'« effet photoélectrique dans le fer pour le visible et les U.V. à l'exclusion du rouge et des I.R. en accord avec » et
                         l'électron lié au métal peut donc être arraché si en termes de longueur d'onde dans le vide, la longueur d'onde de seuil pour le nickel se calcule selon « avec en soit » [11] « en » soit «» justifiant l'« effet photoélectrique dans le nickel uniquement pour les U.V. non trop proches en accord avec » pas d'effet photoélectrique dans le nickel pour le visible ou l'I.R. ;

                         cette théorie permet aussi de déterminer l'énergie cinétique d'extraction de l'électron comme étant l'excédent d'énergie par rapport au travail d'extraction soit
                         cette théorie permet aussi de déterminer l'énergie cinétique d'extraction de l'électron «» [12] » ou
                         cette théorie permet aussi de déterminer l'énergie cinétique d'extraction de l'électron «» par utilisation de la fréquence de seuil  ;

                         des expériences menées par Robert Millikan [13] entre et confirmèrent cette théorie et
                               des expériences menées par Robert Millikan entre et confirmèrent la valeur numérique de [14].

Description de la diffusion Compton

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     La diffusion Compton [1] fut découverte par Arthur Compton [1] en , elle se définit comme le phénomène de diffusion d'un rayonnement par la matière, cette dernière renvoyant dans tout l'espace un rayonnement de même nature appelé « onde diffusée » ;
         La diffusion Compton « classiquement » [15] on explique la diffusion des ondes électromagnétiques par le fait que les électrons de la matière sont mis en mouvement sous l'action du champ électromagnétique de l'onde incidente, le mouvement d'oscillation de ces derniers à la fréquence de l'onde incidente engendrant un rayonnement diffusé de même fréquence que « sa source » [16] ;
               La diffusion Compton « classiquement » ainsi l'onde diffusée expliquée par la mécanique classique [17] doit être de même fréquence que l'onde incidente ;

     en envoyant des rayons X de longueur d'onde dans le vide [18], [19] sur une cible de carbone, A. Compton [1] observa un rayonnement diffusé de longueur d'onde dans le vide différente de celle du rayonnement incident, en contradiction avec la théorie classique.

Interprétation de la diffusion Compton en considérant l'aspect corpusculaire des rayons X (Compton 1922)

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Justification de l'effet Compton [1] par collision entre un photon et un électron dans le cadre relativiste, on trouve avec masse de l'électron

     A. Compton [1] interpréta la diffusion de même nom comme une collision entre un électron de la matière et un « grain » de lumière [20] associé au rayonnement incidentd'énergie «» et de quantité de mouvement [21] « », étant le vecteur unitaire dans la direction et le sens du mouvement du « grain » de lumière [20] ;

     au cours de la collision le « grain » de lumière [20] est absorbé puis réémis avec une énergie moindre correspondant à l'acquisition d'énergie cinétique par l'électron voir les « schémas de la collision » [22] ci-contre,
     au cours de la collision le « grain » de lumière diffusé ayant une énergie moindre que celui de l'onde incidente c.-à-d. «»,
     au cours de la collision le « grain » de lumière diffusé ayant sa fréquence est également plus faible que l'incidente c.-à-d. «» et
     au cours de la collision le « grain » de lumière diffusé ayant sa longueur d'onde dans le vide plus grande que l'incidente c.-à-d.
  au cours de la collision le « grain » de lumière diffusé ayant sa longueur d'onde dans le vide «» ;

     le calcul fondé sur les lois de la mécanique relativiste utilisant la conservation de l'énergie totale et celle de la quantité de mouvement totale du système des deux particules électron et « grain » de lumière [20], [22] donne un résultat en accord avec l'expérience, voir l'établissement du résultat en complément ci-dessous [23] ;

Preuve incontournable du caractère corpusculaire de la lumière

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     les deux expériences précédemment citées sont des preuves incontournables du caractère corpusculaire de la lumière car, dans aucune des deux, l'aspect ondulatoire ne permet d'interpréter l'expérience :

  • pour l'effet photoélectrique, l'absorption d'une onde lumineuse monochromatique de haute intensité et de basse fréquence [45] devrait entraîner l'éjection d'électrons du métal en contradiction avec l'observation expérimentale
    pour l'effet photoélectrique, en effet l'intensité de l'onde lumineuse incidente étant grande, si nous supposons l'absorption uniformément répartie sur la surface du métal et de durée suffisamment grande, l'énergie moyenne absorbée pendant cette durée par n'importe quelle région microscopique entourant un électron de conduction du métal étant à son travail d'extraction, l'électron devrait être arraché du métal et un effet photoélectrique observé mais
    pour l'effet photoélectrique, en effet si ce dernier ne l'est pas c'est parce que l'aspect ondulatoire de la lumière [46] ne peut être appliqué ici, la grande énergie moyenne absorbée pendant la durée considérée précédemment devant être interprétée en terme corpusculaire comme un grand nombre de « grains » de lumière [22] arrivant successivement, à un rythme élevé, dans la région microscopique entourant un électron de conduction du métal avec chaque « grain » de lumière [22] d'énergie insuffisante pour arracher un électron de conduction du métal ; de même
    pour l'effet photoélectrique, l'absorption d'une onde lumineuse monochromatique de faible intensité et de haute fréquence [47] ne devrait entraîner aucune éjection d'électrons du métal en contradiction avec l'observation expérimentale
    pour l'effet photoélectrique, en effet l'intensité de l'onde lumineuse incidente étant faible, si nous supposons l'absorption uniformément répartie sur la surface du métal et de durée suffisamment petite, l'énergie moyenne absorbée pendant cette durée par n'importe quelle région microscopique entourant un électron de conduction du métal étant à son travail d'extraction, l'électron ne devrait pas être arraché et aucun effet photoélectrique observé mais
    pour l'effet photoélectrique, en effet si ce dernier est néanmoins observé c'est parce que l'aspect ondulatoire de la lumière [46] ne peut être appliqué ici, la faible énergie moyenne absorbée pendant la durée considérée précédemment devant être interprétée en terme corpusculaire comme un petit nombre de « grains » de lumière [22] arrivant successivement, à un rythme très lent, dans la région microscopique entourant un électron de conduction du métal avec chaque « grain » de lumière [22] d'énergie suffisante pour arracher un électron de conduction du métal ;
  • pour la diffusion Compton [1], l'absorption d'une onde électromagnétique de fréquence X [48] par une cible de carbone s'interprétant, dans l'hypothèse d'adoption de l'aspect ondulatoire de l'onde, en une mise en mouvement oscillatoire d'électrons de la cible à la même fréquence que celle de l'onde puis en l'émission d'une onde électromagnétique dans n'importe quelle direction à la même fréquence que celle des oscillations, fréquence de l'onde diffusée en contradiction avec l'observation expérimentale
        pour la diffusion Compton, en effet la diffusion Compton [1] correspond à un rayonnement X réémis de fréquence toujours plus faible que celle du rayonnement X incident
        pour la diffusion Compton, en effet si cette fréquence est plus faible et non égale c'est parce que l'aspect ondulatoire du rayonnement X ne peut être appliqué ici, il faut envisager l'aspect corpusculaire, la diffusion Compton [1] étant un choc entre un « grain » de lumière [20], [22] de fréquence X [48] et un électron de la cible, une partie de l'énergie du « grain » de lumière [20], [22] incident étant cédée à l'électron subissant le choc.

Expérience mettant en évidence le caractère ondulatoire de la lumière : interférences lumineuses par fentes d'Young

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Description de l'expérience d'interférences lumineuses par fentes d'Young

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Revoir le paragraphe « exemple de l'interférence lumineuse d'une onde monochromatique séparée par fentes d'Young » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».

Interprétation en terme ondulatoire

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Revoir le chap. « Propagation d'un signal : Interférences entre deux ondes acoustiques ou mécaniques de même fréquence » en entier de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » et plus particulièrement
le paragraphe « condition d'interférences constructives ou destructives en termes de déphasage » de ce chap. de cette même leçon « Signaux physiques (PCSI) ».                                       

Tentative d'interprétation en terme corpusculaire

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     Pour tenter une interprétation corpusculaire de l'expérience d'interférences lumineuses par les fentes d'Young [49], nous supposons que
     Pour tenter une interprétation corpusculaire la « source » [50] éclairant les fentes d'Young [49] provienne d'un faisceau de puissance si faible qu'en termes de « grains » de lumière [22] il ne peut correspondre qu'à des « grains » de lumière [22] envoyés un par un [51],
     Pour tenter une interprétation corpusculaire l'écran étant remplacé par un détecteur C.C.D. [52] très sensible permettant de localiser l'impact ; en faisant varier le temps de pose on accroît le nombre de « grains » de lumière [22] arrivant sur les fentes et on fait les observations suivantes :

  • chaque « grain » de lumière [22] donne un impact sur le C.C.D. [52] en se comportant comme un corpuscule localisé mais en un point aléatoire ne correspondant pas au trajet classique d'une particule « passant par l'une ou l'autre des fentes » [53],
  • les impacts sur le C.C.D. [52] se répartissent inégalement, dessinant, au fur et à mesure que le nombre de « grains » lumineux [22] , les franges d'interférences prédites par la théorie ondulatoire.

     En conclusion, l'interprétation corpusculaire de la lumière dans l'expérience d'interférences lumineuses par fentes d'Young [49] ne peut être envisagée, même si la puissance de la source est si faible qu'on peut considérer l'envoi de « grains » de lumière [22] un par un,
     En conclusion, car les impacts successifs sur le détecteur sont aléatoires, ne pouvant correspondre en aucun cas au passage du « grain » de lumière [22] provenant de la source « de photons uniques » par l'une ou l'autre des fentes [54] ;
     En conclusion, si l'expérience dure suffisamment longtemps, la figure formée par l'accumulation des impacts sur le détecteur en fonction de la position sur ce dernier correspond statistiquement à la figure trouvée en utilisant l'aspect ondulatoire de la lumière [46] si on envisage une source « de photons uniques », l'interprétation ondulatoire de l'expérience d'interférences par fentes d'Young [49] nécessite de pouvoir faire une statistique sur les impacts, c.-à-d. une durée de fonctionnement de la source « de photons uniques » suffisamment grande pour que l'envoi de « grains » de lumière [22] soit suffisamment important.

Preuve incontournable du caractère ondulatoire de la lumière

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     L'expérience d'interférences lumineuses par les fentes d'Young [49] est une preuve incontournable de l'aspect ondulatoire de la lumière [46] car,
     L'expérience d'interférences lumineuses même si la source utilisée est de très faible puissance comme c'est le cas d'une source « de photons uniques »,
     L'expérience d'interférences lumineuses l'utilisation de l'aspect corpusculaire de la lumière ne permet pas d'interpréter chaque impact successif sur l'écran alors que
     L'expérience d'interférences lumineuses la répartition statistique de ces impacts [53] correspond effectivement à la répartition lumineuse obtenue par interprétation ondulatoire.

Dualité onde - particule de la lumière

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Aspect ondulatoire de la lumière

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     L'aspect ondulatoire de la lumière [46] a été introduit succinctement dans le paragraphe « grandeurs vibrantes en électromagnétisme, célérité de la propagation » du chap.,
           L'aspect ondulatoire de la lumière a été un peu plus détaillé dans le paragraphe « caractère vectoriel de la grandeur vibrante en optique, le champ électromagnétique » du chap. et
           L'aspect ondulatoire de la lumière a été utilisé dans les paragraphes « observation du phénomène de diffraction en optique  » et
           L'aspect ondulatoire de la lumière a été utilisé dans les paragraphes « exemple de l'interférence lumineuse d'une onde monochromatique séparée par fentes d'Young » tous deux du chap.,
           L'aspect ondulatoire de la lumière ces chapitres étant tous tirés de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».

Aspect corpusculaire de la lumière

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     La particule associé à la lumière s'appelle le « photon », il possède les propriétés suivantes :

  • il est de masse nulle,
  • il est de charge nulle,
  • il se déplace, quel que soit le référentiel considéré, à la vitesse limite appelée à juste titre « vitesse de la lumière dans le vide »,
  • associé à une onde monochromatique de fréquence c.-à-d. de longueur d'onde dans le vide , il a l'« énergie » [55] et
    associé à une onde monochromatique de fréquence c.-à-d. de longueur d'onde dans le vide , il a la « quantité de mouvement [21] » [55] avec
          associé à une onde monochromatique de fréquence c.-à-d. de longueur d'onde dans le vide , il a la « quantité de mouvement vecteur unitaire dirigeant et orientant son mouvement.

Ordre de grandeur de l'énergie d'un photon

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     Un photon de lumière visible par exemple de longueur d'onde dans le vide [56] a une énergie qui se calcule selon « en » [55]
     Un photon de lumière visible sur l'exemple du jaune «» [55], [57] soit «» [55], [57] d'où
       Un photon de lumière visible l'ordre de grandeur de l'énergie d'un photon du visible « entre [55], [57] et [55], [57] » ;

     on peut réécrire la relation définissant l'énergie du photon en fonction de la longueur d'onde dans le vide en unités appropriées à savoir l'[57] pour l'énergie et
     on peut réécrire la relation définissant l'énergie du photon en fonction de la longueur d'onde dans le vide en unités appropriées à savoir le pour la longueur d'onde dans le vide selon
     on peut réécrire la relation définissant l'énergie du photon en fonction de la longueur d'onde dans le vide en unités appropriées à savoir «» [55], [57] ;

pour les autres longueurs d'onde dans le vide d'un rayonnement électromagnétique les ordres de grandeur sont les suivants :
«» [55], [57], [58].

Débit de photons

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     Pour que l'aspect « granulaire » de l'onde apparaisse en optique, les faisceaux utilisés doivent être de « très faible puissance » [59], sinon l'aspect corpusculaire est masqué par le « débit important de photons » [59], par exemple un « laser hélium-néon » de longueur d'onde dans le vide et de puissance correspond à un « débit de photons » [55], [60] soit «[55] » c.-à-d. un « débit très important » à l'échelle de temps mésoscopique [61], [62] ;

     Pour que l'aspect « granulaire » de l'onde apparaisse en optique, avec un détecteur de résolution temporelle de [63], pour espérer détecter les photons un par un, il est nécessaire que la fréquence d'émission des photons par le faisceau laser précédemment introduit soit à [64] par exemple correspondant à une puissance du faisceau divisée par un facteur soit égale à [64] mais, ce système simple ne fonctionne pas correctement à cause de l'« irrégularité d'émission des photons » [65] ;
     Pour que l'aspect « granulaire » de l'onde apparaisse en optique, il existe néanmoins des systèmes beaucoup plus élaborés [66] permettant d'envoyer des photons un par un et
           Pour que l'aspect « granulaire » de l'onde apparaisse en optique, il existe néanmoins des systèmes beaucoup plus élaborés définissant ce qu'on appelle des sources « de photons uniques ».

Exemples d'expérience mettant en évidence la notion d'onde de matière : interférences d'un faisceau d'électrons homocinétiques par fentes d'Young et autres interférences

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Description de l'expérience d'interférences d'un faisceau d'électrons homocinétiques par fentes d'Young (ou dispositif analogue)

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Interférence électronique réalisée avec un faisceau d'électrons séparé par fentes d'Young [49]
  • La 1ère expérience d'interférences électroniques a été réalisée par Charles Fert [67] et ses collaborateurs en au laboratoire d'optique électronique de Toulouse, elle consistait à séparer un faisceau d'électrons homocinétiques à l'aide d'un « fil d'araignée métallisé chargé électriquement » [68], les deux faisceaux obtenus interférant au-delà du fil il s'agit bien d'une expérience d'interférences mais non par fentes d'Young [49] ;
  • la 1ère interférence électronique par fentes d'Young [49] a été réalisée par Claus Jönsson [69] en , le faisceau d'électrons étant séparé par deux fentes fines très rapprochées entaillées sur une feuille de cuivre voir schéma de principe ci-contre ;
  • enfin la 1ère interférence d'« électron unique » [70] a été réalisée en par Akira Tonomura [71] en utilisant un dispositif de séparation analogue à celui de Fert [67] et de ses collaborateurs il ne s'agit donc pas d'interférences par fentes d'Young [49] ;
  • dans les deux 1ers exemples cités, l'observation est identique à celle décrite lors de l'expérience d'interférences par fentes d'Young [49] et
    dans le 3ème exemple elle est identique à celle des interférences « par photon unique » réalisée peu de temps avant [72] par Alain Aspect [73] et Philippe Grangier [74].
Images successives de l'écran dans l'expérience de Tonomura [71] avec un nombre d'électrons détectés

     Nous allons décrire un peu plus en détail cette dernière expérience d'interférences d'« électron unique » réalisée par Akira Tonomura [71], [75] :

     Les électrons arrivant un par un sur le détecteur tombent sur un film fluorescent, leur impact provoquant l'émission d'environ photons lesquels sont collectés par un dispositif d'imagerie ;

     le caractère successif d'émission des électrons est réalisé à l'aide d'un faible flux électronique du faisceau de l'ordre de c.-à-d. que les électrons sont émis en moyenne toutes les  ; ces électrons ont une énergie cinétique moyenne de [11] ils sont donc relativistes[76] correspondant à une vitesse moyenne de [77] du point dans son mouvement par rapport au référentiel d'étude à l'instant et la célérité de la lumière dans le vide [78], [79] ;

Wave-particle duality

     l'observation de l'animation ci-dessus modélisant la construction progressive d'une figure d'interférences d'électrons [80] ainsi que
     l'observation des images successives avec un nombre d'électrons détectés dans l'expérience de Tonomura [71], ci-contre,
     l'observation appelle les remarques suivantes :

  • on observe, au début de l'animation ou dans les images (ɑ) et (b), une répartition aléatoire des points d'impact, contraire à ce que donnerait l'applicabilité de la mécanique relativiste [81] la mécanique « classique » [82] n'est donc pas applicable ici ;
  • au fur et à mesure que le nombre d'électrons détectés , on observe une modulation régulière du nombre d'impacts enregistrés identique à l'observation des franges lumineuses en optique.

Interférences d'atomes

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Dispositif expérimental utilisé pour l'observation d'interférences d'atomes d'hélium par fentes d'Young [49]

     En Oliver Carnal et Jürgen Mlynek [83] ont réalisé une expérience d'interférences de fentes d'Young [49] avec des « atomes d'hélium » [84] ;
              En Oliver Carnal et Jürgen Mlynek les atomes d'hélium étaient tout d'abord diffractés par une fente de largeur en direction des fentes d'Young [49] situées à une distance et larges chacune de dont les centres étaient séparés de , puis
              En Oliver Carnal et Jürgen Mlynek les atomes d'hélium étaient détectés par un détecteur large de situé à une distance des fentes d'Young [49] voir figure ci-contre ;
              En Oliver Carnal et Jürgen Mlynek les observations sont identiques aux précédentes [85]


Nombre d'atomes détectés pendant en fonction de la position du détecteur dans l'expérience d'interférences d'atomes d'hélium




     Remarques avantage des interférences atomiques relativement aux interférences lumineuses :
     Remarques les atomes voyageant beaucoup plus lentement que la lumière restent plus longtemps en interaction dans l'interféromètre et sont donc nettement plus sensibles ; cette sensibilité accrue peut être mise à profit pour des mesures très précises comme celle de l'« accélération de la pesanteur » [86] ;
     Remarques un autre avantage est qu'on accède à un domaine de longueur d'onde plus étendu allant du micromètre au nanomètre alors que les interférences lumineuses autorisent un domaine autour du micromètre ;
     Remarques enfin les interférences atomiques sont exploitées pour faire de l'holographie avec des atomes en effet les figures d'interférence sont des microstructures atomiques permettant de concevoir des techniques microlithographiques encore plus fines que celles existant actuellement

     Ci-contre la détection d'atomes en fonction de la position du détecteur, la détection ayant duré  ;
     Ci-contre l'interfrange peut être estimée à et la théorie fournit une valeur de en [87] soit en bon accord avec l'expérience.

Interférences de molécules

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     À une température donnée « plus la masse de la molécule est grande », plus « sa vitesse quadratique moyenne est faible » [88] mais
     À une température donnée « plus sa quantité de mouvement [21] est grande » [89], et par suite « plus sa longueur d'onde est faible » [90] ;

     en , Markus Arndt [91] et ses collègues de l'Université de Vienne ont réalisé des interférences à l'aide d'un « réseau ultrafin » [92]
             en , Markus Arndt et ses collègues de l'Université de Vienne ont réalisé des interférences avec une molécule de très grande taille le « fullerène » [93]
             en , Markus Arndt et ses collègues de l'Université de Vienne ont réalisé des interférences avec une molécule de masse molaire moléculaire [94] et plus récemment
             en , Markus Arndt et ses collègues de l'Université de Vienne ont réalisé des interférences avec des « molécules deux fois plus grosses » dérivées du tétraphénylporphyrine
             en , Markus Arndt et ses collègues de l'Université de Vienne ont réalisé des interférences avec des « molécules de masse molaire moléculaire [95].

     Commentaires : les observations sont identiques à celles obtenues lors des interférences d'atomes, en effet
     Commentaires : la longueur d'onde associée aux molécules interférant étant plus faible que celle des atomes utilisés dans les interférences d'atomes voir l'introduction de ce paragraphe mais
     Commentaires : la distance entre fentes créant les interférences l'étant aussi utilisation d'un « réseau ultrafin » [92] dans les interférences de molécules,
     Commentaires : les observations sont identiques à celles obtenues lors des interférences d'atomes, l'interfrange est d'un même ordre de grandeur.

Expérience mettant en évidence le caractère particulaire de la matière : déviation électronique dans un tube cathodique

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Présentation du tube cathodique

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     Le tube cathodique est la succession sous vide

  • d'un « canon à électrons » servant à produire des électrons et à les accélérer,
  • d'un interface dans lequel les électrons vont être déviés transversalement sous l'action d'une tension électrique et
  • d'un écran sur lequel la déviation est observable.

Canon à électrons

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Schéma expliquant le fonctionnement d'un canon à électrons

     Dans un canon à électrons, des électrons sont émis par « effet thermoélectronique » [96] provenant d'une électrode dans le voisinage d'un filament métallique chauffé, l'énergie cinétique d'éjection des électrons de restant très faible, ils ne quittent pas spontanément son voisinage et forme autour d'elle une charge d'espace négative qui s'oppose à la poursuite de l'effet thermoélectronique ;

     Dans un canon à électrons, le but poursuivi étant de créer un faisceau d'électrons, on accélère les électrons arrachés en imposant une d.d.p. entre cette électrode et l'électrode de sortie du canon à électrons avec , étant appelée « cathode » et « anode » ;

     Dans un canon à électrons, on observe effectivement un faisceau d'électrons quasi homocinétiques à la sortie du canon en accord avec le caractère particulaire des électrons dans l'interface l'électron n'étant soumis qu'à la force électrique [97] laquelle dérive de l'énergie potentielle électrique [98], on peut écrire la conservation de l'énergie mécanique de l'électron entre et [99] soit, dans la mesure où son énergie cinétique lors de l'extraction de est considérée comme négligeable, « » et «» [100] «» [101].

Déviation électronique dans l'interface entre les plaques longitudinales de déviation

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Schéma expliquant la déviation électronique entre les plaques horizontales d'un tube cathodique

     Le faisceau d'électrons homocinétiques pénètrent dans l'interface entre les deux plaques longitudinales de déviation aux bornes de laquelle on impose une d.d.p. permanente et on observe une dérive transversale de la trajectoire du faisceau dans le sens des potentiels croissants, dérive « visualisée sur l'écran » [102] situé à la sortie de l'interface par phénomène de fluorescence de ce dernier voir schéma explicatif ci-contre ;
     cette observation est là encore en accord avec le caractère particulaire des électrons.

     L'électron dans l'interface n'est soumis qu'à la force électrique [97], [103] et l'application de la r.f.d.n. [104] à l'électron dans le référentiel lié aux plaques supposé galiléen[105] conduit à un « vecteur-accélération constant » ;

     en projetant sur les trois axes, on en déduit soit, en intégrant une 1ère fois, les lois horaires de vitesse
     en projetant sur les trois axes, on en déduit avec les C.I. [106] de vitesse puis en intégrant une 2ème fois, une 1ère forme des lois horaires de position
     en projetant sur les trois axes, on en déduit avec les C.I. [106] de position , soit enfin, en éliminant au profit de et par «» [107]
       en projetant sur les trois axes, on en déduit une 2ème forme des lois horaires de position du mouvement de l'électron dans l'interface entre les plaques longitudinales de déviation

«» ;
  • le mouvement est donc plan, dans le plan ,
  • le projeté de l'électron sur , noté , a un mouvement uniforme de vitesse et
  • le projeté de        celui sur , noté , a un mouvement uniformément varié d'accélération  ;

     ces lois horaires étant également les équations paramétriques de la trajectoire, on détermine les équations cartésiennes de cette dernière en éliminant le temps par soit

«» [108] définissant une parabole [109] voir schéma ci-dessus.

     À la sortie de l'espace champ, l'électron n'est plus soumis à « aucune force » [110] et par suite
     À la sortie de l'espace champ, l'électron a un mouvement rectiligne uniforme de direction tangente à la parabole et de vitesse égale à celle en point de sortie de l’espace ;
  À la sortie de l'espace champ, l'électron il a alors un impact d'ordonnée sur un écran situé à du centre de l'espace champ.

     La trajectoire de l'électron dans l'interface entre les plaques longitudinales de déviation étant une parabole [109] et
La trajectoire de l'électr celle à la sortie de l'espace champ étant la tangente à cette parabole au point de sortie, nous en déduisons que
     la trajectoire à la sortie de l'espace champ passe par le centre de l'espace champ [111] d'où «» [112] dont on tire «».

     La détermination de peut se faire de la même façon en utilisant «» [113] d'où «» [114] que l'on reporte dans «»

«» c.-à-d. une « déflexion électrique à la tension imposée »,
sa mesure permettant de déterminer la valeur de la tension principe de l'oscilloscope analogique.

     Remarque : L'expression de la déflexion électrique reste valable en régime dépendant du temps, si peut être considéré comme permanent durant le « temps de vol de l'électron » [115],
     Remarque : L'expression de la déflexion électrique reste valable en régime dépendant du temps, si peut être considéré comme permanent c'est le cas dans le cadre de l'A.R.Q.S. [116] ;
     Remarque : on écrira, dans le cas d’une tension alternative de période , que «» soit pratiquement «» avec « temps de vol de l'électron » [115],
       Remarque : on écrira, dans le cas d’une tension alternative de période , que «» soit pratiquement «» le « temps de vol » se calculant par soit «» ;
     Remarque : on écrira A.N. [117] : avec [118] et on trouve «» et
            Remarque : on écrira A.N. : la déflexion électrique pourra être utilisée pour des tensions alternatives de période ou des fréquences «».
     Remarque : Avec cette limite en fréquence , on peut affirmer que ce sera toujours applicable au laboratoire [119] à condition de rester dans le cadre de l'A.R.Q.S. [116].

Dualité onde - particule de la matière

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L'onde de matière de de Broglie

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     D'après ce qui précède, la lumière et plus généralement tout rayon électromagnétique possède le double aspect « onde-particule »,
   D'après ce qui précède, la lumière et plus généralement tout rayon électromagnétique possède le double l'aspect présenté par la lumière dépendant de l'« expérience réalisée » ;

     compte-tenu de cela, Louis de Broglie [120] émit l'hypothèse en que la « matière » [121] laquelle, par définition, a un aspect corpusculaire, devrait aussi présenter un aspect ondulatoire [122],
           compte-tenu de cela, Louis de Broglie il postula donc l'existence, pour toute particule massique, d'une onde de matière qui lui est associée et
           compte-tenu de cela, Louis de Broglie il établit, sur des arguments théoriques, une expression pour la longueur d'onde appelée « longueur d'onde de de Broglie [120] de la particule ».

La longueur d'onde de de Broglie

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     L'expression de la longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule, «» postulée par Louis de Broglie [120] en est
     L'expression de la longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule, «», étant la constante de Planck [5] et
     L'expression de la longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule, «», la « norme du vecteur-quantité de mouvement » [123] de la particule dans son aspect corpusculaire [21].

     Remarque : C'est la même relation que celle permettant de définir la quantité de mouvement d'un photon associé à une onde électromagnétique monochromatique de longueur d'onde dans le vide ,
     Remarque : C'est la même relation que celle permettant de définir la quantité de mouvement d'un photon en effet celle-ci s'écrit «[55], [124] » [55].

Expression de la longueur d'onde de de Broglie de la particule en fonction, entre autres, de sa vitesse dans son aspect corpusculaire

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Cas d'une particule newtonienne

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     Une particule newtonienne est une particule dont le vecteur vitesse dans le référentiel d'étude est de norme devant la vitesse de la lumière dans le vide soit
     Une particule newtonienne est une particule dont le vecteur vitesse dans le référentiel d'étude est «» [125].

     Le vecteur-quantité de mouvement d'une particule newtonienne est liée à son vecteur vitesse dans le référentiel d'étude et à sa masse par «» [126] et par suite
     la longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule newtonienne se réécrit, dans le référentiel d'étude, «[127] » [128].

Cas d'une particule relativiste

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     Une particule est relativiste dans un référentiel d'étude si elle n'est pas newtonienne dans ce référentiel ; ainsi elle sera relativiste
     Une particule est relativiste dans un référentiel d'étude si son vecteur vitesse dans le référentiel d'étude est de norme devant la vitesse de la lumière dans le vide soit
     Une particule est relativiste dans un référentiel d'étude si son vecteur vitesse dans le référentiel d'étude est «» [129].

     Le vecteur-quantité de mouvement d'une particule relativiste est liée à son vecteur vitesse dans le référentiel d'étude et à sa masse par «» [130]
     Le vecteur-quantité de mouvement d'une particule relativiste est liée avec «» le « facteur de Lorentz [131] » de la particule de vecteur vitesse [132] et par suite
     la longueur d'onde de l'onde de matière associée à la particule relativiste se réécrit, dans le référentiel d'étude, «[127] » [133], [134].

Première vérification expérimentale

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     En Clinton Joseph Davisson [135] avec l'aide de Lester Germer [136] ont observé la diffraction d'un faisceau d'électrons par un monocristal de nickel, ceci était donc la 1ère preuve qu'un faisceau d'électrons pouvait avoir un comportement ondulatoire ;

     un solide peut diffracter une onde s'il possède une structure périodique dans trois directions de l'espace ce qui est le cas pour un cristal et
     un solide peut diffracter une onde si la longueur d'onde de l'onde est proche de la période spatiale de la structure [137] ; pour le monocristal de nickel la période spatiale est de l'ordre de l'[18] ;

     dans l'expérience de Davisson [135] et Germer [136] les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une énergie cinétique de [11] ils sont donc newtoniens[138] ou
                      dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une énergie cinétique de d'où
                      dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une vitesse de [139] soit
                      dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une vitesse de [140] donnant
                      dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une quantité de mouvement [125] [141] soit
                      dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une quantité de mouvement et donc
                      dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie [120] associée [127]
                            dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie associée «» [18],
                            dans l'expérience de Davisson et Germer les électrons sont accélérés sous une d.d.p. de une longueur d'onde même ordre de grandeur que la périodicité du monocristal de nickel.

Applications actuelles

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Microscopie électronique

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     Un microscope optique ne peut révéler des « détails à la longueur d'onde utilisée » [142] c.-à-d. de l'ordre du micromètre , par contre
      un microscope électronique permet de révéler des détails de limite à la longueur d'onde de de Broglie [120] d'un électron, d'ordre de grandeur égale à [18] quand il n'est pas relativiste [143],
      un microscope électronique permet de révéler des détails de limite pouvant descendre jusqu'à quand il est relativiste,
      un microscope électronique permet de révéler des détails de limite soit une résolution à fois plus grande que celle d'un microscope optique :

     un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une énergie cinétique de [11] il est donc newtonien[144] ou
     un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une énergie cinétique de d'où
     un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une quantité de mouvement [145] «» [146] soit
     un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une quantité de mouvement [11] ou
     un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une quantité de mouvement «» [147], [148] et donc
     un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie [120] [127] [149]
            un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie en ou
          un microscope électronique Exemple avec électron newtonien : électron accéléré sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie «» [18].

     un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une énergie cinétique de [11] il est donc relativiste[150] ou encore
     un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une énergie cinétique de soit
     un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une énergie totale [25] [151] soit
         un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une énergie totale «» [11], [146] d'où
     un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une quantité de mouvement [32] ,
     un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une quantité de mouvement [11] ou
     un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une quantité de mouvement «» [147], [152] et donc
     un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie [120] [127] [149]
            un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie en ou
          un microscope électronique Exemple avec électron relativiste : électron accéléré sous une d.d.p. de une longueur d'onde de de Broglie «».

Diffraction de neutrons

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     Les neutrons « thermiques » c.-à-d. des neutrons en agitation thermique à la température ordinaire [153] ayant une longueur d'onde de de Broglie [120] de l'ordre de grandeur de la taille des atomes (voir justification en fin de paragraphe) sont utilisés comme « sonde pour explorer la matière à l'échelle atomique » [154].

     Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie [120] d'un neutron « thermique » : l'énergie cinétique moyenne d'agitation d'un neutron « thermique » à la température ordinaire étant
          Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : l'énergie cinétique moyenne d'agitation d'un neutron « thermique » «» [155], nous en déduisons
             Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : sa quantité de mouvement quadratique moyenne [156], [145] [157] soit
             Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : sa quantité de mouvement quadratique moyenne [11] ou
             Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : sa quantité de mouvement quadratique moyenne «» [147], [158] d'où
             Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : une longueur d'onde de de Broglie [120] [127] [149]
                    Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : une longueur d'onde de de Broglie en ou
                  Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : une longueur d'onde de de Broglie «[18] »
                     Ordre de grandeur de la longueur d'onde de de Broglie d'un neutron « thermique » : une longueur d'onde de de Broglie effectivement de la taille des atomes.

Relation de Planck - Einstein et conséquences

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     La relation de Planck - Einstein [5], [6] est la relation applicable à un photon liant son énergie [55] à la fréquence de l'onde associée c.-à-d.
              La relation de Planck - Einstein est «» [55] est la constante de Planck [5] ;

     une conséquence du lien entre fréquence et longueur d'onde dans le vide , à savoir «», est la réécriture de l'énergie du photon sous la forme «» [55],
     une conséquence dont on peut déduire la norme de la quantité de mouvement du photon [55] à l'aide de la « relation liant l'énergie masse d'une particule [159] à son énergie totale [160] et la norme de sa quantité de mouvement » à savoir «» [32] soit [55] ou [55]
     une conséquence dont on peut déduire le lien entre la norme de la quantité de mouvement du photon [55] et la longueur d'onde dans le vide de l'onde associée «» [55], [161].

     Remarque : Nous avons vu que

  • l'énergie d'un photon suit la relation de Planck - Einstein [5], [6] «» [55] dans laquelle « est la fréquence temporelle de l'onde associée » et que
  • la norme de sa quantité de mouvement suit la relation de de Broglie [120] «» [55] dans laquelle « est le nombre d'onde de l'onde associée c.-à-d. sa fréquence spatiale » [162] ;

     Remarque : nous en concluons une correspondance entre grandeurs caractérisant l'onde électromagnétique et celles caractérisant la particule associée :

« fréquence temporelle de l'onde électromagnétique » « énergie du photon associé »,
« fréquence spatiale de l'onde électromagnétique » « quantité de mouvement du photon associé ».

Relation de Louis de Broglie et conséquences

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     La relation de de Broglie [120] est la relation applicable à toute particule massique liant la norme de la quantité de mouvement de la particule à
            La relation de de Broglie est la relation applicable à toute particule massique liant la longueur d'onde de l'« onde de matière » associée

c.-à-d. «» [163] est la constante de Planck [5] ;

     une conséquence du lien entre norme de quantité de mouvement , énergies de masse et totale d'une particule, à savoir «» [32], [163]
     une conséquence est l'expression de l'énergie totale de la particule en fonction, entre autres, de c.-à-d. la longueur d'onde de l'« onde de matière » associée

«» [163].

     Parallèlement à l'introduction de c.-à-d. la longueur d'onde de l'« onde de matière » associée à une particule,
     Parallèlement L. de Broglie [120] définit, en prolongeant la relation de Planck - Einstein [5], [6] applicable à un photon,
               Parallèlement L. de Broglie définit une « fréquence temporelle » pour cette « onde de matière » associée à l'énergie totale de la particule par

«» [164],

               Parallèlement L. de Broglie définit la célérité de propagation de l'« onde de matière » étant alors définie par «»,
               Parallèlement L. de Broglie définit la célérité de propagation de l'« onde de matière » se réécrivant, en introduisant l'expression de la vitesse relative de la particule
               Parallèlement L. de Broglie définit la célérité de propagation de l'« onde de matière » se réécrivant, en introduisant l'expression de en fonction des grandeurs cinétiques de cette dernière à savoir
               Parallèlement L. de Broglie définit la célérité de propagation de l'« onde de matière » se réécrivant, en introduisant l'expression de la vitesse relative de la particule [165],
               Parallèlement L. de Broglie définit la célérité de propagation de l'« onde de matière » se réécrivant, selon «» [166] «» [167] ;
     Parallèlement la norme de la quantité de mouvement de la particule peut être réécrite en fonction, entre autres, de la « fréquence temporelle » de l'« onde de matière » associée selon

«[32] » [163].

Ordres de grandeurs intervenant dans les phénomènes quantiques

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     Les ordres de grandeurs de la longueur d'onde de de Broglie [120] ont déjà été partiellement calculés dans le courant de ce chapitre, ils sont rappelés ci-dessous :

  • électrons « non relativistes » : [18], [168],
  • électrons « relativistes » : [169],
  • neutrons « thermiques » : [18], [170],
  • neutrons « rapides » [171] : [172] correspondant aux dimensions du noyau, utilisables pour sonder les noyaux atomiques,
  • atomes utilisés dans les interférences atomiques : ,
  • macromolécules utilisées dans les interférences moléculaires : [173]

Notes et références

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  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 et 1,09 Arthur Holly Compton (1892 - 1962) physicien américain plus exactement « étatsunien », essentiellement connu pour la découverte, en , de la diffusion inélastique d'une onde lumineuse sur la matière, qui fut baptisée « diffusion Compton » par la suite et qui lui valut la moitié du prix Nobel de physique en  ;
       l'autre moitié du prix Nobel de physique de fut remise à Charles Thomson Rees Wilson (1869 - 1959) physicien et chimiste britannique plus précisément « écossais », pour sa méthode permettant de rendre visible, par condensation de la vapeur, la trajectoire des particules électriquement chargées il s'agit de la chambre à brouillard le 1er détecteur de particules présenté en .
  2. Sous cet aspect l'effet photoélectrique a été découvert par Heinrich Rudolf Hertz (1857 - 1894) ingénieur et physicien allemand principalement renommé pour avoir découvert les ondes hertziennes ;
       à partir de il fut étudié en détail expérimentalement par Philipp Eduard Anton von Lenard (1862 - 1947) physicien allemand, d'origine austro-hongroise, à qui on doit principalement ses recherches sur les rayons cathodiques qui lui valurent le prix Nobel de physique en  ; en ce qui concerne l'effet photoélectrique, on lui doit, entre autres, l'observation du fait que cet effet ne se manifeste qu'aux faibles longueurs d'onde quelle que soit l'intensité du rayonnement incident ainsi que la formule donnant l'énergie cinétique des électrons éjectés.
  3. Il s'agit en fait de puissance « moyenne », la moyenne étant effectuée sur une durée mésoscopique cette notion sera définie plus précisément au paragraphe « échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de temps » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », une durée mésoscopique est de l'ordre de la .
  4. Pour plus amples informations voir l'article sur le rayonnement du corps noir de wikipédia.
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 et 5,09 Max Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à qui on doit principalement, vers , la théorie des quanta, théorie qui lui valut le prix Nobel de physique en .
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 et 6,5 Albert Einstein (1879 - 1955) physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en et enfin helvético-américain plus exactement « helvético-étatsunien » en , à qui on doit la relativité restreinte en , la relativité générale en et ayant contribué largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie.
       L'interprétation de l'effet photoélectrique lui a valu le prix Nobel de physique en .
  7. Cette hypothèse, bien qu'elle ait été la seule permettant d'interpréter le spectre, ne plaisait pas à Planck et il essaya par la suite de la remplacer mais en vain, elle lui plaisait si peu qu'il baptisa la constante « Hilfskonstante » signifiant « constante auxiliaire ».
  8. La référence de l'énergie potentielle d'une particule est l'endroit où on la choisit nulle.
  9. Ainsi il faut effectivement apporter de l'énergie à l'électron pour qu'il puisse sortir de ce « puits » d'énergie potentielle.
  10. En effet si un électron pris dans son état fondamental sans énergie cinétique donc d'énergie absorbe l'énergie minimale pour être libéré, il acquiert une énergie potentielle nulle sans énergie cinétique.
  11. 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 et 11,10 L'électronVolt est l'énergie cinétique acquise par un électron qui subit une accélération due à une d.d.p. de soit .
  12. La 1ère égalité correspond à la « conservation de l'énergie de l'électron », « étant l'énergie de l'électron dans le métal après absorption du grain de lumière » et « l'énergie de l'électron arraché au métal puisque l'énergie potentielle de l'électron est alors nulle » ;
       la 2ème égalité utilise la définition du travail d'extraction d'où découle
  13. Robert Andrews Millikan (1868 - 1953) physicien américain plus exactement « étatsunien », surtout connu pour ses mesures précises de la charge de l'électron, l'étude de l'effet photoélectrique et celle des rayons cosmiques ; il obtint le prix Nobel de physique en pour ses travaux sur la charge élémentaire de l'électricité et l'effet photoélectrique.
  14. En accord avec celle trouvée par l'étude du rayonnement électromagnétique d'un corps chauffé revoir la note « 4 » plus haut dans ce chapitre
  15. C.-à-d. en restant dans le cadre de la mécanique classique seul point de vue possible avant l'introduction de la mécanique quantique.
  16. C.-à-d. le mouvement d'oscillation des électrons dans la matière.
  17. Adoptant l'aspect ondulatoire du rayonnement électromagnétique.
  18. 18,0 18,1 18,2 18,3 18,4 18,5 18,6 et 18,7 lire « Angström » est une unité de longueur bien adaptée à la physique atomique, elle vaut  ;
       cette unité a été baptisée « Angström » pour rendre hommage à Anders Jonas Ångström (1814 - 1874), astronome et physicien suédois du XIXème siècle, un des fondateurs de la spectroscopie ».
  19. C.-à-d. encore «», correspondant à des longueurs d'onde dans le vide approximativement fois plus courte que celles de la lumière visible ou une fréquence fois plus grande soit, en termes de « grains » de lumière fois plus énergétique.
  20. 20,00 20,01 20,02 20,03 20,04 20,05 20,06 20,07 20,08 20,09 20,10 20,11 et 20,12 Bien qu'il ne s'agisse plus de lumière, le terme « grain » de lumière est conservé, on devrait en fait parler de « grain » de rayonnement électromagnétique.
  21. 21,00 21,01 21,02 21,03 21,04 21,05 21,06 21,07 21,08 21,09 et 21,10 Le vecteur quantité de mouvement d'une particule traduit la « réserve cinétique » de cette particule en direction, sens et norme contrairement à l'énergie cinétique qui ne donne aucune information sur la direction et le sens la notion de quantité de mouvement d'une particule massive sera introduite aux paragraphes « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique newtonienne » et « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » puis revue au paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique précédemment introduite du point » du chap. de la même leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel le lien restant applicable aux particules non massives «» voir aussi « quantité de mouvement des particules de masse nulle » dans l'article de wikipédia « cinétique du point matériel ou sans masse ».
  22. 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 22,15 22,16 22,17 22,18 22,19 22,20 22,21 et 22,22 Un « grain » de lumière définissant un photon voir le paragraphe « aspect corpusculaire de la lumière » plus loin dans ce chapitre.
  23. Cette variation de longueur d'onde dans le vide du « grain » de lumière baptisé photon comme indiqué dans la note « 22 » plus haut dans ce paragraphe égale à « avec masse de l'électron » nécessitant des connaissances relativistes non explicitement au programme de physique de PCSI, son explication n'est fournie ci-dessous qu'en complément toutefois, sans aucune difficulté de calcul dans la mesure où les formules relativistes sont connues.
  24. Plus précisément un des électrons faiblement liés d'un atome dont on peut négliger l'énergie de liaison ainsi que son énergie cinétique.
  25. 25,0 25,1 et 25,2 L'énergie totale d'une particule libre est introduite dans le cadre de la dynamique relativiste, c'est la somme de son énergie cinétique et de son énergie de masse dans laquelle est la masse de la particule et la célérité des ondes électromagnétiques dans le vide voir le paragraphe « microscope électronique » plus bas dans ce chapitre ;
       si la particule est liée il faut ajouter, dans la définition de son énergie totale, son énergie de liaison
  26. L'énergie de masse d'une particule libre n'a, a priori, d'intérêt que dans le cadre de la dynamique relativiste, elle vaut dans laquelle est la masse de la particule et la célérité des ondes électromagnétiques dans le vide voir le paragraphe « microscope électronique » plus bas dans ce chapitre ;
       quand la particule libre est constituée d'autres particules élémentaires en interaction attractive, « l'énergie de masse de la particule libre est à la somme des énergies de masse des particules élémentaires la constituant » c.-à-d. « à », la différence « correspondant à l'énergie potentielle d'interaction des particules élémentaires dans la particule libre », la quantité « définissant le défaut de masse de la particule libre », le lien entre défaut de masse et énergie potentielle d'interaction étant «».
  27. 27,0 27,1 27,2 et 27,3 Voir le paragraphe « aspect corpusculaire de la lumière » plus bas dans ce chapitre.
  28. 28,0 28,1 28,2 et 28,3 étant la constante de Planck .
  29. 29,0 29,1 29,2 et 29,3 étant la fréquence du rayonnement.
  30. 30,0 et 30,1 L'énergie cinétique d'un système de deux particules étant la somme des énergies cinétiques individuelles non explicitement au programme de physique de PCSI alors que la notion de moment cinétique d'un solide, c.-à-d. d'un ensemble indéformable de points matériels l'est, on s'attendrait donc à ce que la notion d'énergie cinétique le soit aussi voir donc en complément le paragraphe « définition (de l'énergie cinétique d'un système de deux points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points », traité en cinétique newtonienne mais applicable, sans restriction, en cinétique relativiste dans la mesure où les énergies cinétiques ne sont pas explicitées ;
       comme, d'une part, l'énergie totale d'une particule libre est la somme de son énergie de masse et de son énergie cinétique et
       comme, d'autre part, la masse d'un ensemble de particules est la somme des masses individuelles voir le paragraphe « masse d'un système de points matériels (définie comme 1ère grandeur d'inertie associée au système) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » l'énergie de masse d'un ensemble de particules est la somme des énergies de masse individuelles,
       comme, d'autre part, nous en déduisons que l'énergie totale d'un système de deux particules est la somme des énergies totales de chacune des particules.
  31. 31,0 et 31,1 La résultante cinétique d'un système de particules quand il s'agit de système de points et non d'un seul point, on utilise « résultante cinétique » et non « quantité de mouvement » étant la somme des quantités de mouvement individuelles voir le paragraphe « définition de la résultante cinétique d'un système de points matériels, 1ère grandeur cinétique associée au système » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », notion introduite en cinétique newtonienne mais restant applicable, sans restriction, en cinétique relativiste dans la mesure où les quantités de mouvement ne sont pas explicitées.
  32. 32,0 32,1 32,2 32,3 32,4 et 32,5 Voir la note « 4 » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » définissant l'énergie totale d'un point matériel d'énergie de masse à partir de la norme de sa quantité de mouvement dans le référentiel d'étude selon «».
  33. C.-à-d. en absence de forces extérieures l'influence de leur poids pouvant être négligée.
  34. Les forces intérieures d'interaction d'un système de deux particules étant conservatives si le travail, évalué dans le référentiel lié à l'une des particules notée , de la force que exerce sur l'autre particule notée , est indépendant du chemin suivi par ou si le travail élémentaire de la force que exerce sur dans le référentiel lié à est une différentielle de fonction de la position relative de par rapport à , voir, en complément, le paragraphe « définitions (système de forces intérieur conservatif appliqué à un système de deux points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points », dans ce cas le système des forces intérieures d'interaction dérivant d'une énergie potentielle d'interaction voir, en complément, le paragraphe « définitions (énergie potentielle d'un système de deux points matériels dans le champ du système de forces intérieures conservatif) » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points », cette dernière doit être comptabilisée dans l'énergie totale du système ;
       toutefois, hors collision, l'interaction entre particules étant négligeable, les forces intérieures d'interaction y sont considérées nulles et par suite l'énergie potentielle d'interaction aussi si la référence de cette dernière disposition relative des particules pour laquelle l'énergie potentielle est nulle est choisie quand les particules sont éloignées les unes des autres, raison pour la quelle l'énergie potentielle d'interaction entre électron et grain de lumière n'est pas comptabilisée dans l'état initial et l'état final.
  35. Il s'agit de la généralisation à un système de deux points matériels de la définition d'un « point à mouvement conservatif » voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  36. Voir le paragraphe « théorème de l'inertie (en dynamique relativiste) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », son application ici n'utilise pas l'explicitation des quantités de mouvement des particules.
  37. Voir, en complément, le paragraphe « théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie (cas particulier d'un système déformable ou non de deux points matériels conservatif) » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points », le cadre de la dynamique relativiste nécessitant de « remplacer énergie mécanique par énergie totale ».
  38. En effet est une équation vectorielle de l'espace à trois dimensions.
  39. En effet les grandeurs vectorielles de l'espace à trois dimensions ont chacune trois composantes.
  40. Le sens du plan de l'expérience étant choisi dans le sens anti horaire ou sens trigonométrique rétrograde.
  41. Après mise en facteur par dans le 1er membre et utilisation de .
  42. Après mise en facteur par dans deux des termes du 2ème membre développé et utilisation de .
  43. étant à et la détermination principale de peut être écrit à l'aide d'un voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction tangente : fonction arctangente » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  44. Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  45. C.-à-d. de fréquence à la fréquence de seuil du métal pour laquelle aucun effet photoélectrique n'est possible quelle que soit l'intensité du faisceau lumineux.
  46. 46,0 46,1 46,2 46,3 et 46,4 La signification de « lumière » doit être étendue à celle de tout rayonnement électromagnétique.
  47. C.-à-d. de fréquence à la fréquence de seuil du métal pour laquelle on observe un effet photoélectrique pour n'importe quelle intensité du faisceau lumineux.
  48. 48,0 et 48,1 C.-à-d. correspondant à un rayonnement X.
  49. 49,00 49,01 49,02 49,03 49,04 49,05 49,06 49,07 49,08 49,09 49,10 49,11 49,12 et 49,13 Thomas Young (1773 - 1829) physicien, médecin et égyptologue britannique, surtout connu pour sa définition du module d'Young en science des matériaux et son expérience des fentes d'Young en optique.
  50. Dans l'expérience des fentes d'Young, usuellement la source est l'image d'un faisceau laser par une lentille en général un objectif de microscope est quasi ponctuelle et monochromatique.
  51. Une source de ce type est qualifiée de source « de photons uniques ».
  52. 52,0 52,1 et 52,2 Voir le paragraphe « capteur CCD » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) »
       C.C.D. sigle de « Charge-Coupled Device » ou « dispositif à transfert de charge de sigle D.T.C. » : quand un « grain » lumineux arrive sur un des nombreux photosites du C.C.D., ce dernier l'absorbe et le transforme en paire électron-trou par « effet photoélectrique » dans le semi-conducteur du photosite, l'électron ainsi formé étant piégé dans un puits de potentiel maintenu sur le photosite ; à la fin de l'exposition, les charges sont collectées de photosite en photosite et transformées en tensions au nombre d'électrons ; ce signal est ensuite, à l'extérieur du C.C.D., filtré avant d'être amplifié et numérisé.
  53. 53,0 et 53,1 Pour que l'expérience d'interférences ne soit pas perturbée, le trajet du « grain » de lumière avant l'impact sur le C.C.D. doit rester de même probabilité par chacune des fentes, on ne doit en aucun cas chercher à savoir par quelle fente le « grain » serait passé en mettant un quelconque détecteur sur une des fentes car alors la probabilité de passer par cette fente serait devenue un ou zéro et ne serait plus un demi.
  54. On rappelle d'une part que les « grains » de lumière, hors interaction, se propagent rectilignement et d'autre part que le « grain » de lumière, considéré comme ponctuel, étant de dimension infiniment petite par rapport à la largeur d'une des fentes d'Young, ne peut interagir avec celle-ci car, même s'il passait relativement près d'un des bords, il n'y rencontrerait aucune matière.
  55. 55,00 55,01 55,02 55,03 55,04 55,05 55,06 55,07 55,08 55,09 55,10 55,11 55,12 55,13 55,14 55,15 55,16 55,17 55,18 55,19 55,20 55,21 et 55,22 étant le symbole utilisé pour représenter un photon quelle que soit son énergie ce qui peut correspondre aussi à un rayonnement .
  56. De couleur « jaune ».
  57. 57,0 57,1 57,2 57,3 57,4 57,5 et 57,6 On constate que le Joule est une unité d'énergie mal adaptée au domaine microscopique, car beaucoup trop petite, dans ce domaine on utilise l'électron-volt correspondant à l'énergie cinétique acquise par une charge élémentaire accélérée sous une d.d.p. de d'où «».
  58. Les photons associés aux ondes hertziennes sont d'énergie inférieure à quelques et qualifiés de « mous » car très peu énergétiques ;
       les photons associés aux rayons gamma sont d'énergie supérieure à quelques dizaines de et qualifiés de « durs » car très énergétiques, ceci d'autant plus que la longueur d'onde dans le vide est petite.
  59. 59,0 et 59,1 Ordre de grandeur restant à préciser.
  60. On rappelle l'énergie d'un photon en fonction de la longueur d'onde dans le vide «» établie dans le paragraphe « aspect corpusculaire de la lumière » plus haut dans ce chapitre.
  61. Une échelle de temps mésoscopique est de l'ordre de la c.-à-d. pouvant être considérée comme infiniment petite relativement à une échelle de temps macroscopique de l'ordre du dixième de et infiniment grande par rapport à une échelle de temps microscopique de l'ordre d'une dizaine de voir le paragraphe « échelles macroscopique, mésoscopique et microscopique de temps » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  62. Sur une échelle de temps mésoscopique un récepteur captera photons ce qui est un nombre très important.
  63. Cela signifie que l'on pourra détecter deux photons reçus successivement si la durée s'écoulant entre les deux instants de réception est à .
  64. 64,0 et 64,1 Ordre de grandeur pour considérer que le débit de photons ou la puissance lumineuse associée sont faibles.
  65. Ce n'est qu'en moyenne que l'intervalle de temps séparant les instants d'émission de deux photons successifs est supérieure à mais en pratique deux photons successifs dont les instants d'émission seraient séparés d'une durée inférieure à seraient détectés en même temps ;
       diminuer encore la puissance rendant le risque de détection simultanée plus faible sans toutefois l'annuler, on obtient donc un système d'émission insuffisant.
  66. Que nous n'exposerons pas.
  67. 67,0 et 67,1 Charles Fert (1911 - 1985) physicien français ayant exercé au laboratoire d'optique électronique de Toulouse avant de le quitter en pour fonder le laboratoire de physique du solide de Toulouse ; il est le père de Albert Fert (né en 1938) également physicien qui obtint le prix Nobel de physique en pour la découverte de la magnétorésistance géante en .
  68. Ce fil jouant le même rôle qu'un biprisme en optique on peut parler d'interférences électroniques par biprisme ;
       un biprisme en optique est une juxtaposition de deux prismes de même arête ayant pour effet de séparer tout pinceau baignant l'arête commune, la partie du pinceau arrosant le prisme supérieur étant déviée vers le bas et celle du pinceau arrosant le prisme inférieur déviée vers le haut d'où superposition des deux pinceaux déviés, lesquels pinceaux provenant d'un même pinceau sont cohérents entre eux et peuvent interférer.
  69. Claus Jönsson (né en 1930) physicien allemand, connu pour être le 1er à avoir réalisé une interférence électronique par fentes d'Young en .
  70. C.-à-d. que le faisceau d'électrons a un débit suffisamment faible pour qu'on puisse considérer que les électrons arrivent un par un sur le dispositif.
  71. 71,0 71,1 71,2 et 71,3 Akira Tonomura (1942 - 2012) physicien japonais connu principalement pour son développement, en , du microscope à holographie par électron ; son équipe est reconnue comme la 1ère à avoir réalisé l'expérience d'interférences à un électron en toutefois il y a une controverse sur l'antériorité : une équipe italienne Pier Giorgio Merli (1943 - 2008), Gian Franco Missiroli et Giulio Pozzi (né en 1945) aurait réalisé la 1ère expérience de ce type en , voir le site en anglais http://l-esperimento-piu-bello-della-fisica.bo.imm.cnr.it/english/index.html pour la 1ère expérience d'interférences à un électron par Merli, Missiroli, et Pozzi en .
  72. C.-à-d. bien plus tard que les interférences classiques à puissance non petite.
  73. Alain Aspect (né en 1947) physicien français essentiellement connu pour avoir réalisé, en le 1er test concluant portant sur le paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen ; il a partagé le prix Nobel de physique en avec John Clauser et Anton Zeilinger pour leurs expériences avec des photons intriqués, établissant la violation des inégalités de Bell et ouvrant la voie à la science de l'information quantique ;
       John Clauser (né en 1942) physicien étatsunien connu pour avoir réalisé avec Stuart Freedman la 1ère observation expérimentale d'une violation d'une inégalité de Bell conduisant ainsi à mettre en évidence le phénomène d'intrication quantique, pour cette observation il a partagé le prix Nobel de physique en avec Alain Aspect et Anton Zeilinger ;
       Anton Zeilinger (né en 1945) physicien autrichien essentiellement connu pour ses travaux de téléportation quantique, pour ces derniers il a partagé le prix Nobel de physique en avec Alain Aspect et John Clauser.
       John Stewart Bell (1928 - 1990) physicien nord-irlandais connu principalement pour son théorème et la mise en évidence des inégalités qui en découlent.
  74. Philippe Grangier (né en 1957) physicien français ayant participé, en collaboration avec Alain Aspect, à la réalisation du 1er test concluant portant sur le paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen, il mit aussi au point une technologie de cryptographie quantique.
  75. Ou par l'équipe italienne « Pier Giorgio Merli (1943 - 2008), Gian Franco Missiroli et Giulio Pozzi (né en 1945) ».
  76. Une énergie cinétique moyenne de pour un électron son caractère relativiste, en effet cette énergie cinétique représente pratiquement un dixième de l'énergie de masse d'un électron et la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » facilement vérifiable sachant qu'une particule est newtonienne du point de vue de son énergie cinétique si sa vitesse est à voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (condition de vitesse pour que l'énergie cinétique du point soit newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  77. En effet une énergie cinétique moyenne correspondant à un électron relativiste voir la note « 76 » plus haut dans ce chapitre, sa vitesse se détermine par la relation dans laquelle est l'énergie de masse de l'électron, son facteur de Lorentz et sa vitesse relative en fraction de voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », d'où d'où .
       Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, voir la note « 131 » plus bas dans ce chapitre pour plus de détails.
  78. Valeur maximale indépassable de la vitesse de tout point matériel par rapport à n'importe quel référentiel d'étude (dans le cadre de la cinématique relativiste).
  79. La distance qui séparerait deux électrons successifs dans le vide serait en soit ce qui étant très à la taille du dispositif prouve que les électrons interagissent seuls dans ce dernier.
  80. Chaque point correspondant à l'arrivée d'un électron.
  81. En effet on devrait, suivant celle-ci, obtenir deux impacts correspondant aux passages par une voie ou l'autre, la mécanique relativiste comme la mécanique newtonienne étant déterministe c.-à-d. qu'à conditions initiales fixées, il devrait n'y avoir qu'une trajectoire possible par voie et non une infinité.
  82. Au sens « non quantique » c.-à-d. relativiste ou newtonienne.
  83. Jürgen Mlynek (né en 1951) physicien allemand essentiellement connu pour cette expérience réalisée à l'Université de Constance Allemagne avec Oliver Carnal en .
  84. La difficulté provient de la petitesse de la longueur d'onde associée aux atomes d'hélium comparée à celle des particules étudiées auparavant en fait plus la masse est importante, pour une même vitesse, plus la quantité de mouvement l'est et plus la longueur d'onde est faible comme cela sera présenté dans le paragraphe « relation de Louis de Broglie et conséquences » plus bas dans ce chapitre, dans l'expérience citée la longueur d'onde associée aux atomes d'hélium était soit une longueur d'onde fois plus petite que la lumière visible, nécessitant des fentes fois moins larges et fois plus proches.
  85. C.-à-d. celles de l'expérience de Tonomura obtenues par interférences d'un électron unique.
  86. En effet des particules massiques se déplaçant plus lentement sont plus sensibles à l'accélération de la pesanteur ;
       bien connaître la valeur de l'accélération de la pesanteur a permis des améliorations notables dans la prospection minière ou pétrolière.
  87. Voir le paragraphe « échelle de longueur du phénomène d'interférences dans le plan d'observation, notion d'interfrange » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  88. En effet l'énergie cinétique moyenne de translation d'une molécule est liée à la température par la relation est la constante de Boltzmann voir le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », ceci établissant que la vitesse quadratique moyenne c.-à-d. dont le carré est la moyenne du carré de la vitesse instantanée est inversement à la racine carré de la masse.
       Ludwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien, il est l'un des fondateurs de la mécanique statistique qui explique les lois de la thermodynamique à l'aide des propriétés statistiques des grands ensembles des particules ;
       en mathématiques il est aussi, avec Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, l'un des fondateurs de l'analyse vectorielle.
  89. Pour une particule non relativiste la quantité de mouvement étant et la vitesse quadratique moyenne c.-à-d. dont le carré est la moyenne du carré de la vitesse instantanée étant inversement à la racine carré de la masse voir la note « 88 » plus haut dans ce chapitre, la quantité de mouvement est approximativement pour les molécules de vitesse égale à la vitesse quadratique moyenne à la racine carrée de sa masse à température fixée.
  90. Voir le paragraphe « relation de Louis de Broglie et conséquences » plus bas dans ce chapitre.
  91. Markus Arndt (né en 1965) physicien allemand connu principalement pour cette expérience d'interférences moléculaires qu'il réalisa, avec ses collègues de l'Université de Vienne, université qu'il fréquenta de à .
  92. 92,0 et 92,1 Constitué d'un ensemble de fentes fondées sur le même principe que les fentes d'Young, le pas du réseau étant initialement de a été réduit à .
  93. Molécule de carbone en forme de ballon de football constituée de atomes de carboane.
  94. À température ordinaire la longueur d'onde associée est , soit dans un rapport d'un facteur avec la lumière visible, ce qui nécessite des largeurs de fentes et des distances séparant les centres des fentes fois plus faible.
  95. À température ordinaire la longueur d'onde associée est , soit dans un rapport d'un facteur avec la lumière visible, ce qui nécessite des largeurs de fentes et des distances séparant les centres des fentes fois plus faible.
  96. Éjection d'électrons d'un métal par apport d'énergie cinétique d'agitation thermique : un électron dont l'énergie cinétique d'agitation est au travail d'extraction du métal peut quitter ce dernier, il quitte alors le métal et contribue à l'instauration d'une charge d'espace négative au-dessus de ce dernier, rendant l'extraction des électrons suivants d'autant plus difficile que la charge d'espace est importante ;
       la valeur moyenne de l'énergie cinétique d'agitation étant voir le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », l'effet thermoélectronique sera donc d'autant plus efficace que la température sera élevée ne pas perdre de vue que seuls les électrons les plus énergétiques peuvent être arrachés : par exemple, à haute température , l'énergie cinétique moyenne d'agitation des électrons n'est que de alors que le travail d'extraction dans le cas du fer est de seul le très petit pourcentage d'électrons très agités ayant donc une énergie cinétique d'agitation à peut être arraché.
  97. 97,0 et 97,1 Voir le paragraphe « cause dans une partie réceptrice : force électrique motrice due à un champ électrique » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  98. Voir le paragraphe « potentiel d'un point d'un circuit électrique » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  99. En effet l'électron n'étant soumis qu'à une force conservative voir les paragraphes « 2ème définition (équivalente) d'une force conservative » et « en complément, généralisation admise relative à un champ électrique non uniforme (concernant le caractère conservatif de la force électrique associée au champ électrique non uniforme) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »,
       En effet l'électron a un mouvement conservatif voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », il y a donc conservation de son énergie mécanique voir le paragraphe « intégrale 1ère énergétique d'un point matériel à mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  100. Nous supposons le caractère newtonien de l'électron du point de vue de l'énergie cinétique.
  101. A.N. : , et dont on tire ou encore soit de la vitesse de la lumière justifiant l'hypothèse non relativiste de la note « 100 » plus haut dans ce paragraphe.
  102. On parle alors de « déflexion électrique » pour la distance séparant l'impact de l'électron dévié relativement à l'impact en absence de déviation.
  103. L'éventuel poids de l'électron étant largement négligeable devant la force électrique en effet le poids vaut et la force électrique pour une tension sur une distance , le champ électrique vaut admis pour l'instant a pour valeur soit fois plus grande que le poids.
  104. Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  105. Voir le paragraphe « autre forme de la relation fondamentale spécifique à la dynamique newtonienne, la r.f.d.n. » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  106. 106,0 et 106,1 Conditions Initiales.
  107. Admis pour l'instant, le travail élémentaire de la force électrique s'écrivant voir le paragraphe « expression du travail élémentaire de la force dont le point d'application subit le vecteur déplacement élémentaire correspondant à la durée élémentaire de développement de sa puissance » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » et
       Admis pour l'instant, ce dernier s'identifiant à l'opposé de la variation élémentaire de l'énergie potentielle électrique dont la force électrique dérive voir le paragraphe « 1ère définition de l'énergie potentielle d'un point matériel dans un champ de force conservative » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », l'énergie potentielle notée dans ce paragraphe étant ici remplacée par pour des raisons évidentes avec soit et par suite
       Admis pour l'instant, se réécrit soit, avec un champ électrique uniforme, «».
  108. Il faut en effet deux équations cartésiennes pour définir une courbe dans l'espace à trois dimensions.
  109. 109,0 et 109,1 Voir le paragraphe « équation cartésienne (d'une parabole du plan xOy) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  110. L'éventuel poids de l'électron ne peut plus être négligé compte-tenu du fait qu'il n'y a pas d'autre force, mais sa norme est si petite et la vitesse de l'électron suffisamment grande pour que l'influence du poids éventuel soit totalement négligeable.
  111. La justification de cette propriété est exposée dans le paragraphe « propriété de la tangente à la parabole en un point quelconque » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  112. étant la distance séparant l'écran du centre de l'espace champ.
  113. étant la longueur des plaques longitudinales de déviation.
  114. Le centre de l'espace champ étant d'abscisse .
  115. 115,0 et 115,1 C.-à-d. la durée de séjour de l'électron dans l'espace champ.
  116. 116,0 et 116,1 Approximation des Régimes Quasi Stationnaires, voir le paragraphe « notion d'A.R.Q.S. et condition d'application en fonction de la taille du circuit et de la fréquence » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  117. Application Numérique.
  118. Vitesse de sortie du canon à électrons calculée dans la note « 101 » plus haut dans ce chapitre, la tension accélératrice du canon à électrons y étant .
  119. La fréquence maximale des générateurs B.F. (basse fréquence) utilisés au laboratoire étant au plus .
  120. 120,00 120,01 120,02 120,03 120,04 120,05 120,06 120,07 120,08 120,09 120,10 120,11 120,12 et 120,13 Se prononce « Brogle » ; Louis Victor de Broglie (1892 - 1987) mathématicien et physicien français, essentiellement connu pour sa proposition de nature ondulatoire des électrons, ce qui lui valut le prix Nobel de physique en .
  121. Plus exactement uniquement les particules fondamentales de l'époque « électrons, protons, neutrons et quelques autres ».
  122. Non encore décelé à l'époque de cette hypothèse.
  123. Encore appelée par abus « quantité de mouvement » sans rappeler son caractère vectoriel.
  124. Voir le paragraphe « aspect corpusculaire de la lumière » plus haut dans ce chapitre.
  125. 125,0 et 125,1 Pratiquement cette condition est réalisée à près pour la quantité de mouvement si voir justification dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste (établissement de la condition de vitesse pour que la cinétique newtonienne soit applicable) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  126. Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique newtonienne » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  127. 127,0 127,1 127,2 127,3 127,4 et 127,5 Voir le paragraphe « la longueur d'onde de de Broglie » plus haut dans ce chapitre.
  128. À vitesse égale, plus la masse est grande plus la longueur d'onde de de Broglie est petite, par exemple, à même vitesse, un proton ayant une masse approximativement fois plus grande que celle d'un électron, la longueur d'onde de de Broglie associée à ce proton est approximativement fois plus petite que celle associée à un électron de même vitesse.
  129. Pratiquement cette condition est réalisée à près pour la quantité de mouvement si condition contraire de celle exposée dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste (établissement de la condition de vitesse pour que la cinétique newtonienne soit applicable) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  130. Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  131. Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès pour ce dernier, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en  ;
       Hendrik Lorentz partagea, en , le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en .
       Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en , voir la note « 6 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  132. On définit encore le vecteur vitesse relative de la particule dans le référentiel d'étude par , ce qui permet de réécrire le « facteur de Lorentz » selon avec  ;
       on remarque que le facteur de Lorentz tend vers quand la vitesse de la particule devient petite et
       on remarque que le facteur de Lorentz tend vers quand la vitesse de la particule tend vers celle de la lumière.
  133. Expression montrant que la vitesse n'est plus un bon paramètre pour une particule relativiste, le bon paramètre étant la quantité de mouvement.
  134. À partir de l'avant dernière expression, on retrouve celle applicable pour une particule newtonienne car quand d'où .
  135. 135,0 et 135,1 Clinton Joseph Davisson (1881 - 1958) physicien américain plus exactement étatsunien connu pour avoir découvert la diffraction des électrons par les cristaux, ce qui lui valut de partager le prix Nobel de physique en avec George Paget Thomson (1892 - 1975) physicien britannique qui prouva expérimentalement les propriétés ondulatoires de l'électron par diffraction sur une feuille d'or expérience réalisée indépendamment de celle de C.J.Davisson lequel, avec l'aide de Lester Germer travaillant sous ses ordres, envoyait un faisceau d'électrons sur une grille de cristal de nickel, confirmant le principe de dualité onde-corpuscule proposé par Louis de Broglie en .
       George Paget Thomson était le fils de de Joseph John Thomson (1856 - 1940) physicien britannique, prix Nobel de physique en pour ses recherches théoriques et expérimentales sur la conductivité électrique dans les gaz lui ayant permis de prouver l'existence de l'électron en tant que particule ponctuelle.
       Remarque : ne pas confondre ces deux Thomson avec William Thomson (Lord Kelvin) (1824 - 1907) physicien britannique reconnu pour ses travaux en thermodynamique.
       Louis Victor de Broglie (1892 - 1987) mathématicien et physicien français, voir la note « 120 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  136. 136,0 et 136,1 Lester Halbert Germer (1896 - 1971) physicien américain plus exactement étatsunien ayant travaillé sous la direction de C.J.Davisson ; L.H.Germer était un être atypique : pilote pendant la 1ère guerre mondiale puis chercheur et, à partir de à l'âge de ans il devint parallèlement « escaladeur » ouvrant de nombreuses voies d'escalade aux États-Unis d'Amérique du Nord.
  137. La diffraction des rayons X par les cristaux découverte par Max von Laue en , expérience pour laquelle il obtint le prix Nobel de physique en sa découverte est à l'origine de toutes les méthodes d'analyse par diffraction, à l'aide de neutrons, de rayons X, d'électrons ou de la lumière synchrotron ;
       Max von Laue (1879 - 1960) était un physicien allemand, qui fut l'élève de Max Planck ; à partir de , M.von Laue a été professeur de physique théorique à l'Université Humboldt de Berlin ;
       Max Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à l'origine de la théorie des quanta, voir la note « 5 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  138. Une énergie cinétique de pour un électron son caractère newtonien, en effet cette énergie cinétique représente un peu plus de de l'énergie de masse d'un électron et la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » facilement vérifiable sachant qu'une particule est newtonienne du point de vue de son énergie cinétique si sa vitesse est à voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (condition de vitesse pour que l'énergie cinétique du point soit newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  139. L'énergie cinétique d'une particule newtonienne de masse étant voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (cadre de la cinétique newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  140. Les électrons sont effectivement newtoniens du point de vue de leur énergie cinétique car leur vitesse est à .
  141. La masse d'un électron étant .
  142. C'est dû aux phénomènes de diffraction, la demi largeur angulaire de la tache d'Airy (ajout en fin de note) étant telle que avec diamètre de l'objectif (ajout en fin de note), ce qui donne, dans le plan d'observation lequel s'identifie le plus souvent avec le plan focal de l'oculaire, un rayon de tache d'Airy soit «» (ajout en fin de note) qui est de l'ordre de grandeur de dans la mesure où et sont de même ordre de grandeur.
       Ajouts : voir la définition de tache d'Airy dans le paragraphe « diffraction par un diaphragme, tache d'Airy » ainsi que
       Ajouts : voir la demi largeur angulaire de la tache d'Airy dans le paragraphe « allure de l'amplitude de l'onde diffractée à l'infini par un diaphragme, en fonction de l'angle d'observation » et
       Ajouts : voir le diamètre minimal à la convergence du faisceau dans le paragraphe « focalisation d'un faisceau laser » calcul tenant compte de la diffraction valable pour tout problème de focalisation,
       Ajouts : voir le diamètre minimal à la convergence du faisceau dans le paragraphe tous trois du même chap. de la même leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
       Ajouts : George Biddell Airy (1801 - 1892) mathématicien, astronome, géodésien et physicien britannique à qui on doit, entre autres, une théorie des arcs-en-ciel, de nombreuses mesures pendulaires permettant de mesurer la masse de la Terre et la constante de gravitation universelle, ainsi que l'utilisation, dans ses calculs d'optique, de fonctions spéciales mathématiques particulières portant son nom pour lui rendre hommage.
  143. Mais pouvant être nettement plus faible quand il est relativiste.
  144. Une énergie cinétique de pour un électron son caractère newtonien, en effet cette énergie cinétique représente un peu moins de de l'énergie de masse d'un électron et la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre.
  145. 145,0 et 145,1 L'énergie cinétique d'une particule newtonienne de masse étant voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique précédemment introduite du point (cadre de la cinétique newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », la notion de quantité de mouvement ayant été définie dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique newtonienne » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  146. 146,0 et 146,1 étant l'énergie de masse de l'électron valant .
  147. 147,0 147,1 et 147,2 En physique des particules on utilise fréquemment une unité mieux adaptée pour la quantité de mouvement c'est l'«», la signification de étant la conversion en unité SI est la suivante «» et aussi
                                    En physique des particules on utilise fréquemment une unité mieux adaptée pour la masse c'est l'«», la signification de étant la conversion en unité SI est la suivante «».
  148. On peut en déduire la vitesse pour vérifier que l'électron est effectivement newtonien, en effet ou, avec la vitesse relative de l'électron et l'énergie de masse de ce dernier d'où le caractère newtonien de l'électron pour l'énergie cinétique dans la mesure où donnant en soit enfin «».
  149. 149,0 149,1 et 149,2 Dans lequel il faut convertir en en multipliant la valeur de en par .
  150. Une énergie cinétique de pour un électron son caractère relativiste, en effet cette énergie cinétique représente un peu moins de de l'énergie de masse d'un électron et la condition pour qu'il soit relativiste est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre.
  151. En effet l'expression relativiste de l'énergie cinétique d'une particule dans un référentiel d'étude s'écrivant avec le facteur de Lorentz de cette particule dans le référentiel, étant sa vitesse relative voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », expression relativiste de l'énergie cinétique s'écrivant encore, en introduisant l'énergie de masse de la particule , sous la forme l'expression de l'énergie totale de la particule .
       Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme mais aussi pour avoir laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz », voir la note « 131 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  152. On peut en déduire la vitesse pour vérifier que l'électron est effectivement relativiste, en effet voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » avec la vitesse relative du point matériel et l'énergie de masse de ce dernier et voir la note « 151 » plus haut dans ce chapitre d'où la vitesse relative «».
       Appliqué ici on obtient d'où le caractère relativiste de la particule pour l'énergie cinétique et la quantité de mouvement dans la mesure où donnant en soit enfin .
  153. Donc non relativiste, l'énergie cinétique moyenne correspondante étant égale à est la constante de Boltzmann voir le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » soit, pour , ou encore, en unité adaptée, , c.-à-d. ne représentant que de l'énergie de masse d'un neutron son caractère newtonien, en effet la condition pour qu'il soit newtonien est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre.
  154. L'avantage des neutrons thermiques sur les électrons non relativistes étant qu'ils ne sont pas chargés et peuvent approcher le noyau cible sans interaction électromagnétique laquelle fausserait le sondage du noyau.
  155. Voir la note « 153 » plus haut dans ce paragraphe.
  156. La grandeur quadratique moyenne de la grandeur est définie par , la moyenne pouvant être temporelle si est une grandeur dépendant du temps associée à une particule ou spatiale si est une grandeur associée à un ensemble de particules réparties dans l'espace ;
       ici c'est le 2ème aspect car pour une particule newtonienne, soit enfin .
  157. Dans laquelle est l'énergie de masse du neutron dont la valeur numérique est .
  158. On peut en déduire la vitesse quadratique moyenne pour vérifier que le neutron est effectivement newtonien, en effet ou, avec la vitesse quadratique moyenne relative du neutron et l'énergie de masse de ce dernier d'où le caractère newtonien du neutron pour l'énergie cinétique dans la mesure où donnant en soit enfin «».
  159. La masse d'un photon étant nulle, son énergie de masse l'est aussi.
  160. L'énergie totale d'une particule étant la somme de ses énergies de masse et cinétique, celle-ci se réduit, pour un photon, à son énergie cinétique laquelle est donnée par la relation de Planck - Einstein.
  161. Cette relation établit que la relation de de Broglie est encore applicable à une particule sans masse.
  162. Voir le paragraphe « périodicité spatiale de l'onde progressive sinusoïdale (O.P.H.), longueur d'onde et nombre d'onde » du chap. de la leçon « « Signaux physiques (PCSI) ».
  163. 163,0 163,1 163,2 et 163,3 Relation aussi applicable à un photon c.-à-d. à une particule sans masse, l'onde associée dans ce cas n'étant pas une « onde de matière » mais une onde électromagnétique.
  164. Ne fait pas explicitement partie du programme de physique de P.C.S.I. pour les particules massiques.
  165. En effet la norme de la quantité de mouvement d'une particule a priori relativiste s'écrit, en fonction de sa vitesse relative selon voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » avec le facteur de Lorentz de la particule et son énergie de masse et
       En effet l'énergie totale de cette particule à savoir est l'énergie cinétique de cette dernière s'écrit voir la note « 151 » plus haut dans ce chapitre d'où
       En effet en faisant le rapport et après simplification évidente «» c.-à-d. la vitesse relative de la particule.
  166. En effet est pour une particule massique.
  167. En effet d'où la relation énoncée «» ;
       propriétés : alors que la célérité de propagation d'une onde électromagnétique est toujours égale à la vitesse de la particule associée c.-à-d. le photon,
       propriétés : alors que la célérité de propagation d'une onde de matière est d'autant plus grande que la vitesse de la particule associée est petite avec « si », pour une particule au repos le terme de phase de l'onde associée devenant indépendant de l'espace.
  168. Revoir le paragraphe « microscopie électronique (exemple avec électron newtonien) » plus haut dans ce chapitre.
  169. Revoir le paragraphe « microscopie électronique (exemple avec électron relativiste) » plus haut dans ce chapitre.
  170. Revoir le paragraphe « diffraction de neutrons » plus haut dans ce chapitre.
  171. Neutrons sortis de réacteurs ayant une énergie cinétique par exemple de ils sont donc relativistes, en effet cette énergie cinétique représente un peu plus de de l'énergie de masse d'un neutron et la condition pour qu'il soit relativiste est « une énergie cinétique approximativement à un centième de son énergie de masse » facilement vérifiable selon la justification exposée en fin de note « 136 » plus haut dans ce chapitre,
       Neutrons sortis de réacteurs ayant leur énergie totale vaut donc ,
       Neutrons sortis de réacteurs ayant la norme de leur quantité de mouvement voir la note « 32 » plus haut dans ce chapitre soit voir la note « 147 » plus haut dans ce chapitre et
       Neutrons sortis de réacteurs ayant leur vitesse relative voir la note « 165 » plus haut dans ce chapitre soit donc effectivement relativiste pour la définition de leurs grandeurs cinétiques leur vitesse ayant pour ordre de grandeur .
  172. En effet la norme de leur quantité de mouvement valant voir la note « 171 » plus haut dans ce chapitre, leur longueur d'onde de de Broglie se calcule selon voir la note « 149 » plus haut dans ce chapitre soit ou, en unité adaptée , se lit fentomètre ou encore fermi.
       Enrico Fermi (1901 - 1954), physicien italien naturalisé américain plus précisément étatsunien, ayant reçu le prix Nobel de physique en pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents, le nom historique de l'unité de longueur adaptée aux dimensions nucléaires a été donné pour lui rendre hommage.
  173. Voir la note « 94 » plus haut dans ce chapitre pour l'ordre de grandeur calcul non présenté.